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Par Drunkette

932 réponses


barti - 13/12/2021 à 10h11

Bonjour à tous et salut Oliv,

C’est très émouvant de lire ce que tu as écrit. Et, oui, on a vraiment un regard très différent et très particulier sur ses émotions lorsqu’on est clean. J’ai l’impression me concernant qu’elles sont là, elles s’expriment plus librement et surtout, surtout, elles ne sont pas si angoissantes que cela.
Elles nous terrifiaient je pense et nous buvions pour les calmer, les dompter, les oublier. Ou bien nous buvions et les émotions ne s’exprimaient pas. Ou elles s’exprimaient avec un très large biais.
Ces émotions nouvelles ou tout au moins leurs expressions nouvelles ne sont parfois pas simples à gérer. Certes elles me semblent moins angoissantes mais en revanche, elles nous pètent parfois à la gueule sans prévenir et oublier nos bons vieux reflex (Halte au feu, je m’en jette 6 pour calmer la machine) se manifeste alors comme une véritable torture.

Un conseil, une lecture glanée sur ce fil et que je fais mienne ; lorsqu’on se sent torturé car les émotions sont trop fortes (négatives en particulier pour moi…), juste se dire que le moment irrésistible de boire ne dure que quelques dizaines de minutes, jamais au-delà me concernant. Et il n’est donc pas irrésistible.

Pour finir sur ces émotions, non, je pense qu’on ne les « gère » pas comme tout un chacun le dit et l’entend. Gère tes émotions veut bien dire tu ne les gères pas. Facile, pour arrêter de boire, suffit de « gérer » ses émotions.
Non, on ne les gère pas, on les accepte, on les exprime ou on les réprime mais en conscience, avec la certitude omniprésente qu’on sait faire cela tout seul comme un grand, sans que notre cerveau ait besoin de béquille ou de camisole chimiques.

Je ne pensais pas qu’arrêter de boire me ferait autant réfléchir à tout ça. C’est un des merveilleux côtés de l’abstinence !

Un autre côté assez sympa est celui que je vis depuis une semaine.
J’ai dû me faire opérer d’un truc pas grave mais un peu chiant et surtout au rétablissement douloureux (truc à l’abdomen).
Et bien, que ce soit en préopératoire, la consultation, d’anesthésie générale, l’opération, le rétablissement, tous les médecins et soignants m’ont expliqué avec moult pincettes que vraiment, ce serait mieux de ne pas boire d’alcool avant et après l’intervention.
Bon, un verre par jour m’a-t-on dit même de la bouche du chirurgien ou de l’anesthésistes très prévenant sur ce sujet, bien dans le moule de la fameuses culture françaises du bon vin et de la bonne chair.
Parce que, on ne va quand même vous demander de renoncer à ce plaisir totalement..
Là, j’ai toujours sorti mon vatout, pas de souci, je suis abstinent.
Regards surpris de mes interlocuteurs ; « très bien ! C’est beaucoup mieux, on ose pas trop le dire mais Dieu que c’est mauvais l’alcool pour se remettre d’une anesthésie, pour que ça cicatrise, pour retrouver du muscle, pour ne pas interférer avec les médocs.. ».
Mais juste derrière, la secondes question des toubibs dans une espèce de moment d’effroi et de gêne bien palpable ; « pourquoi vous êtes abstinent ? »
Parce que j’étais alcoolique je réponds du tac au tac (oui, je ménage ma monture, dire parce que je suis alcoolique susciterait tout de suite chez le toubib une incapacité à agir…) Et là, moment de gêne court, bref, et qui fait immédiatement changer de sujet au docteur, pour mon plus grand plaisir..
Pour l’instant, jamais tombé sur un toubib que ça intéressait vraiment (bon, je ne suis pas un grand communicant sur le sujet mais ça fait maintenant 3 médecins, un médecin généraliste, un anesthésiste et un chirurgien à qui je lance le sujet en réponse à une question et à part changer de sujet, on sent que c’est pas leur domaine d’expertise.. !).

