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si on se soutenait ensemble pour arreter ou garder le controle ?

Par Profil supprimé

239 réponses


Profil supprimé - 06/06/2016 à 22h45

Bonsoir a tous

Pas d alcool aujourd hui...ca faisait longtemps...
Ca fait du bien

Profil supprimé - 06/06/2016 à 23h55

Bonjour,

En ce qui me concerne, je n'ai pas l'ombre d'un soutien avec mon compagnon.

C'est même pire car à force d'être incomprise et jugée, je ne me cache même plus pour boire. J'en n'ai plus rien à faire de ce qu'il peut penser.

Je suis très malheureuse dans mon couple et boire est devenu une façon de lui montrer car jamais je n'ai pu avoir un dialogue sur ce sujet avec lui.

C'est un appel "au secours" et mon alcoolisation est le dernier moyen pour tenter d'aller bien dans une situation de merde dans laquelle j'ai tout fait pour m'en sortir mais sans jamais être entendue.

Je ne trouve pas en moi les raisons nécessaires d'arrêter. L'alcool est ma seule façon de me noyer.

Profil supprimé - 07/06/2016 à 08h22

@ Nono59 il va te falloir du courage, de la volonté et changer tes habitudes de vie. Tu as bien entamé tes démarches pour enfin maitriser cette consommation d'alcool.

De plus 42 ans c'est largement possible de refaire sa vie comme tu le souhaite, l'abstinence risque d'être difficile, mais après c'est que du bonheur niveau santé tant physique que psychologique.

Pour te remonter le moral, j'ai 56 ans et ça fait Un an dans quelques jours que j'ai entamé le combat, j'ai déménagé à l'autre bout de la France, retrouver un job et une chérie, et bien sur de nouveaux amis . Je n'ai rien caché de mes soucis avec l'alcool et ils respectent MON choix.

Car c'est bien notre choix , et pas celui d'un autre que de boire ou d'être abstinent! En même temps parfois suite à des angoisses j'ai envie de boire mais je ne le fait pas, souffrir et résister ça fait parti de ma vie, de notre vie.

Bref je te souhaite du courage ainsi qu'à tous les autres et après la pluie vient le beau temps et toujours un jour après l'autre.

Pat

patricem - 07/06/2016 à 08h58

J'en parle avec mon médecin traitant, on se voit toutes les semaines...

Profil supprimé - 07/06/2016 à 11h52

Bonjour à tous et bonjour à toutes,

J'ai écrit mon premier post sur ce fil de discussion il y a à peine une semaine.
C'est une expérience très forte de pouvoir confier, partager, exprimer sont vécu, ses angoisses, ses difficultés et aussi ses réussites.
Je remercie chacun et chacune pour la grande confiance et le bienveillance que je peux lire dans les partages.
Merci.
J'ai aussi de la gratitude pour moi d'oser parler. Parler de mes cuites, de mes comportements abusifs et qui ont parfois été violents, dangereux et intolérables.

Je lis aussi beaucoup de lourdeur dans les témoignages et même parfois un peut de 'desespoir'.
J'ai envie de dire à toutes et tous que si vous êtes ici c'est que vous avez passer une des étapes les plus limitantes qui existe avec les addictions: le déni!
Alors bravo.
Bravo d'être dans la conscience.
Et bravo d'être dans le changement.
Felicitez vous, personne ne le fera à votre place.
Soyons fiers d'être ici et maintenant.
Nous sommes vivants et nous voulons tous sortir de cette dépendance qui ne nous apporte plus rien de bon.

Alors, pour les personnes qui doutent de la magnifique expérience de parler et de partager avec d'autres, un seul conseil : Parlez de vous a la première personne, ressentez et exprimez vos émotions. Parlez de ce que ça vous fait, en bien et en mal...

Je suis très heureux de partager mon vécu avec chacun et chacune de vous.

Et juste pour le dire: pas de cuite depuis 4 jours. Youpi!

Profil supprimé - 07/06/2016 à 20h11

Bonsoir
C est fou mais je me retrouve dans presque tous les posts...
Aujourd hui je realise que c est plus simple de s abstiner que de controler...
Merci Carine pour ton soutien
Ou en es tu ?
Hier pas d alcool...ce soir un cheri absent...du vin blanc present...alors que je ne voulais pas boire c est raté.
J etais pourtant si bien hier et aujourd hui...
Il va falloir que je sollicite l aide medical mais avec mon travail mes disponibilités ne sont pas adaptees aux consultations dans les centres d aide
Bravo a tous
Le reconnaitre c est deja un premier pas
S arreter ou controler sa consommation c est commencer un combat

Profil supprimé - 07/06/2016 à 20h28

@ helbronner Bonjour,

Il va bien falloir que tu prennes une décision , car boire pour rendre sa vie supportable, c'est quand même un énorme mensonge que tu te fais:

Tu vas toujours aussi mal, ta vie sentimentale ne s'améliore pas, et ton travail ? Et ton régime par exemple ce n'est pas suffisant pour te donner une envie de t'en sortir ?

