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jour J ?

Par Drunkette

932 réponses


guillaume - 14/10/2022 à 03h27

Bonjour a tous et toutes !

Bravo Nath et Arnaud pour vos premiers jours !!! Ca fait du bien de vous lire et aujourdhui je commence mon premier jour sans alcool.
C'est une aide precieuse d'avoir la confirmation une fois de plus que dès les premiers jours on ressent deja les bienfaits de ne plus ingurgité ce poison....

Je suis motivé et j'ai hate de retrouver un meilleur sommeil, de meilleure qualité et surtout de ne plus avoir ces brulures d'estomac et cette acidité quotidienne qui me gache la vie...

Merci a vous tous pour vos partages

Guillaume

BjKzj - 14/10/2022 à 08h16

Bonjour,

Et bon courage à tout le monde ...

J+6 ....C'est toujours aussi dur entre 18h30 et 20h00.
Mais je m'accroche à la fierté le matin en se levant, et en se disant ...+ 1 jour ...
Le we arrive, nouvelle épreuve en vue ;o)))

Belle journée,
Arnaud

BjKzj - 14/10/2022 à 09h44

Guillaume,

Je te confirme que l'on se sent rapidement beaucoup mieux.

Mes angoisses (terribles) ont quasiment disparu ...
Le mal être matinal m'a quitté ...
Mon inconfort intestinal aussi...
Et une nouvelle énergie fait son apparition.

J'espère seulement que le manque va s'estomper avec les temps.

On tient bon .....;o)))

casadelsol - 14/10/2022 à 10h38

Salut à tous,

bon courage pour ceux qui s'y collent!
moi j'ai pas encore réussi l'abstinence totale. Je vois toujours arriver le vendredi de la tentation et j'y succombe....

MAIS, parce qu'il y a un MAIS, depuis que je suis sur ce forum, je trouve que pas mal de chose ont changé, dont ma consommation.
Je ne me cache plus que j'ai un problème avec l'alcool, derrière des faux arguments du genre, un p'tit coup ca fait pas de mal, t'as travaillé comme un âne cette semaine, ....
Tant mieux que les gens arrivent à gérer leur conso. Moi j'ai du mal. Une première bière signifie plusieurs derrières, même s'il devait n'y en avoir qu'une. Mais ça aussi je l'ai compris.

Bien que ma conso soit toujours trop élevée, elle est désormais coupée de plusieurs jours, et cette année j'arrive même à dire stop, chose inconcevable il y a encore 12 mois.

J'essaye de m'occuper un max. J'ai remarqué que si je ne faisais rien, ca m'incitait à picoler.
Je fais du sport dès que je peux. Ca me donne des objectifs. Partir naviguer en wingfoil après une nuit à picoler, c'est bien moins drôle qu'après une nuit sobre.

J'essaye de capitaliser un max sur mes jours sans. Qu'est ce que c'est bon de dormir sans avoir bu, que c'est plus facile de se lever le matin sans mal de tête ou dans un état vaseux, que c'est bon de pas avoir à se poser la question de se qu'il s'est passé le soir d'avant, ou de comment me regarde ma femme ou mes enfants....

J'ai drastiquement limité les excès mais maintenant je trouve que ma conso est encore trop importante le week end. On est vendredi aujourd'hui ma cave à bière est vide et elle le restera, objectif sport ce week end.
J'espère tenir, j'espère faire de plus gros progrès, j'aimerais quand même arriver à contrôler, mais j'ai toujours dans l'idée que peut être la solution devra être plus radicale et se passer totalement d'alcool.

En tout cas, profitons à max de la vie, continuons de pas boire pour ceux qui ont réussi et ceux comme moi qui galère encore pensons toujours avant d'ouvrir une bière: en ai-je vraiment besoin, et n'oublions pas de couper chaque verre d'alcool bu par de l'eau, ça diminue déjà.

