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Bonjour à tous, Bienvenue à Jour 1, et bonjour à toi Helen! Contente d'avoir de tes nouvelles en venant ici ce matin. J'espère que nous en aurons des autres rapidement.

Helen, peut-être que tu es en train d'accepter doucement...? C'est énorme, en plus si tu n'as même pas apprécié, c'est peut être le moment. Ici j'ai évoqué plusieurs fois ce sentiment d'avoir "déposé les armes", c'est bien ça le ressenti. Plus d'épuisement, de torture psychique, de lutte contre soi-même, à courir après une prétendue modération idéale que je n'atteindrai jamais. A combattre une culpabilité qui gagne toujours.

Tu ne sais pas si tu vas y arriver, et c'est bien normal. Ne te pose même pas la question. La démarche d'un jour après l'autre, franchement ca marche. Pas de trop gros enjeu. Pas de montagne infranchissable. Et je n'ai jamais fréquenté les AA. C'est juste mon ressenti sur les petits trucs mentaux pour y arriver.

JOUR1, bravo pour ta démarche!!!!

Quelle belle prise de conscience. Je me reconnais dans ce que tu racontes, ce côté "bon vivant festif" qui n'est plus du tout drôle à un moment....

Je vais juste tenter de te donner ma modeste expérience en ce qui concerne tes deux questions:

"Comment gérer la pression sociale ?
Avez vous déjà fait cette démarche ?
Comment l'ont pris vos "amis festifs" ? (Car mes amis ne comprendront jamais ma démarche)"

Pression sociale: le premier mois j'ai refusé toutes les invitations, je me suis inventée malade pour 2 gros anniversaires (les 50 ans de quelqu'un de très proche notamment....(et je n'en suis pas morte). Ensuite j'ai commencé par des diners assez calmes, et maintenant ce n'est plus un sujet. Je vais même dans les fiestas. J'amène MA boisson, je me sers dans des verres à vin, et ca passe comme une lettre à la poste. Je pars juste un peu plus tôt quand je sens que tout le monde est bien fumé, ou que la soirée bascule vers quelque-chose que je ne peux pas encaisser (drogues).

Pour les amis festifs, il y a de tout: pour la grande majorité, je suscite l'admiration, et les retours sont hyper positifs. Ca ouvre des conversations passionnantes, car au fond BEAUCOUP de monde se questionne sur sa conso, et n'ayant pas le profil attendu (comme s'il y en avait un), cela amène peut être chacun à regarder les choses avec un peu de nuance, et au moins à ne pas être manichéen.

Néanmoins, je ne vais pas mentir, avec certains amis d'excès, c'est plus difficile. On ne comprend pas ma démarche (parce qu'on n'a pas envie de la comprendre peut être), elle est perçue comme trop radicale. Mais pour le coup, je n'en ai plus rien à faire. Je me concentre sur ceux qui comprennent, je n'attends rien des autres. Peut être que ces amitiés étaient ce qu'elles devaient être: des amitiés de bringue. Et rien d'autre. Les gens qui t'aiment pour ce que tu es VRAIMENT resteront, fais moi confiance. Ce qui compte c'est toi. Et vu ce que tu as écrit: TU SAIS ce qui est bon pour toi.

Voilà ma petite expérience. Pour le bilan plus général. 

Je n'ai pas peur de le dire: L'arrêt de l'alcool a changé ma vie à tout juste 40 ans.

Je me suis rencontrée à nouveau, je n'ai pas été aussi heureuse depuis l'enfance. Je suis en train de monter ma boite, et je n'ai plus peur de grand chose...Je sais qu'il faudra rester sur mes gardes, mais mon dieu, quelle renaissance!

3 mois, 26 jours aujourd'hui.

Bonjour à tous 

J espère que vous allez le mieux possible 

De mon côté 10 jours compliqués

J ai fait une decompensation respiratoire.  24h aux urgences pour être mis sous oxygène puis au repos à la maison 

J ai complètement craqué pendant ces 10 jours. Avec son lot de Black out et cette honte qui ne me quitte pas et ces mensonges pour me sortir de la situation 

Comme vous l avez compris je suis dans une phase très descendante et je t ai du mal à me remobiliser 

C est vraiment très compliqué 

A très vite 

Passez un bon week-en   

Bonjour à tout le monde!

Il est très difficile pour moi d'arrêter la consommation d'alcool. J'en suis à au moins 2 bouteilles par semaine (que je bois en 1h ou 2h à chaque fois) et malgré des consultations chez le médecin, cela n'a rien donné. On m'a prescrit des anxiolytiques, du Xanax ensuite mais j'ai arrêté tout cela.
J'ai réussi à diminuer pendant quelques mois mais je sens que je commence à reprendre un mauvais rythme...
Pendant ces quelques mois où j'ai réduit ma consommation, j'ai pu perdre au moins 10 kilos.

À ce jour, malgré ma prise de conscience et ma motivation, je ne parviens pas à m'empêcher de prendre une bouteille de vin lorsque je fais mes courses. Je culpabilise évidemment le soir ou la nuit, je dors mal et je me promets chaque lendemain de ne plus recommencer. En vain.

Bonne soirée à tous! 

Bonjour,

j'aimerai moi aussi partager mon experience.

J' ai toujours eu un problème avec l alcool mais depuis 2 an et demi c'est devenu un vrai problème.

