Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour les consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

si on se soutenait ensemble pour arreter ou garder le controle ?

Par Profil supprimé

239 réponses


patricem - 10/08/2016 à 11h25

@chatchat

Bonjour,

Vu la consommation, je vous conseillerais quand même d'aller voir un médecin pour faire un bilan de santé (triglycérides, gamma gt, cep). Après, oui, il est possible de s'en sortir seul mais les premiers jours vont être durs (cela dépend des gens mais moi, c'est insomnie, sueurs et mains tremblantes) et il est important de revenir "à la normale" le plus vite possible. Et peut-être de profiter de le faire pendant quelques jours de vacances histoire de ne pas ajouter le stress du boulot à celui du sevrage.

Dans mon cas de figure, le médecin m'a prescrit des somnifères la première semaine pour aider à dormir et du valium les deux premières semaines pour diminuer les sensations de manque physique. Au début, je le consultais toutes les semaines. Maintenant, on espace et il ne me reste qu'un antidépresseur le soir (dont l'utilité me semble discutable) et de l'espéral, comme "motivation" pour ne rien reboire. Je compte bien me débarrasser de ces deux médicaments dès que possible.

Et bien entendu, plus une goute d'alcool à la maison, même pour faire la cuisine... Et plus d'alcool du tout même lors des sorties/soirées/etc. Il est peut-être possible plus tard de revenir à une consommation occasionnelle, même si j'en doute, mais en tout cas, pas pendant les premiers temps.

Je n'en suis qu'à deux mois et demi, on verra ce que cela donne. Et la prise de sang initiale servira plus tard pour comparer l'évolution du métabolisme depuis le début (cela, c'est prévu en septembre), si possible positive blunk

Courage !

Profil supprimé - 11/08/2016 à 08h16

Bonjour jour 2
Hier je n'ai bu qu'un verre de rose a la place de mon demi litre de whisky je me trouve bête d'avoir bu ce verre mais bon c'est fait tant pis .
j’espère qu'aujourd'hui sera sans alcool on verras bien .
je m'accroche et lis tout ce que je peux sur ce fléau si on connais l'ennemi on est plus fort ?

Profil supprimé - 09/10/2016 à 23h11

bonsoir à vous, je suis nouvelle dans votre conversation, je vous salue tous.

Ca fait un bon moment que j'essaye d'arrêter et je me dis qu'il y a bien moyen puisque certains y sont arrivés.

Moi, par contre, j'arrive à arrêter 1 semaine ou 2, et lorsque je pense être sortie d'affaire et avoir enfin réussi, c'est plus fort que moi et je replonge de plus belle pour plus longtemps et j'en suis malade, je perds toute ma raison. Mon médecin ne m'aide pas vraiment, ça fait 3 ans que je lui en parle.

Aujourd'hui, je suis abstinente depuis 3 jours après une énorme cuite de 6 jours (2 bouteilles de vin par jours), j'étais comme morte et je me sens vraiment mal, je marche même au ralenti.

Je n'en peux plus l'alcool me tue, je ne veux plus boire du tout, comment éviter ces grandes rechutes mortelles ??? J'espère que j'aurai une solution avant qu'il ne soit trop tard !!!

Demain c'est mon 4ème jour de paix, j'ai fais des jus de légumes, des salades des bains de soleil (je suis sur une ïle), je profite pour recoller les pots cassés que l'alcool m'a causé, comment ne pas reprendre à tout prix ?? J'ai pas envie de choper une maladie grave (si je ne l'ai pas encore lol)

Merci de lire mon histoire et bonne réussite de tout cœur avec vous ! Je vais lire ce fil depuis le début car j'apprécie bien le nombre de réponse, à bientôt !!





