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si on se soutenait ensemble pour arreter ou garder le controle ?

Par Profil supprimé

239 réponses


Profil supprimé - 22/06/2016 à 20h27

Pas d'alcool depuis le 28 Mai... Ca se passe bien avec juste 1 Seresta le soir
Bon courage à tous happy

Profil supprimé - 23/06/2016 à 19h18

Bonjour à tous...

Et réponse @Dadoudou...

Alors, j'ai vu mon médecin vendredi dernier qui a été d'une écoute et d'une compréhension exceptionnelle.

J'en suis sortie avec des vitamines, du magnésium et du Valium (pour 3 semaines) pour préserver mon sevrage de tout risque de Délirium et autres catastrophes.

Elle m'a envoyée direct au CSAPA qui, par chance ou inadvertance se situe tout juste en face de son cabinet.

Galvanisée, j'y suis allée immédiatement en sortant ne me faisant pas trop d'illusions pour obtenir un RDV et là, ô miracle, à la faveur d'un désistement, je bénéficie d'un RDV dans cette structure annexée au CHU de Nice (mon lieu d'habitation) mardi 21 juin... Avant-hier donc.

J'y ai été formidablement reçue par un médecin alcoologue. Très à l'écoute de mon présent et de mon passé. Sans le moindre jugement. En parfaite empathie.

Je lui ai parlé du Révia dont j'ai parlé ici-même et des effets miraculeux qu'il avait eusur moi : indifférence à l'alcool.

Il m'en a prescrit une boîte pour 28 jours de traitement.

Mais, on peut être tellement con quand on est alcoolo...

... J'étais si heureuse d'avoir été prise en considération depuis si longtemps face à mon problème que... Je suis allée me réconforter au bar pour "fêter" le fait d'avoir été entendue, comprise et respectée.

Malheur !

Et depuis mes ordonnances entre vendredi dernier chez mon médecin traitant et mardi au CSAPA, je n'ai pas laché le goulot.

J'ai une palanquée d'analyses à subir...

... Avant mon prochain RDV au CSAPA le 5 juillet prochain.

Mon "compagnon" prend en considération mes efforts démesurés pour combattre le dragon mais n'y participe aucunement.

Non... Mes rechutes, car je suis en plein dedans sans savoir ce qui pourrait m'en sortir, lui servent sans aucun doute pour me maintenir sous son emprise.

Sauf que pour le moment, j'ai sévèrement diminué la dose, que je bosse, que je ne fais plus de crises, que je ne lui demande plus rien...

...Que je me fous de tout... A part mon boulot, ma petite chienne, mes zones de respiration où je ne lui dois strictement plus rien... Et basta !

Si parmi l'assistance, quelqu'un a la possibilité et/ou l'envie de visiter Nice, ce serait un vrai bonheur pour moi...

Chaque matin, je me fais le pari d'arrêter l'alcool... Les médecins m'ont fourni les bonnes armes.

Je vis juste avec un con.







Profil supprimé - 24/06/2016 à 13h04

Bonjour
Je suis nouvelle sur le fil de discussion et à travers vos messages, je me reconnais tellement !
Perso, j'ai été toxicomane pendant environ 15 ans. Je m'en suis sortie grâce aux traitements de substitution mais malheureusement j'ai basculé dans l'alcool depuis maintenant 16 ans avec des périodes d'abstinence, ou de contrôle ou au fond du goulot.
Après 4 mois d'abstinence heureuse et sereine, j'ai recommencé à consommer de temps en temps, Je reprenais la non consommation aidée par un médicament antagoniste. Puis de temps en temps est devenu souvent, puis très souvent puis tous les jours; Bref, vous savez comment on rechute.
Aujourd'hui je considère que j'ai rechuté et ce, depuis un mois.
Je vois mon psychiatre addictologue tout à l'heure, je ne veux pas continuer dans cette voie que je connais par cœur. J'espère que nous trouverons une solution rapidement.
Je vis seule, je n'ai pas d'enfant, ne travaille pas et c'est pas évident de faire face à la solitude et de se motiver même si j'ai autour de moi des amis qui connaissent mon problème et évitent de me présenter à boire..
Comme beaucoup d'entre vous, je suis ultra sensible je gère très mal mes émotions négatives. Je n'arrive plus à appliquer les outils qu'on m'a donné. J'espère que mon médecin sera sensible à mon inquiétude...

Profil supprimé - 24/06/2016 à 14h38

@hellbroner
Courage...
Tu as replongé comme bcp de nous et comme moi.
Tu vas y arriver.
Ca prendra juste le temps qu il faut.
Question : tu prends le Revia mais tu continue de boire encore ?
Tu n es pas seule....
Courage

Profil supprimé - 24/06/2016 à 18h46

Bonsoir tout le monde !

Un coucou particulier à Dadoudou !

Rho ma pauvre ! Depuis mon RDV chez mon médecin traitant vendredi dernier puis chez l'addictologue mardi matin... Je n'ai pas lâché le goulot !!!!!

Enfin, j'ai très nettement diminué ma dose quand même. Mais je picole toujours...

Non, je n'ai pas commencé le Révia (que j'ai acheté) mais on doit seulement le prendre quand on a terminé son sevrage sous Benzodiazépines. Du Valium pour moi.

Je connais la raison du pourquoi c'est aussi difficile pour moi.

Et mon addictologue l'a aussi parfaitement compris.