J' ai réussi a peu prés a faire 6 mois d abstinence et depuis janvier j’étais sur une consommation plus ou moins raisonnée.(je craquais parfois en cachant des verres que je buvais en plus)

La semaine dernière j'ai acheté de l alcool en cachette et ma femme l'a découvert.

je suis en train de la perdre et de perdre mes enfants.

J'ai décider de faire une poste cure. Et plus ou moins de l hôpital de jour.

depuis une semaine je n'ai bu qu'une fois pour me testé et je me suis rendu compte quand réalité je n'arrive pas a contrôler ma consommation. (j'ai pu 3 bière ce jour la )

je suis a J2.

Je n'ai pas peur de ne pas boire pendant un temps mais je suis paniquée à l'idée que je craquerai forcement à un moment.

Et l'idée de ne plus jamais consommer d'alcool me parait irréaliste

Surtout que quand je craque je n'arrive pas à en parler à ma femme . Elle le découvre à chaque fois (ou presque) et n'a donc plus confiance en moi.

si vous avez des conseils, n hésitez pas 

bon dimanche

Bonjour à tous,

choisirlebonheur, félicitations, tu es sur le bon chemin, tu as trouvé comment devenir abstinente. C'est énorme, je n'ai jamais tenu plus de 75 j à une époque où j'étais bien dans ma tête il me semble, ce qui  nous influe énormément. Je ne suis pas encore certaine d'accepter l'abstinence, mais je me force à me souvenir de ma dernière expérience de boisson qui n'était pas positive, cela devrait m'aider. Mais au fond de moi, une petite voix me dit encore "allez la dernière fois avant d'arrêter définitivement", on l'a tous malheureusement.

Oraibi, J'espère que tu vas mieux. Qu'est ce qui a entraîner ta décompression ?J'ai été hospitalisée il y a un peu plus de 6 mois à cause d'une chute, due à l'alcool, avec 5 fractures de côtes et un décollement de poumon, c'est depuis que j'arrive à ralentir beaucoup plus facilement mes consommations, car je sais que j'aurai pu ne pas me réveiller ce jour là.

Yul, j'espère que tu vas le mieux possible.

Bonne journée à tous et bon courage.

Bonjour à tous

Helen, ma decompensation eSt du au fait que j ai une maladie respiratoire  (bpco) et avec les allergies qui se mettent en place   j ai eu une crise .

Je suis arrivée de nouveau à ne pas consommer hier.....

Plein de courage à toi aussi pour ce chemin

Yul comment vas-tu ? 

Jetselaken, mines, merci pour votre partage

Bonne journee à tous 

Bonsoir,

J'ai 47 ans. Je suis alcoolique chronique sévère depuis plus de 10 ans. 

Je sais que pour moi un sevrage absolue n'est pas possible (je buvais, jusqu'il y'a 2 ans, 1l de whisky par jour en soirée). Depuis 2 ans j'ai réellement pris conscience de mon problème avec l'alcool. J'ai donc repris le sport de façon intensive et j'ai diminué la quantité et le type d'alcool que je buvais. Depuis bientôt 6 mois je ne bois plus d'alcool fort. J'ai réussi a limiter ma consommation à 1,5 L de bière par jour. Depuis 3 semaines j'ai réussi a faire 2 journée sans boire. Ce soir je me limite a 1L.

Mon objectif est de continuer à trouver des dérivatif pour ne pas penser a l'alcool notamment en période de solitude. Donc quand je rentre je fais mon ménage et j'écoute des audiolivres en permanence.

Tout cela pour dire que, tous, nous pouvons être fiers de nous. D'une part cette prise de conscience, elle est importante.

Pour moi chaque progrès est une victoire et chaque rechute,non pas une défaite, mais une retraite pour mieux gagner cette putain de guerre.

Au plaisir de vous relire.

Demain je tente mon deuxième jour en semaine pour ne pas boire.

Bonjour à tous,

Le voyageur, bienvenue et félicitations pour ton parcours et ton avancée vers l'abstinence, c'est un grand pas que tu as fait. Est-ce un suivi par un addictologue qui t'a permis de diminuer autant tes consommations ?

J'en suis à mon 7ème jour, après 2 périodes d'une vingtaine de jours d'abstinence, je sais que je dois arrêter, même si mes conso sont raisonnables,  parce que la dernière journée où j'ai bu je n'ai pas aimé autant que d'habitude, mais l'envie était là, et tant que je consomme régulièrement mon cerveau réclame de temps en temps. La seule solution pour moi serait l'arrêt définitif, mais je ne m'y fait pas encore. Je conserve malheureusement ce côté festif qui me plaît, un jour un déclic se fera, j'ai beaucoup avancé depuis mes black out.

J'espère que vous allez tous bien.

Bonne après-midi

Bonjour à tous,

C’est rassurant de vous lire et me dire que je ne suis pas la seule à avoir un problème avec l’alcool. 

J’essaye d’arrêter depuis juillet 2024 et c’est un échec. C’est vraiment dur et plus fort que moi. Je me mets des mines toute seule 😞 et le lendemain je ne peux pas aller travailler. Ça craint. C’est le cas aujourd’hui je suis dans mon lit à culpabiliser.

Je vois un psy mais impossible les médicaments pour moi ça me rend malade. 

Je vous souhaite a tous bon courage pour ce combat ! 
 

Belle journée 
 

Ça fait 4 jours sans alcool maïs j ai des symptomes genfant namusées brulures d estomatologue est-ce normal ?