Profil supprimé - 10/10/2016 à 12h43

Bonjour Mayomi Je te comprends tout à fait et le seul médicament qui guerri de l'alcoolo dépendance c'est le baclofène je t'invite à en parler avec ton medecin traitant ensuite si tu n'as pas de bon résultat prend rendez-nous chez un addictologue mais demande uniquement du baclofene pas de selincro .ensuite demande à ton médecin traitant une prise de sang afin de faire un bilan de ton etat de santé et je t'invite à venir sur notre forum ou tu trouveras des réponses à tes questions tu pourras aussi en t'inscrivant poser tes questions moi je buvais un minimum de 10 whisky par jour et des whisky de 6cl chacun soit une grosse dose d'alcool pur et après avoir démarré le baclofène en trois mois et 170mg/jour je suis indifférent à l'alcool depuis maintenant 10 jours.rejoins nous Et tu trouveras aussi des vidéos de l'association baclofène sur YouTube et je t'invite à lire le livre le dernier verre de mr Olivier ameisen c'est la personne qui a découvert ce remède contre l'alcool et c'est un vrai bonheur. Au plaisir de te lire Nono59

Profil supprimé - 10/10/2016 à 19h52

Bonjour à tous !

Je suis intervenue pour la première fois ici en mai dernier... Pleine d'espoir, de volonté, d'enthousiasme... Prise en charge par un CSAPA à Nice, mon lieu de résidence qui fait un travail admirable.

Malheureusement, je rencontre un problème de couple insoluble : je "vis" avec un dépressif qui ne veut absolument pas le reconnaître.

Notre "couple" ou plutôt cohabitation est aujourd'hui pulvérisée.

Je ne tiens plus à parler de lui. Le sujet m'est devenu totalement inintéressant.

Il se confine dans sa dépression où il m'a entraînée depuis un an... m'entraînant moi-même dans un alcoolisme aigü qui lui a bien rendu service pour m'accabler sans jamais se remettre en cause, lui et ses failles.

Après moults tentatives d'arrêter l'alcool, de replonger, de tenter de juguler, de dépasser les limites de plus belle... sans aucun résultat...

... Ma décision est prise : je me fais hospitaliser au Centre d'addictologie de l'Hôpital Larchet de Nice.

Après avoir procrastiné pendant des mois, près d'un an... Sans mutuelle... alors que le prix de journée est de 1 400 €... J'ai tout à coup accéléré très fortement la manoeuvre : mercredi dernier : visite à mon alcoologue qui a constaté que j'étais à bout...

Dès le lendemain, visite à l'assistante sociale du même CSAPA... Problème : je n'avais pas de mutuelle.

Je suis très loin d'être fortunée mais je n'ai pas hésité : dès vendredi, j'ai constitué mon dossier mutualiste.

Du coup, mon assistante sociale étant absente pour 15 jours, j'ai pris d'urgence un nouveau RDV avec mon addictologue demain matin afin de synchroniser mon entrée à l'hôpital et la mise en place de ma mutuelle (sans délai de carence, ce qui est primordial.

A noter que je travaille à mon compte et que j'ai aussi ça à gérer. Toujours un problème de synchronisation.

Bref, après avoir longuement réfléchi à tout ça, je souhaite me faire hospitaliser vers le 5 novembre (je dois gérer mes sous auprès de mes clients)...

Je vais donc m'"offrir" 15 jours de tranquillité absolue sans portable ni Internet. Juste avec une pile de bouquins et ma participation aux multiples activités que propose ce centre hospitalier.

Je n'ai absolument rien dit à l'autre con (mon "compagnon" qui à mon avis, a autant besoin de soins que moi).

Je Ne sais d'ailleurs pas ce que je vais lui dire quand j'aurai mon bagage à la main.

Si vous avez des idées, je suis preneuse.

Cette fois-ci, ma vie avec ce dépressif chronique n'est plus du tout vivable et m'empêche d'être capable de mener un sevrage sans passer par l'hospitalisation.

Mine de rien en 48 heures, j'ai vachement progressé et je suis fière de moi.

Il est incapable de m'aider, de me comprendre, de me soutenir... Juste de m'accuser, de me montrer du doigt...

... De me rejeter.