Bref, tout ça pour dire que oui, quel pied j’ai ressenti et je ressens de ne pas avoir eu à gérer l’angoisse de la limitation d’alcool, de son arrêt provisoire, de sa reprise tout aussi provisoire, de la grosse murge à J+3 d’une opération qui nous fait vraiment, vraiment nous considérer comme une merde.
Et bah tout ça, derrière moi. Je gère ma convalescence comme une petite vieille avec mes tisanes, ma marche à pied et mes bouquins. Et putain que c’est bon ! (en plus, ça marche mieux). Les gosses se foutent de moi mais je sens la taquinerie et l’esprit espiègle desquels je me vengerai allègrement dès que j’irai mieux.
C’est quand même mieux que le fait qu’ils pensent que leur père va vraiment pas bien parce qu’il s’endort à 20h (croyant que c’est la douleur et ne pouvant imaginer que c’est juste le flash de vodka bu en deux temps, trois mouvements aux chiottes…). Parce que ça se serait passé comme ça, sans aucun doute.

Voilà, juste pour vous faire part de mon optimisme et vous dire que je pense bien à vous.
Prenez soin de vous et plein de bonnes choses Oliv.Bravo Tye, tu tiens le bon bout.

Barti

Olivier 54150 - 14/12/2021 à 21h25

Bonjour barti, bonjour tous.

<< Je ne pensais pas qu’arrêter de boire me ferait autant réfléchir à tout ça. C’est un des merveilleux côtés de l’abstinence ! >>

Quand j'essaie d'expliquer que l'alcoolisme fut un cadeau pour moi, c'est de ça que je parle Barti. Peu importe le "tout ça"
Toutes ces petites prises de conscience, les changements de regards, de croyances... C'est chouette.

On devient cartésien. Je veux dire qu'on cherche des réponses sur des sujets jusque là complètement masqué par "la dur réalité" qui nous avait quelque peu hypnotisé, un peu figé.

Aujourd'hui ce n'est plus "perché" de dire que les émotions qui ne sont pas exprimé ce transforme en maladie.
Dans ces domaines chaque réponse induit moultes autre questions et ainsi de suite. C'est un peu le piège.
Quand à un moment on arrive à écouter les conférences de Philippe guillemant... On est déjà loin happy


<< Pour l’instant, jamais tombé sur un toubib que ça intéressait vraiment >>

J'ai lu ou entendu une fois que dans le cursus pour devenir médecin... quand même pas mal d'années d'études hein, ben concernant les addictions cela ce résume à quelques heures. Un truc ridicule.
(Peut être cela à changé maintenant, je sais pas)
Les meilleurs addictologues ne sont pas si loin... c'est nous Barti. blunk ... Si si !

Belle journée, bon rétablissement. ( Quel bon livre du moment si c'est pas indiscret ? )
Bon courage à tous.
Oliv

Davidoff31 - 17/12/2021 à 08h36

Bonjour à toutes et tous !
Bonjour mon Barti !
Le temps passe vite !
Plus d'un an de discussion , bientôt 500 messages !

Pour ma part , j'ai passé le cap des 3 mois d'alcool et 2 mois de tabac .
Je suis fier et heureux d'avoir repris le bon wagon .
Ma chute de 3 mois de cet été a été très difficile, mon moral et la confiance en moi a bien morflé !

Mais tout est revenu avec la sobriété. Sport , nuit calme , heureux en famille et au boulot. J'ai fait l erreur de reprendre le premier verre cet été. Je pense au final que c'était un mal pour un bien. Je pensais pas la même chose au moi d'août quand j'étais retomber au plus bas !!

La phrase, oh mais les chutes font parties de la guérison. Punaise, on me sortait cette phrase a chaque fois pfff .

Et finalement, ça m'a apporté de l expérience, voir que l'alcool est plus fort que moi et que je ne dois plus consommer. D'ailleurs je n'en ai plus du tout envie. L alcool me dégoûte vraiment.

A mon groupe de parole lundi , un monsieur a sorti une phrase qui m'a énormément marqué. Je ne sais pas si ça venait de lui ....
Lorsque un malade alcoolique devient abstinent il y a une bonne et une mauvaise nouvelle : la mauvaise , il a perdu la guerre contre l'alcool. La bonne, c'est que la guerre est finie !

Oui pour moi , j'ai perdu contre l'alcool. Il est plus fort que moi, sans aucun doute.
Mais aujourd'hui je suis serein a nouveau.

A bientôt tout le monde et si jamais, passé de bonnes fêtes tous !

David.

barti - 20/12/2021 à 10h58

Salut à tous et très content d’avoir de tes nouvelles cher David !

Cool que ça tienne de ton côté et que tu sois parvenu à parcourir ce chemin.

