Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour les consommateurs Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

jour J ?

Par Drunkette

932 réponses


Yur - 04/01/2022 à 17h04

Bonjour à tous nouveau et les anciens. C'est toujour un plaisir vous lire. Fontdeboutanche, courage, on a tous passé pour là. Mais il faut aller devant car je lu sais que je suis toujours alcoolique et que la tentation est là. J'ai rechuté quelques fois, mais toujours commencé l'abstinence, car sans alcool, je me sens plus moi. À tous courage et un jour à la fois. Je vois aujourd'hui... demain c'est un autre jour. Bonne continuation à tous. Ruy.

barti - 05/01/2022 à 10h43

Bonjour à tous,

Espoir, j'aurais pu écrire mot pour mot ce que tu exprimes avec cette foutue angoisse presque maniaque liée au mensonge, la duperie, le secret. Je me revois faire exactement les mêmes gestes que les tiens, remplir les bouteilles pour ne pas être dévoilé, cacher les cadavres, oublier où on les a cachés etc etc..

Je pense que nous sommes nombreux à avoir utiliser ces subterfuges qui ne trompent en réalité personne mais entretiennent de cruelles illusions...
Parler avec son compagnon, mari, épouse de son problème, c'est aussi s'exposer à l'incompréhension, le sentiment de trahison par l'autre, la suspicion de l'absence de confiance du fait qu'on en est pas parlé avant.
Et c'est un lieu commun que de dire à quel point nos choix d'abstinence renvoient violemment parfois aux autres leurs propres projections.

Pour ma part, je ne suis jamais rentré dans les détails de ma chute avec mon épouse. Elle continue à boire plus que sobrement et moi, je ne bois plus. J'ai fini pour lui dire après plus d'un an d'abstinence qu'il fallait que je ne boive plus jamais de ma vie. Sans autre explication, si ce n'est celle du fait que je me savais atteint de la maladie alcoolique. Rien de plus. C'est mon problème et j'estime en avoir déjà fait trop baver les autres!

Mais chaque situation est unique, individuelle et ça se saurait s'il y avait un manuel...
En tout cas, je te souhaite tout le courage nécessaire, toute l'envie, pour poursuivre ton chemin.

Bises à tous et cool d'avoir des nouvelles de vous.

Barti

Espoir0773 - 06/01/2022 à 10h49

Bonjour à tous.

So far so good par ici.

Barti, mon mari n'a pas idée de la quantité que je buvais, de la fréquence et depuis combien de temps je buvais en cachette. Ça remettrais beaucoup de choses en question, il se sentirais trahi et je le comprend, donc parfois il vaut mieux omettre certaines choses, ça fait moins souffrir, et de toute façon ça ne changerai rien.

Pour l'instant c'est l'euphorie, l'optimisme et l%hiper activité. Je sais que ça risque de changer et de passer à l'opposé alors il vaut mieux en profiter.

Courage à tous.

Bises.

barti - 07/01/2022 à 09h44

Bonjour à tous,

Oui, Espoir, entièrement d'accord avec toi! Et j'ai eu cet exact même dilemme. J'ai fait le même choix que celui que tu fais, ne pas s'étendre pour ne pas blesser. Et comme tu le dis, ça ne servirait à rien..
Accroche toi à cette nouvelle vie si réjouissante! Et donne nous des nouvelles.

Bonne fin de semaine à tous

Barti

ps: Meilleurs voeux mon Davidoff!

Espoir0773 - 10/01/2022 à 12h52

Bonjour à tous!

J9 pour moi.

Hier mon mari m'a demandé si je voulais ouvrir une bouteille de vin, le dimanche ça se fête. J'ai dit non. Il n'a pas bu non plus.
C'est là que je me dis qu'après le dry january je pourrais peut être boire un petit verre pour l'accompagner. Ça c'est mon cerveau qui essaie déjà de trouver des excuses pour boire.
Si pour l'instant ça se passe plutôt bien, j'ai beaucoup de travail à faire sur moi si je ne veux pas déraper.

Et vous tous, vous vous accrochez?

Bises.

fontdeboutanche - 10/01/2022 à 16h26

Bonjour tout le monde !!!

Et oui, j'ai craqué pendant les fêtes et comme j'en avais pas assez, j'ai bu en cachète. Comme il n'y avait plus de vin alors cognac, calva et autres pour quelqu'un qui n'aime pas l’alcool fort et bien c'est pas TOP d'en arrivé là.