Profil supprimé - 14/10/2022 à 13h54

Coucou à toutes et tous,

1 mois et 10 jours (mais je ne compte plus). Je vise 3 mois, puis on verra (pour un constat, pas pour reprendre). J'ai juste envie de m'accorder le verre convivial en décembre pour l'anniversaire de ma compagne, et à moindre mesure s'il y a un bon vin, même bon single malt de le déguster en cette fin d'année. Mais absolument pas me projeter dans une soirée "alcool". Bref on verra. C'est plus mon addiction que je vais interroger. Je l'ai fait pour la coke, la mdma, gbl, clopes, soit en "reprendre" après un sevrage et les laisser tomber aussi vite

Je reviens sur la question de l'abstinence qui forcément est centrale pour presque tout le monde.

Le sujet réel est plutôt : pourquoi je bois. Le goût ? L'effet d'ivresse même doux ? Donc s'abtenir de quoi finalement ?

N'y aurait-il pas un plaisir, un système de récompense autre que l'ivresse ?

Que recherche t-on avec un verre de vin ou autre ?

Si vous faîtes du sport, de la musique, regardez un film, un spectacle, une balade etc, le coté culturel, de curiosité, de santé, du besoin de s'évader, il y a un système de récompense.

L'alcool n'échappe pas à ça, et toutes les drogues en général. Regarder un consommateur de drogue autre que l'alcool comme un "mauvais drogué" est idiot, lui comme le sportif, comme le gastronome cherchera une récompense pour dire les choses simplement.

Il est difficile de se dire qu'un verre d'alcool est désagréable, la petite ivresse reste un plaisir délicat. Sauf que voilà, s'est installé un autre système connu de tous les consommateurs de drogues : cette séquence du petit plaisir respectueux de soi est très fragile, rapidement on augmente les doses, vient l'accoutumance et il ne reste plus rien finalement. On se torche. Et le plaisir de notre vie est vite dominé par la drogue. Alors qu'elle devrait être inexistante, oubliée.

L'abstinence ne doit pas être une punition mais une croix sur un système de récompense dont le capital/plaisir est terminé, comme-ci vous vouliez retrouver vos 20 ans, alors que vous en avez 40. Terminé le petit verre, il vous faudra la ou les bouteilles.

Que faire alors ?

Bien trouver d'autres systèmes de récompenses, non nocifs. Dit différemment une autre addiction mais respectueuse.

Viens la dernière question (ou la première de toutes) : pourquoi doit-on trouver une récompense ?

Parce que nos millions d'années d'évolution en tant qu'homo sapiens sapiens (comme statut aujourd'hui) est déteminée par ça. On ne sort pas d'une machine à humain ex nihilo. Nous sommes le precessus de millions d'années d'évolution.

Et dans la survie des espèces il y a le principe de récompence. Installé là, depuis le début.

On ne peut pas stopper notre coeur, mettre en sommeil notre système nerveux, arrêter de penser, stopper la ciruclation sanguine (ou le coeur), arrêter l'hemostase, de la même manière que notre existence est pourvue d'une recherche du plaisir (de la récompense), c'est un acte même de survie,.

Avez-vous érueisement un pouvoir total sur le fonctionnement de votre corps. Quand est-il si vous vous arrêter de manger pendant 15 jours ? Ca n'est donc pas qu'un choix, il y a un corps qui fonctionne quasi seul.

Les drogues sont une récompense immédiatement efficaces, sans efforts, disponibles partout et le cerveau le sait. Des années à boire, à l'éduquer à boire, à lui dire "le week prochain, alcool dans tel contexte". Tellement agréable aussi, convivial souvent (puis plus du tout).

Nous voilà devant un état pas simple ; réeduquer notre cerveau à nier et oublier l'alcool comme évidence pour une récompense (ceci répond au fameux "chouette, on va piccoler un peu, ou allez lachons nous ;un peu d'alcool), tel anniv, mariage, pot de fin de boulot, soirée qui commence... le délice de la récompense).

Donc l'abstinence c'est aussi ça :que l'alcool ne soit plus une option. Et non une privation (je suis abstinent, je me sanctionne).

Travailler doucement, avec patience pour que l'alcool ne soit plus le nectar génial qui offre tant de plaisir. Et en trouver d'autres.