La phrase sur la guerre est une des plus puissantes que je n’ai jamais entendue jusqu’à présent. J’y ai pensé tout le we comme un petit bonbon de rassurance… Elle est juste, profonde et terriblement réconfortante. Merci

Ici, ça tient, même pas mal d’affronter les fêtes sans picoler ; c’est du connu, déjà fait l’année dernière (ma fameuse théorie de se créer une histoire sans alcool) ! Je fais un peu le mariolle mais bien sur, on y pense, bien sur on redoute un peu les gros repas de famille où l’alcool coule à flot.

Mais on va tenir, tout simplement parce qu’on va se rappeler de comment c’était avant..

Un peu plus de 400 jours sans boire une goutte. Et dieu que c’est bon !
J’ai arrêté depuis un bout de temps maintenant d’acheter des boissons de substitution et me cantonne à mon bon vieux Perrier citron et ça suffit à me réconforter et me rappeler comme c’est agréable de ne plus lutter au moment même où tout ce qu’on recherche en fin de journée à l’heure de l’apéro c’est de lâcher prise, se détendre pour de bon.

La guerre est finie !

Prenez soin de vous et à très vite

Barti

Ps : Olivier, côté bouquins en ce moment, je suis sur un bon rythme avec des Don WINSLOW. Le dernier en poche, Le prix de la vengeance est top. Découvert aussi Donald Westlake (Envoyez les couleurs). Devrait être remboursé par la sécu !

Toustroke - 20/12/2021 à 22h52

Bonjour à tous,

ça fait maintenant un petit moment que je n avais pas pris le temps de vous lire ni donné de nouvelles.

Quelle surprise ! Ce fil est devenu une liane, que de nouveaux profils, avec des témoignages et des réflexions tellement pertinents.

Félicitations Barti, on peut dire que t as sacrément avancé, plus d un an, woaw ! la clarté de tes analyses en dit long sur la volonté sans faille dont tu fais preuve, tu as trouvé le moyen d accepter de recevoir tes émotions, indéniablement !

Moi, je peux avouer que j ai échoué. Juste après le commencement de ce fil j avais entamé une campagne d abstinence, ne sachant pas réellement ou cela m' emmenerai, 4 mois plus ou moins facile, l impression de revenir vers ma vraie personnalité et de reprendre le contrôle. Las, de barbecue en soirées festives, bien que contrôlée, la consommation s est invitée insidieusement, par petites touches, faisant sauter une a une les pseudos sécurités qui devaient me prémunir d une rechute.
Hier soir, balayant le commandement " tu ne boiras plus jamais seul", j attaque une bouteille de blanc, je fais sauter les autres sécurités " un verre d eau, un verre de vin", " pas plus de 2 verres", bref, ces petits impératifs que j avais reussi a intégrer grace aux fameux 4 mois d abstinence.
Le résultat fût catastrophique... les mêmes causes produisant les mêmes effets ...
J avais un doute en lisant certains avis bien arrêté , j en ai plus: on ne peut pas avoir un problème avec l alcool et freiner sa consommation. Olivier le dit et le répète pourtant, mais j ai pas écouté en bon cancre qui se respecte ...
Je le revois maintenant ce verre de la défaite, si facile a refuser apres 130 jours sec.

Défaite ? j avais donc perdu la guerre ?
Fermé le robinet magique, et la guerre est finie.
Merci David d avoir relayé cette phrase éclairante.
Je sais ce qui me reste à faire: payer ma dette au bureau des excès

Bonnes fêtes de fin d'année à tous.

Toustroke

Espoir0773 - 22/12/2021 à 12h35

Bonjour à tous !

Finalement je me lance.

Jour +2 pour moi aujourd'hui.

Ça fait quelques jours que j'ai commencé à lire ce fil, presque 500 messages... je me suis attachée à chacun de vous, je vous ai encouragé mentalement, j'ai souffert à chacune de vos chutes et j'ai absorbé chaque info, chaque conseil.
Aujourd'hui je me sent plus motivée que jamais.

Je me présente, j'ai 48 ans, ça fait 25 ans que j'habite au Portugal. J'ai depuis toujours un rapport malsain avec l'alcool et ça fait des années que je bois seule, en cachette... Tout y passe, bière, vin, whisky, eau de vie...

J'ai un mari formidable, deux fils de 20 ans, un bon emploi, une belle maison... alors pourquoi ?

Ça fait des années que j'essaie de modérer ma consommation en me fixant l objectif de ne pas boire en cachette mais je replonge toujours.

