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si on se soutenait ensemble pour arreter ou garder le controle ?

Par Profil supprimé

239 réponses


Profil supprimé - 16/06/2016 à 12h14

Bonjour

@Arno et Dadoudou

Lors de ma précédente abstinence avant que je replonge (licenciement), après mon sevrage, mon alcoologue m'avait prescrit du Révia.

Ce fut magique !!!

Très rapidement, j'étais devenue totalement indifférente à l'alcool. Mieux, regarder une bouteille d'alcool chez l'épicier où j'allais régulièrement me ravitailler, me dégoûtait et me donnait la nausée.

Demandez à votre médecin... Ca vaut le coup !

C'est quand même beaucoup plus facile que de lutter en permanence.

Moi, j'ai RDV demain matin chez le médecin pour en finir. Au stade où j'en suis arrivée, je n'ai plus du tout le choix.

Et puis, j'ai vraiment hâte de me regarder de nouveau dans une glace...

A plus tard !

PS) Il y a aussi le Baclofène... Renseignez-vous sur Internet. Vous ne tiendrez jamais longtemps en restant "en résistance".

Profil supprimé - 16/06/2016 à 17h23

Bonjour à tous,
Lire vos témoignages, vos échanges me remontent le moral. Vous connaissez l'expression "Toute honte bue"? Elle prend un sens particulier et très fort pour un alcoolique.
Je bois pour oublier que j'ai bu... et ça roule ainsi jour après jour. Bourgeoise, comme on dit, je passe une énergie folle à cacher mon addiction mais je vois bien qu'à force je me perds.
Après des années de questionnement, de honte j'ai enfin pris un RV avec dans un centre. Rv lundi, j'attends beaucoup de ce RV. Je sais que rien ne s'arrangera pas sans volonté, mais je sais aussi que la vonlonté seule ne suffit pas. J'ai besoin d'aide.
Bien à vous tous,

Profil supprimé - 17/06/2016 à 11h08

Bonjour tout le monde,

Tous vos témoignages me donnent vraiment le courage et la motivation pour prendre le taureau par les cornes.
Je bois depuis plus de 20 ans, d'abord de façon festive le we avec les potes puis, petit à petit, seul en fin de soirée et, depuis 3 ans tout seul quasiment tous les soirs.

A 35 ans je me dis que je vaux mieux que ça et qu'il faut que je me prenne en main avant de mal finir.

J'ai donc completement arreter de boire depuis le 10 jours, je compte m'abstenir jusqu'au 16 juillet, date du mariage d'un proche. Je vais essayer de me modérer pour cet evenement.

Puis je verrais en fonction du bilan de ce mois quelles mesures adopter, tolérance zéro ou consommation (trés) limitée.

Dans tous les cas je ne souhaite plus boire "sans soif" et sans raison.

J'espere me tenir à mes objectifs, car je me sens vraiment bien aujourd'hui, plus actif et plus dynamique.

Bon courage à tous.




Profil supprimé - 18/06/2016 à 08h04

Bonjour à tous !

Alors hier, je suis allée chez le médecin et je suis rentrée avec une ordonnance de Valium (pour 3 semaines), des vitamines et une ordonnance d'analyses de sang. Puis j'ai traversé la rue pour prendre RDV au Csapa fixé à mardi prochain pour un suivi psy sur le long terme.

Mais... Il faisait beau et j'ai profité (abusé) de ma dernière journée en terrasse : j'ai bu et bouffé bien au-delà du raisonnable, comme un baroud d'honneur à ma dernière journée débridée.

Nous sommes samedi et à 7h30, j'ai avalé mon 1er cachet de Valium.

En ce 18 juin, commence donc mon sevrage. Je suis descendue tellement bas que je ne peux que remonter.

Dans mon contexte de ma vie de merde actuelle, vu que l'on ne peut changer les gens (mon "compagnon" pour moi), c'est donc moi que je veux changer.

Je veux de nouveau me plaire et être fière de moi. M'occuper de moi. En laissant derrière moi ceux qui m'ont fait du mal.

Je sais qu'il n'y a aucune "bonne" raison de boire. Je sais que j'ai toutes les bonnes raisons d'arrêter.

Voilà où j'en suis. Mon Valium commence à faire son effet...

A plus tard et bon courage à vous tous !

Profil supprimé - 19/06/2016 à 13h47

Bonjour,
J’ai lu ce poste et j’ai eu envie d’y participer aussi.
Je commence par mon témoignage sur les ravages de l’alcool :

Mon compagnon et moi buvons, ensemble, le soir et le week-end en journée. Plusieurs fois nous avons discuté de ce problème mais le soir op un verre.
Puis le samedi 11 juin, après une soirée arrosée, j’ai craqué d’un coup, tout ce que je gardais en moi est sorti. Nous avons discuté entre deux larmes et j’ai dormis dans la chambre d’amis.
Nous sommes devenus passible à notre amour, ce qui nous tenait tant à cœur. Nous étions l’un pour l’autre comme un cadeau après nos mariages décevant. Nous ne nous sommes jamais égueulé, toujours là pour l’autre, un accord parfait, sauf, que nous aimons boire un coup.
L’alcool nous a réunit et nous aura séparé !