J'ai beaucoup de chance car la petite flamme de la bougie s'est rallumée comme lors de mon premier déclic et de ma prise de conscience avec l'alcool.
J'avais vraiment peur de ne plus avoir le déclic et puis voilà il est à nouveau là alors je saisi cette chance et je recommence. C'est mon deuxième jour sans.

Puisse cette petite flamme briller chaque jour sans alcool..

Bon courage.

Espoir0773 - 12/01/2022 à 12h31

Bonjour tout le monde!

Fontdeboutanche, bien parlé, un petit détour mais on continue notre chemin. Tu sais déjà comme c'est bon d'être sobre alors ne lache rien.

J11 pour moi. L'euphorie redescend, je trouve presque normal de.ne pas boire mais je crois que c'est dangereux, on relâche la.garde et on risque de se faire haper à nouveau. Gardons la vigilance, le chemin est encore long.

Aujourd'hui je ne boirais pas!

Bises.

Profil supprimé - 13/01/2022 à 09h18

Bonjour Espoir, bonjour tous,

Le mot "euphorie" m'a interpellé. Oui tu as raison, il y a l'euphorie du début, qui laissera place certainement ou pas d'ailleurs ! A la réflexion etc...
Tes messages sont agréables et sympathiques. Merci pour ton message que tu m'as laissé dans un autre fil. J'ai écouté tous les conseils et je continue.
Marche, prend l'air. Respire happy un jour après l'autre, c'est archi vrai !!
Bonne journée à toi
Bonbonalamenthe

Olivier 54150 - 14/01/2022 à 11h35

Bonjour à tous et bonne année.

Je lis chaque poste de ce fil incroyable, tous me touche, m’enrichi. Merci infiniment.
J'ai longtemps utilisé le thc comme substitut. Ça à bien marché, rien bu depuis deux décennies.
Je maintiens que rien n'est pire que l'alcool... pour moi en tout cas.

Le thc ne vous fera jamais autant de mal que l'alcool. Hélas cette plante peut être très addictif, vraiment, surtout pour moi.
C'est une fée qui peut ce transformer en diablesse.

Elle à beaucoup de vertus, elle à besoin de respect...
Sa douceur est sa plus grande force. Impossible de faire d overdose avec. On peut fumer toute sa vie, le brouillard qu'elle provoque est si progressifs qu'on ne le vois pas s'installer. Bref, je ne veux surtout pas faire le Raba joie, mais l’accoutumance s’installe vite et il faut augmenté les dose, le plaisir fait place au besoin.
Autant j’ai beaucoup de gratitude pour cette plante autant J'ai pas mal souffert avec, même si elle m'a sauvé de l'alcool. Trop abusé, trop valorisé, trop sous-estimé...

Côté addiction les excuses sont les mêmes avec celle en plus qu'on ne bois plus.
Ceci dit, c'est très claire pour moi que ce n'est pas parce que ont est addicte à un produit qu'on vas l'être avec tous... dieu merci.
Reste à prendre en compte notre sensibilité à ce genre de choses.

Quelques soit l'addiction, ce qui fonctionne le mieux c'est encore la fatalité. (Pas la fatalité dans le sens catastrophe mais dans le sens : pas le choix, c'est comme ça et pas négociable, comme lorsqu'on interdit un enfant de courir au bord d’une falaise ou de toucher les braises d’un feu de bois.
C'est ce que je vie (encore une fois) avec les thc et le cbd. Car un poste auquel je tiens m'a été proposé, seulement il nécessite des tests urinaire avec recherche de stup.
Pas fumé de thc depuis quelques semaines en compensant avec le cbd, mais ce que je découvre depuis quelques jours, c'est qu'en arrêtant le CBD (car celui-ci peut laisser des trace de thc sur ces test), je refais des rêves, et ça, j'aime bien.

Peut-être le cbd n'est pas si anodin que ça. Avec ce "pas le choix" cette "fatalité", et ben, ça soulage. Plus besoin de se poser la question, finalement c'est libérateur.
C'est fou comme les événements s'emboîtent positivement lorsqu'on lâche prise avec ces trucs qui emprisonnent notre conscience via des neurones corrompus.