Des fois faut quand même prendre une décision radicale, prends toi un logement, va consulter un médecin et essayes de trouver une solution acceptable pour t'en sortir.

Tu peux aussi téléphoner sur ce site.

Allez faut que tu te motives, lances toi dans le combat pour de bon !

Sur ce je te souhaite bon courage.

Pat

Profil supprimé - 07/06/2016 à 22h52

Bonsoir hier 5 whisky du midi et 6 du soir je suis dégoûté aucune motivation. Ce matin je devais aller CSAPA mais migraine mal au ventre bref la trouille ! J'ai honte de moi. Aujourd'hui 4 whisky à midi et 6 du soir.Demain je me lève et je file au CSAPA j'ai peur d'affronter le regards des gens,des infirmières .je suis content de lire tous ses messages de soutien. Pour ceux qui sont en couples j'ai vécu votre sentiment de ne pas être écouter ni même aider. Il faut se confier à une personne de confiance .je veux bien aider par le dialogue mais je suis dans le même cas que vous. Je crois que c'est le combat de ma vie pourtant j'ai vécu beaucoup d operations et un cancer que j'ai vaincu mais j'avoue que j'ai l'impression de n'avoir jamais cesser de me battre et j'en ai marre faut encore se battre .Si j'avais eu la chance de rencontrer une femme gentille avec qui j'aurais pu discuter de mon alcoolisme et qui aurait pu m epauler.Seulement c'est pas le cas j'ai juste ma mère et je ne retrouve pas l envie de me battre encore .je vais m'accrocher pour mes enfants.
Courage à tous

Profil supprimé - 08/06/2016 à 12h56

@Pat : merci pour tes mots et merci à tous les autres pour vos partages

Pat, tes mots sont très justes. Je sais que tu as raison.

Je me retrouve dans une situation inédite avec un mec que j'ai pris en haine mais dont je suis dépendante pour me trouver un logement (pour bénéficier de sa caution solidaire car je me suis retrouvée en fin de droits de chômage et je me suis remise à mon compte mais trop récemment pour pouvoir brandir un avis d'imposition et rassurer les bailleurs).

La perversité s'illustre aussi dans le fait que je recherche un logement, je lui envoie mes choix par mails et il "n'a plus" qu'à appeler les agences pour négocier. Mais... Il ne fait rien. C'est là où je trouve ça très pervers. C'est comme s'il voulait me retenir.

Nous vivons comme deux étrangers sous le même toit. C'est très malsain. Il a un côté pervers narcissique, en tout cas complètement "ado" : très pénible. Malgré son QI de 140 et son impressionnante culture, il ne dispose d'aucune intelligence émotionnelle. Je ne peux pas échanger avec lui sur des sujets tels que mon alcoolisme.

Il ne fait que me juger, me reprocher mon addiction mais ne m'apporte aucune écoute ni soutien.

C'est une relation toxique dans le sens où je m'y suis énormément investie pour tenter d'établir une relation de couple "normale" mais sans retour à la hauteur. Je me suis épuisée dans cette relation pour rien.

Il est incapable de vivre avec une femme.

J'ai tout plaqué à Paris pour le rejoindre à Nice pour RIEN !

Et Nice peut devenir un calvaire dans de telles conditions. Le soleil ne fait pas tout.

Je ne supporte plus cette vie et je sais très bien que j'ai attendu de l'alcool qu'il "me suicide".

Je sais très bien que je tente juste de masquer l'invivable. Me noyer dans le plaisir du déplaisir.

Comment faire avec toute cette haine que j'ai en moi ?

C'est ça que je ne gère absolument pas.

Pardon de parler en vrac : c'est un con ! Un ignoble con ! Du 1er janvier au 31 décembre, rivé à son ordinateur pour soi-disant bosser.

Moi aussi, je bosse "chez moi". Vous imaginez l'ambiance !!!

Jamais aucune sortie, jamais le moindre plaisir. Rien.

Moi qui suis bonne cuisinière (on m'a dit), je n'ai même plus le gout de cuisiner. Tout est peine perdue avec lui.

Son appart' est dégueulasse mais là aussi, j'arrête de m'escrimer.

C'est un ado en pamoison devant ses deux ados que c'en est répugnant et incompréhensible.

Voilà. Pardon de m'être un peu lachée mais je ne comprends pas ce que je vis... subis. Ca ne correspond à rien.

Je sais ce que c'est que vivre en couple mais là, ça ne ressemble à rien.

Vous savez ce que c'est que d'avoir honte de sa vie ? D'avoir le dégoût de sa vie ? D'en être honteuse tellement elle ne ressemble à rien ?

J'étais heureuse (même alcoolique) mais heureuse, avec des relations amicales, des activités, le sport tous les jours
... J'ai tout perdu à Nice à cause de ce con.

Comment faire pour ne pas me laisser submerger par tant de haine ????????????????????????






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