J'ai RDV le 5 juillet avec à 10 h, un entretien psy suivi d'un entretien avec l'addictologue à 11 au CSAPA.

Hier soir, mon "compagnon" m'a surprise alors que je m'étais acheté un 1/4 de Rosé au supermarché.

J'ai vu son regard accusateur. Comme d'habitude.

Il n'a pas la moindre empathie.

Il ne connait strictement rien à notre problème et se veut moralisateur alors qu'il fume comme un pompier sans n'être jamais parvenu à se sevrer.

(Ce que moi j'ai réussi au niveau tabac, il y a 25 ans).

Hier soir, après sa découverte de mon 1/4 de Rosé, nous avons échangé des mails (une cloison nous sépare...) et je lui ai demandé d'être présent à mon prochain RDV avec mon addictologue le 5 juillet prochain. J'ai reçu pour toute réponse : "OK".

Je ne lui rappellerai pas ce RDV.

S'il vient, je pense qu'il va se faire recadrer par rapport à son attitude complètement inapproprié.

Je ne demande pas grand' chose : juste de la compréhension, du partage, de l'encouragement.

Mais il est trop con avec son QI de 140 qui sert à rien et son manque total d'empathie.

Je ne sais pas comment je vais pouvoir trouver ma motivation à arrêter l'alcool malgré ce que j'ai mis en place.

Je suis beaucoup trop seule dans ma vie de merde.

Je ne suis qu'une boule de colère, de haine et de rancoeur.

J'aimerais tellement qu'il se prenne une grande baffe le 5 juillet par mon addictologue qui a parfaitement compris son influence totalement toxique vis-à-vis de mon problème...

... Qui est aussi le sien, maintenant, à force de ne pas entendre mes rages de désespoir...

J'avais parfaitement réussi mon dernier sevrage (4 ans) malgré un licenciement, une terrible rupture sentimentale...

... Mais là, je n'y arrive pas

S'il y a un modérateur dans la salle pouvant m'aider à comprendre...

... Moi, j'ai compris, que mon poison, en plus de l'alcool, c'est lui... qui me l'instille... Ca lui permet de se croire "supérieur".

Et ne me donnez surtout pas le conseil de le quitter : je n'en n'ai malheureusement aucunement les moyens.

Je passe mes journées du matin au soir emplie de haine et de dégoût.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour ce débordement...

... Je resterais sur la parole si sage des Shadocks : "s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y avait pas de problème".

Je vous embrasse tous...



Profil supprimé - 30/06/2016 à 22h04

Bonsoir tout le monde

J ai eu mon rdv au Csapa cet apres midi.
J y ai ete tres bien accueillie par une infirmiere.
J ai mon prochain rdv vendredi prochain avec un medecin.
Hier soir j ai bu une bouteille de vin j ai pas reussi a m arreter...
Ce soir pas d alcool...
je pense bien a vous et particulierement a toi Evelyne


Profil supprimé - 01/07/2016 à 22h31

Bonsoir
Il est 22h30 et je n ai pas bu
J en ai pourtant envie d autant que c est le we...mais j ai peur de vider la bouteille.
C est la premiere fois que je ne bois pas parce que ca me fait peur !
Au csapa hier elle m a conseillé d acheter des 1/2 bouteilles.
J en ai acheté une, mais j ai peur d avoir envie de plus si je commence...

Profil supprimé - 02/07/2016 à 13h02

Bonjour tout le monde !

@Dadoudou : comme je te comprends ! Juste après mon 1er RDV au Csapa, j'étais tellement contente de l'accueil qui m'avait été réservé que je suis allée "fêter" ça en terrasse avec un bon Rosé bien frais (un pichet de 50 cl, en fait).

Puis, après 24 h d'abstinence, j'ai replongé.

Puis, je me suis fixé une date : lundi 27 juin 2016.

Depuis cette date (6 jours), je n'ai pas touché une seule goutte d'alcool.

Je suis un peu fatiguée par le Valium mais j'ai aussi changé mes habitudes de vie : je mange très tôt le midi comme le soir pour barrer la route à "l'heure de l'apéro".

Après avoir mangé, mon flash alcool disparaît tout seul.

Il faut que tu te fixe une date d'arrêt d'alcool.

C'est le plus difficile. Je ne te cache pas que j'avais prémédité ma date d'arrêt et que la veille, soit dimanche dernier, j'ai picolé toute la journée... Une murge internationale !

Une sorte d'adieu à l'alcool.

J'ai aussi revu mon emploi du temps... Je reprends plaisir à sortir... A m'occuper de moi et surtout, je suis d'une zénitude absolue.

Le 5 juillet, j'ai mon second RDV au Csapa avec une psychologue et dans l'heure suivante, mon addictologue.

Mon sevrage sera terminé. Je pourrai attaque le Révia.

Voili ! Je vais bien.

Bises à tout le monde et courage à tous et à chacun !

Evelyne

Profil supprimé - 06/07/2016 à 00h13

Bonsoir à tous

Je viens de démarrer mon traitement suite à mon rendez-vous chez l'adictologue .je prends juste du baclofene 10mg 3/jour aujourd'hui 4 whisky à midi et 5 ce soir aucun effet pour le moment mais c'est le premier jour .pas d'antidépresseurs je ne souhaite pas me medicamenter car j'ai pris de la paroxetine pendant 1 ans et j'ai eu du mal à m'en séparer. Je vous dis quoi demain !

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