Bonjour,
Je cherche des personnes motivées pour échanger quotidiennement sur l'arrêt de nos consommations sans jugement si rechute.
Un J moins 1.
J'ai vidé deux bouteilles de bière dans mes toilettes en rentrant du travail.
Bonjour,
Je cherche des personnes motivées pour échanger quotidiennement sur l'arrêt de nos consommations sans jugement si rechute.
Un J moins 1.
J'ai vidé deux bouteilles de bière dans mes toilettes en rentrant du travail.
Par ewe41
21/10/2025 à 23:19
Je suis dans le même cas mais je me rend compte que passer une certaine heure je bois en cachette, je ne veux plus de ca...
Par Djodjoz11
22/10/2025 à 18:27
Bonjour,
Je suis allé voir mon psy car je suis tombé dans l’alcoolisme. Je buvais en cachette, seul. Plutôt dès la fin d’après midi jusqu'au soir quand ma femme n’étais pas là, quand elle découchait. Je buvais meme quand j'étais seul avec ma fille de 5ans en ayant pas conscience que si je devais l'emmener en voiture, par exemple aux urgences, ça allait etre compliqué.
Le problème en buvant seul, c’est que je n'avais aucune limite, aucun garde fou. Il m’en fallait toujours plus. J’avais aucun esprit de satiété. Le psy m’a dis qu'il fallait jamais boire seul car on ne sent rend pas compte et surtout que dans ma famille, on est tous alcoolique donc ça n'aide pas.
Bef, il m’a donné du balcofene. Un matin et un soir. Les premiers jours, ça a été super dur car en effet, a partir de midi, j'avais trop envie de boire. Donc celui du matin, je l'ai décalé a midi et depuis trois semaines, je n’ai pas touché a une goutte d’alcool. Quelques fois, j'ai envie mais sans plus. Quand j’ai envie, je m’occupe l'esprit, je bois de l'eau et je mange quelques chose de sucré. Bref, je revois mon psy fin du mois et je pense qu'il m’augmentera la dose car je trouve que cest trop limité quand même.
Arrêté seul l’alcool, je pense que c'est possible mais avec une aide médicamenteuse. Sans ça, c'est, a mon sens, beaucoup trop compliqué. En effet, l’alcool agit comme un anti depresseur donc un médicament. En étant accroc, c’est difficile de décrocher. Je ne dis pas que je ne buvrais plus mais pas en ce moment et plus jamais seul.
N’avoir plus mal a la tete le matin, ne plus ce dire qu'il faut que je passe au magasin pour m’acheter ma drogue et me dire aussi comment la faire disparaître et surtout etre soulagé d’etre vraiment présent quand je suis seul avec ma fille.
Enfin voilà, le chemin est dur, long mais il en vaut la peine ;-)
Par Anonyme
23/10/2025 à 17:09
Bonjour,
Premier post sur ce fil. J'ai 56 ans et j'ai toujours eu un problème avec l'alcool. Quand je commence, je ne m'arrête plus. Mon 1er conjoint ne buvant pas, les années passées avec lui étaient des années sobres. J'ai rechuté avec mon 2ème conjoint, on buvait ensemble du vin rouge. Je ne sais plus en quelle quantité. Heureusement , il m'a quittée.
Depuis le COVID, c'est une bouteille de blanc par jour. J'ai fait 2 ou 3 "dry january" pour me donner bonne conscience.
Depuis le début d'année, j'ai certainement essayé d'arrêter une trentaine de fois, mais je replonge toujours. Souvent le premier verre après 18h.
Ce dimanche 19, dernier verre de vin à 15 heures. Et c'est un jour à la fois ! Je crois que je bois pour oublier mon mal-être. C'est tellement facile et rapide de sentir bien après quelques verres.
De temps en temps, une petite voix me dit : "vas-y, tu as fait 3 jours sans alcool, fais-toi plaisir". C'est difficile...
Mais chaque jour sans alcool est une victoire. Je me pèse chaque jour car on peut rapidement 1 ou 2 kg.
Bon courage à tous, et rappelons-nous que la chute n'est pas un échec, l'échec est de ne pas se relever.
Par Djodjoz11
23/10/2025 à 19:05
La petite voix est terrible. Il ne faut jamais l’écouter et même il faut lui répondre du genre "lâche moi, je ne céderai pas a ta tentation!!!".
Ce que je fais aussi, si l'envie est vraiment super forte, je bois de l’eau ou un jus puis après je mange un truc que j’aime (tout sauf du salé) et je me dis : "je ne bois pas aujourd’hui mais peut etre demain". Et bien sur, le lendemain, je me redis la meme chose.
Après, ça passe car cette envie ne dure pas longtemps. Il faut etre plus fort qu’elle et surtout il ne faut pas s’imaginer entrain de boire aussi : ça n’apporte que le renforcement de l’envie!!!