Pas toujours facile hein, quelques fois, souvent, anxieux je prends un tranxen et ou un valium, mais y a du mieux, plus de projet, moins de doute. Encore quelques mois pour oublier le thc, ne plus y penser et ensuite je m'attaque à la nicotine, 30 clopes par jour, gros consommateurs d'énergie pour moi, surtout c'est vraiment abusé...

Rien n'est bon, rien n'est mauvais, c'est toujours à double tranchant, question de dosage et d'équilibre pas toujours si simple.
Mais comme dit Lopvet, à gauche la possibilités du pire comme le meilleur, à droite, la possibilités du pire comme le meilleur. Tout et question d’évènements, d’expériences et d’interprétation de ceux-ci…

L20 :"Incroyable à quel point les « Non-Dépendants » ne semblent pas comprendre ce à quoi nous sommes confrontés. " Marié depuis 30 ans et abstinent depuis 20, mon épouse qui sait très bien boire sans effet boule de neige n'a toujours pas compris les principes d'un comportement addicte, et c'est pas faute de ne pas en avoir parlé. Cela explique à quel point les échanges sur ce site, les AA... etc... sont primordiales.

Barti, heu, pardon: Capitaine Barry happy , Comme toi, je pense que c'est LA décision de ma vie, une des rares dont je suis sur de ne pas mettre trompé, que jamais je ne regretterais, c'est un peu comme une petite source de fierté inépuisable. Dès le départ, je me suis dit: Si je dois réussir qu'une seule chose dans ma vie, c'est ça. Arrêter de boire.

"Lorsqu'un malade alcoolique devient abstinent il y a une bonne et une mauvaise nouvelle : la mauvaise , il a perdu la guerre contre l'alcool. La bonne, c'est que la guerre est finie !" Merci David.

Cette guerre n'est pas facile, nécessaire, mais je crois que l'essentiel et le plus dur peut-être, est surtout d'accepter sa défaite à 100%. Sans ça, sans cette capitulation comme on le dit très bien chez AA, alors oui, ce sera sans fin, toujours en embuscades, à lutter contre en préservant ses croyances alimenté, protégé, par le lobby et la société en général.
Le corps humain n'a pas besoin d'alcool pour vivre c'est un fait, c'est scientifique happy . Simple, mais pas évident à accepter pour un alcooliques comme moi. J'en ais mis du temps !

Plus de question aujourd’hui, je ne bois pas d’alcool point. Comme un Britich ne mangera pas d’escargot, comme un dsk ne fera pas de vœux de chasteté. happy

Tant pis si je me répète, mais avec le temps, ne pas boire d’alcool n’est plus un problème, n’est plus un sujet.

Fontdeboutanche, il ne faut pas confondre rechute et ré alcoolisation. La rechute c'est l'abandon du désir de rester sobre, la réalcoolisassions, juste un accident. Ne lâche rien. Analyse chaque écart pour en tirer les meilleurs leçons.

Espoir, oui, certain dialogue ou aveux, peuvent faire plus de mal que de bien, j’en conviens. Tout se dire est rarement la solution magique pour un équilibre conjugale.
Pourtant dans mon expérience, c’est ce que j’ai toujours voulu faire. Alors, avec les années, (sans forcé, en tâtonnant) j’avance dans ce sens, progressivement et là aussi c’est libérateur. La CMV et Jacques Salomé mon bien guidé.

Plus concrètement, c’est en lisant une ébauche de mon roman que mon épouse a enfin accepté qu’elle n’était pas responsable de mon alcoolisme, des années après mon arrêt. Je vous laisse imaginé l’effet de cette déculpabilisation dans notre relation de couple.

Olivier le sage coach, et bien dans la mouise car il dois arrêter le tabac après 45 ans de nicotine. Le soir même où je vous avais écrie sur ces histoires de fatalité l'après midi, j’ai craché du sang après une quinte de toux. Panique à bord.

vu mon médecin hier, et déjà patché, anxiolisé, mais l’envie de fumé est vraiment puissante. Déjà privé de thc, cbd plus les stress de la radio des poumons à venir (demain), plus cas contact covid depuis hier, plus nouveau boulot la semaine prochaine… un peux chaud côté stress. j'hésite entre le 0980980930 et le 0800231313 ou ma sœur astrologue happy

voilà voilà
C'est juste mon expérience, un partage, pas de vérité dans tout cela.
Olivier

Répondre au fil Retour