Personnellement à l'heure actuelle je ne sais plus si les bons vins etc sont une réalité et que l'absitinence se pose comme une sanction. Voire même si l'alcool finalement bien gérée n'est pas un moyen de lacher prise, donc une solution temporaire pour une déshinibition rare.

J'attends de voir d'ici 3 mois pour une reflexion là dessus. Mais j'ai connu d'autres drogues et pour toutes sans exceptions, il n'y a plus jamais eu les premiers plaisirs comme autrefois, et à faible dose.

Quand j'ai repris (simple exemple) de la mdma, je n'ai pas eu ce plaisir retrouvé, il était plus "analysé" et surtout, j'ai moins bien accepté les effets secondires, voire pas du tout.

Gâcher mes lendemains étaient devenus pour moi intolérable, même pour 3 heures de plaisirs la veille.

Gros blabla.

Mais je pense que l'abstinence ne doit pas être vu comme une sanction, comme une punition de soi au pliaisir, mais comme une façon de router ces besoins de plaisirs vers d'autres plaisirs, et ça demande du temps.

Bon courage à toutes et tous, et soyez patients.

Profil supprimé - 14/10/2022 à 14h22

A casadelsol,

Je pense que s'offrir au moins 3 mois d'abstinence serait une bonne idée plutôt que se plonger dans du relatif soit le "un peu, un peu plus, trop, beaucoup trop".

Ceci ne t'empêchera en rien de reprendre une consommation mais au moins tu auras proposé à ton corps, ton psychisme une pause, et non une pseudo modération qui finalement ne fait qu'entretenir une dépendance, même mesurée, ce en tache de fond.

casadelsol - 14/10/2022 à 21h18

Hello illeassandre

Oui j ai fait 3 mois d abstinence l année dernière. Sans problème. Mais depuis j ai, en fait j ai pas envie de dire j ai repris ou rechitte car je consomme différemment, mais toujours trop.
En fait entre la petite ivresse comme tu dis et le trou noir malheureusement y a qu un pas que parfois je ne gère pas.
Dans un post je parlais de boulimie. Mais en fait c est un fonctionnement chez moi qui s arrêté pas à l alcool: quand je suis parti sur un délire au taf, j y vais, en wingfoil j arrête quand je suis tellement crevé que je tiens plus, les haribo c est jusqu au boutblunk mais le souci le pire avec l alcool c est la perte de souvenir et de repère et de ridicule et ça j aime pas.

casadelsol - 14/10/2022 à 21h20

D ailleurs je suis sorti de l eau tout à l heure quand le soleil était couché et maintenant j ai mal (courbature xxl) blunk

Profil supprimé - 15/10/2022 à 13h02

@cadadelsol

Désolé de proposer des conseils naïfs, je débute dans le domaine de l'addiction sur l'alcool happy

J'ai le même comportement : boulimie, sauf sur la nourriture mais pour les drogues en général c'est la substance qui m'intéresse. Pas le reste (convivialité, goût, etc) et la qualité. Mauvaise je m'abstenais.

Haribo compris.

Seule exception un temps : les trés bon single malt... mais là aussi du premier petit verre je dérapais puis l'envie d'être saoul suivait.

J'attaquerai second mois et apparaît d'autres changements très intéressants. Bien plus riches que ceux post sevrage.

J'ai besoin de voir sur un an. Pas facile parce que mon entourage semble attendre...."tu as terminé quand ton abstinence ?"

Aucune soirée depuis pour me rester sans alcool. Pas du tout inquiet sinon d'être submergé par la fatigue... ivre on tient jusque 3h.

Entre profiter d'un sommeil...lutter contre ou veiller pour veiller, le choix est fait.

D'ailleurs à ce propos je buvais jeunes (20-30ans) avant les soirées pour tenir, sinon le sommeil m'appelait.

Le sport reste génial. Il ne faut pas hésiter à l'enrichir, avec des cours ou des conseils. Pour diversifier et éviter la routine.


Le pire pour moi avec l'alcool : mes soirées gâchées. Une recherche de la défonce, une fatigue inutile et le ++ : la culpabilité du lendemain.

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