Je me réjouis de me sortir de cet enfer car avec lui, je n'y parviendrai jamais.

15 jours de "vacances" avec zéro contact avec ce pauvre con.

J'ai hâte...

Merci de m'avoir lue.

Evelyne



...

Profil supprimé - 11/10/2016 à 18h50

Bonsoir tout le monde !

Nono59, je te remercie pour tes conseils qui ont vraiment l'air de fonctionner (j'étais sur le forum baclofène). Félicitation pour tes 10 jours, et aujourd'hui ça fait 12 !!

J'ai une ordonnance pour un bilan de santé et ensuite je parlerais à mon médecin.

Demain 6ème jour, je me sens bien mais je sais que l'alcool est traitre !

Bonne santé et bonne réussite à tous !!!!

Profil supprimé - 11/10/2016 à 22h50

Et beh helbronner, tu n'es pas tendre avec un gars qui est malade , dépressif même , il doit avoir bien du mal à se gérer tout seul.

Sinon , c'est bien que tu fasses une cure et faire un break du coup, c'est surement le bon choix, et durant ta cure tu vas avoir beaucoup de soutien et un suivi aussi.

Donc bon courage et bonne lecture aussi, j'adore bouquiner aussi.

Allez courage à tout le monde.

Pat

Profil supprimé - 12/10/2016 à 12h49

Mayomi,

Je suis très très content d'entendre ça n'hésites pas à en parler autour de toi pour aider à ton tour une personne en difficulté. Je tiens à remercier le modérateur du site alcool info pour m'avoir permis d'en parler. Moi je suis toujours indifférent à l'alcool je revis chaque jour un peu plus.
Bon courage

Profil supprimé - 14/10/2016 à 03h44

Et bien voilà !

Je rentre donc à l'hôpital le mardi 8 novembre à 10 heures et pour en avoir longuement parlé avec mon addictologue et ma psy, je pense, non je suis sûre, prolonger ma cure sur un mois, ce qui est tout à fait possible, m'a-t-on dit.

J'ai vraiment besoin d'une vraie coupure et 15 jours me semblent bien court.

Je suis si épuisée nerveusement, moralement... Je compte bien m'offrir un vrai break après l'année de merde que j'ai passée.

J'ai raconté à mon "compagnon" que j'avais décroché un CDD à Paris. Pas de réaction.

Je m'en fous. Ca va "nous" faire un super break sans compter que je vais laisser mon téléphone portable à la maison.

Et au bout d'un mois, je compte bien réapparaître métamorphosée.

Voilà : j'ai hâte de préparer mon bagage et d'y être.

Un mois rien que pour ma gueule, moi qui n'ai jamais pris un jour de vacances depuis août 2009 et qui "vit" confinée avec ce pauvre dingue dépressif : en 2016, on est sorti 4 fois tous les deux... pour faire des courses...

Il va se retrouver archi-seul, sans aucune nouvelle de ma part. Ca lui provoquera peut-être le déclic pour réaliser à quel point il mène une vie de con.

Précision : il travaille à domicile et ne sort jamais, juste pour aller en courses (je ne fais plus rien : à force de tout donner et ne jamais rien recevoir en retour ===> ras le bol qui m'a fait plonger dans l'alcool).

Je suis vraiment heureuse de ma ferme décision et de ce break d'une vie "invivable" comme l'ont bien compris les personnes qui s'occupent de moi au CSAPA.

J'ai l'impression de partir en vacances. Il y a plein de gens qui vont s'occuper de moi, plein d'activités, je vais pouvoir parler... Ca va me changer de mon connard qui ne décroche pas un mot de la journée.

Quand je rentrerai, j'ai bien l'intention de protéger ce trésor que j'aurai acquis.

Je compte les jours... happy happy happy

Voilà les gens où j'en suis. Je n'aurais jamais cru en arriver là mais c'est une vraie nécessité pour rompre au propre comme au figuré cette vie de merde insupportable.

Répondre au fil Retour