Par cherchetrouve
24/10/2025 à 08:03
Bonjour, j'ai déjà publié sur ce forum... Puis malheureusement, j'ai lâché l'affaire. J'ai 30 ans et je suis maman de deux enfants. J'ai commencé à consommer de manière régulière pendant la COVID.... Puis je n'ai plus jamais réussi a m'arrêter. La consommation grandit, jusqu'à ne plus vraiment savoir la quantité que je peux ingérer ! Je suis actuellement en congés avec mes enfants, et c'est très dure pour moi : je suis à la maison et la tentation est trop trop grande. Parfois je me dit que si il y a un problème, une urgence, je ne suis même pas capable de pouvoir les transporter. Ma conso commence déjà a 9h le matin, verre après verre. Je pense que mon mari le sait, mais ne me dis rien. Je le sens, il s'inquiète vraiment. Je dois dire que je m'inquiète beaucoup aussi. J'aimerais tellement lui en parler, et ne pas être seule face à ça. J'ai peur de le décevoir! J'ai très mal dormi, je veux arrêter, je veux me sentir bien, me souvenir de ce que je fait, de ce je dis, avoir un teint agréable, et perdre ces petits kilos superflus rempli d'alcool. Je suis très anxieuse d'arrêter, je me dis que je vais m'ennuyer, que je vais craquer, que le temps sera long. C'est carrément devenu un carburant. Ce matin, au réveil, je tremble des mains, comme chaque jour. Je pense déjà au verre que je vais pouvoir boire dans qq heures. J'en arrive même à me dire : habille toi, et jette tout dans l'évier, prend ton courage, et parle. Cette fois, j'ai envie d'y arriver !
Par Anonyme
26/10/2025 à 09:37
Bonjour à tous,
@ cherchetrouve : parle à ton mari, tu penses qu'il sait. Certainement qu'il n'ose pas aborder le sujet. Si tu n'arrives pas à lui parler, écris-lui. Ton message m'a interpelé, je ne sais pour quelle raison ! Courage à toi !
En ce qui me concerne, j'ai bu mardi soir une bouteille de 37,5 cl de vin rouge, et vendredi soir, une bouteille de 75 cl, toujours du vin rouge.
Mais je suis fière de cette semaine écoulée. J'ai fait bcp d'efforts, et j'espère continuer comme cela.
Courage à tous !
Par cherchetrouve
29/10/2025 à 07:21
Bonjour Anonyme.
Merci pour ton message. Je n'avais pas vu d'alcool depuis mon message... Mais hier soir, j'étais seule et j'ai craqué : une bouteille de vin rouge !
Je me remets sur le bon chemin des aujourd'hui. Je me fais opérer vendredi, et mon hygiène de vie doit être irréprochable. Je suis toujours motivée malgres l'écart que je regrette déjà ! Je bois des quantités d'eau et de tisanes à la place. C'est bête, mais en quelques jours, j'avais déjà vu des améliorations : le teint plus lumineux, moins ballonné... Les effets de la sobriété sont pas mal hihi.
Courage
Par Kitache
29/10/2025 à 21:13
Bonjour,
Je cherche aussi à me débarrasser de ce vieil ami toxique. Trop de temps consacré chaque jour à me caler le cerveau dans le brouillard de 18 heures à pas d'heure, pour oublier le monde et anesthésier les angoisses. Des années d'excès mais toujours aucune dépendance physique : "j'arrête quand je veux" un jour, deux jours... voire plus, de plus en plus rarement... avant d'y refoncer tête baissée en augmentant doucement mais sûrement les doses.
C'est bêtement la trouille qui m'a fait arrêter il y a une semaine tout pile, le 22/10. Un matin trop habituel de lendemain de cuite solitaire. Une trop vague gueule de bois, et puis la prise de conscience de la dose massive que j'avais ingérée la veille quand mes yeux se sont posés par accident sur les cadavres des bières consommées, le degré d'alcool indiqué. J'ai pensé à mon foie et son éventuel martyre, que la médecine dit silencieux. Depuis je tourne à l'eau, et je me remplis de nourriture à l'heure de l'apéro pour chasser le vide.
Aucun bénéfice ressenti pour l'instant, aucun symptôme non plus. D'habitude j'essaie de me remettre sérieusement au sport quand "cette fois, j'arrête". Là je ne me suis mis aucune pression ni objectif, sinon le mantra de l'abstinence. Du coup j'en reste au statu quo : la même vague déprime, le même mauvais sommeil, la même apathie. Je n'ai même pas le sentiment de réussir à "tenir" jour après jour, mais d'être tellement fatiguée de tout que même boire me fatiguerait.
Je sais que la trouille, comme toute motivation, n'a qu'un temps, que le démon est aux aguets, la facilité aussi. Je risque de craquer demain car je voyage, et les voyages m'angoissent. Je vais essayer de ne pas craquer. Ce n'est qu'un voyage.
Courage à vous tous, surtout vous qui devez arrêter pour raisons de santé.
Par Hannah0308
30/10/2025 à 18:08
Je suis motivée pour qu'on se sert les coudes. J'avais pensé aller aux AA de ma ville mais trop peur d'être reconnue.
Se faire aider pour arrêter de consommer est souvent nécessaire.
Se faire aider pour arrêter de consommer est souvent nécessaire.