Le dimanche nous avons rediscuté, « au lieu de nous séparer, faisons un énorme arrêt ». Je suis rentrée chez moi et le soir j’ai bu et, mis un ravage chez moi …. Puis je me suis écroulé dans le lit comme une « merde ».

Lundi, je suis passé prendre mes affaires et trouver une lettre où un post-it collé : « Je n’ai pas bu hier soir », je lui ai marqué : « La vie est tellement plus belle sans ! »
Depuis, nous ne nous sommes plus revus, plus de contacts … .

L’alcool : nous ne sortons plus, plus d’amis, boire le soir, boire des fois en journée le week-end et excessivement le soir. Finir par ne plus rien pouvoir effectuer car la tête dans les fesses le matin, ne pas prendre le volant en cas d’urgence, avoir honte le matin, honte lors de fêtes ou de repas car alcoolisé je me suis ridiculisée, ne plus faire l’amour … . Ne plus vivre en fait, mais être esclaves !

Prise de conscience, cela fait longtemps. Admettre, çà, c’est plus dure. En parler ? Oula la !

Je n’ai rien bu depuis le 12 juin et je sais que je ne dois absolument pas toucher une seule goute d’alcool, sous peine de redescendre case départ. Boire une seule fois et je sais que je reprendrais très vite mes habitudes, un verre à 17h30 et finir à 3 ou 4 le soir, ivre, manger de trop et finir comme un flan au lit pour un réveil honteux !
Je suis au chômage depuis avril, je suis handicapé par une maladie orpheline et rare, pas d’autre famille qu’une sœur que je ne voie jamais et un fils que j’aime plus que tout. (Je viens d’aborder le sujet avec lui et sa compagne)


Justemoi, parce que ma vie est difficile et que personne ne la vivra à ma place, je ne dois compter que sur moi-même !

"La vie est tellement plus belle sans"

Profil supprimé - 19/06/2016 à 19h41

Bonsoir
C est vrai que c est dur de lutter
Merci pour tes conseils helbronner
La prochaine fois que je vois mon medecin je lui parlerais de revia.
courage a tous

Profil supprimé - 20/06/2016 à 11h09

@Dadoudou

Oui, parle-lui du Révia (d'ailleurs sur ce site, j'ai lu que les responsables du site en parlaient en bien).

Mon médecin, vendredi, m'a parlé d'une autre molécule dont j'ai oublié le nom qui fonctionnait également très bien pour effacer toute envie d'alcool (je ne me rappelle plus du nom et ce n'est pas le Baclofène).

Perso, j'ai essayé le Baclofène : les effets secondaires sont très nombreux et perso, ils m'ont fait peur.

Demain, au CSAPA, et sur les conseils de mon médecin, je vais leur demander de m'aider à rester abstinente avec du Révia auquel je réponds bien.

Imagine : tu n'es plus dans la lutte... Tu n'as plus d'envie... L'alcool te dégoûte. C'est miraculeux.

J'avoue que j'ai malheureusement recraqué suite à mon licenciement et surtout suite à un burnout.

Une fois de plus, il n'y a aucune "bonne" raison de boire... Mais parfois, l'insupportable ne se supporte pas...

Alors, on anesthésie la douleur tout en sachant que l'on ne règle strictement rien avec l'alcool.

Ca devient une "occupation" à plein temps et au fur et à mesure que l'on vide les bouteilles, on vide aussi sa vie de toute raison de la vivre.

Perso, je ne me suis jamais aussi bien sentie que lorsque j'étais sobre.

Malheureusement pour moi, j'ai longtemps exercé une activité créative où il m'arrivait parfois d'être complètement "sèche" de toute idée (j'écrivais).

Alors, j'allais m'acheter une bouteille et tout à coup, les idées fusaient.

J'ai mené bon nombre de projets sous alcool... "Grâce" à l'alcool...

... Genre Gainsbourg...

Profil supprimé - 20/06/2016 à 11h13

Bonjour a tous, retour de vacances, je dois avouer que le retour a été difficile, et je sens que l'alcool es toujours présente dans mon esprit, malgré les 3 ans d'abstinence, j'ai donc été vite retrouvé mon groupe de paroles (Vie Libre), et mercredi hopital G;pompidou, pour de nouveau me faire aider, cette après midi sur la 2 a 14 heures l'emission de Sophie Davant, l'alcool et les femmes, a regarder certainement très interessant, bon courage a vous tous.....amicalement
Maryda

Profil supprimé - 22/06/2016 à 14h25

Bonjour
@Helbronner : comment s est passé ton rdv ?
J ai vu mon medecin ce matin.
Je lui ai demandé du revia mais elle m a dit ne pas etre competente pour les addictions et ne pas vouloir me prescrire un medicament sans suivi global.
J ai donc pris rdv dans un centre specialisé jeudi apres midi.
Je vais devoir poser mon apres midi mais pas d autre choix car il n y a pas de consultation compatible avec mes horaires de bureau.
J ai hate...j ai besoin d aide car malgré la volonté je n arrive pas a me contenter d un verre...
Nouvelle etape donc !
Courage a vous

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