Depuis que je vous lis j'ai bien compris que je n'ai qu'une issue: l'abstinence. Et curieusement ça ne me dérange pas plus que ça de penser que je ne pourrais plus jamais boire. J'ai bien en tête que ce qu'il se joue c'est ma liberté, pas ma limitation. Je sais que ça ne vas pas être facile mais aujourd'hui j'ai espoir...

Merci à tous pour vos témoignages et vos messages qui me permettent de voir clair dans mon addiction et dans la solution pour m'en sortir.

Bonnes fêtes à tous, sans alcool.

Espoir0773 - 24/12/2021 à 08h52

Coucou,

Pas fière aujourd'hui...

En même temps ça m'étonnait, c'était trop facile.

Je me sentais tellement bien, tellement heureuse que paf ! L'envie est revenue. Je me suis dis, calme toi, ça passe en 10 minutes, sauf que non, j'ai pris la bouteille de blanc pour cuisiner et j'ai bu une bonne gorgée. S'en est suivi une bonne dizaine de bières.

Cette fois pas de Black out mais la déception de ne pas avoir tenu le coup à la première envie.

Du coup je recommence, encore un e fois...

Je vous embrasse bien fort.

Joyeux Noël

barti - 24/12/2021 à 09h39

Bonjour à tous,

Toustroke, cool que tu sois revenu nous faire un coucou. Ton message est terriblement efficace pour ceux qui douteraient encore de la possibilité de ne pas tomber dans l’abstinence, comme une vielle maladie honteuse. En tout cas, il fait écho chez moi et me donne encore plus d’énergie et d’envie de sublimer cette abstinence, un des meilleurs choix que j’ai pu faire dans ma vie ! D’ailleurs, un des seuls vrais choix car soyons honnêtes nous autres procrastinateurs et glandeurs devant l’éternel adorant nos petits plaisirs solitaires, les vrais choix dans la vie, on en a surement pas fait dix mille dans notre existence.

Et c’est cela aujourd’hui qui me rend fier, à l’ego retrouvé (enfin sur ce point, je pense que nous autres avons sans doute un petit souci qui traîne avec ce manque d’estime de soi mais c’est un autre sujet, je m’égare), le fait d’avoir fait un putain de vrai et bon choix, celui d’arrêter l’alcool, définitivement et irrémédiablement.
Bientôt 14 mois que ça dure et je le dis pour ceux qui nous lisent et commencent le défi de leur vie, je vous jure, oui, le manque psychologique passe, oui, on est beaucoup plus heureux, oui, on cogite sans doute plus mais on a une foutue impression d’avancer, oui, on en chie mais Dieu que c’est bon à l’arrivée..
Et l’avantage, c’est que l’arrivée elle n’est pas si loin, elle n’arrive pas au bout de 20 ans, elle est survenue au bout de 12—13 mois me concernant.

Evidemment, vous allez tous me dire que c’est pas vrai, qu’on reste toujours un alcoolique qui ne boit plus, qu’il n’y a pas d’arrivée, et tout ça tout ça.. Et bien mes amis, c’est probablement là où on se trompe ! S’imaginer d’un truc dur qu’il soit sans fin et s’améliore peu à peu mais qu’il sera toujours là en embuscade, c’est quand même se dire qu’on va avoir une vie de merde…

Mais si on se dit que la fin du truc dur existe premièrement, et que oui, on connait notre faiblesse mais celle-ci ne gâche pas la vie, ne diminue pas son plaisir, est juste là à côté de nous mais qu’elle n’empêche pas d’avoir franchi une ligne d’arrivée imaginaire et tellement personnelle. Alors, probablement on se lance dans la bataille et on s’accroche, on croit pour de bon à la fin du truc dur un jour.

Voilà, c’est ce que je ressens aujourd’hui, d’avoir fini d’en chier, d’y être arrivé. Ce n’est pas une question de date, de nombre d’essais (qu’on ne pourrait compter, les doigts de 10 mains n’y suffiraient pas), de critères très objectifs, simplement un sentiment, une émotion plus forte que les autres. Et je voulais la partager avec vous.

Alors Toustroke et Espoir (bienvenue et bravo d’avoir écrit, continue, autant de fois que tu en ressentiras le besoin, en abondance, pour tout dire même l’inavouable, pour partager tes réussites, tes joies, tes coup de blues, tes tristesses, tes questions, écris tous les jours si tu veux, tu seras lue et on te répondra, prends le ce fil et fais en tien), juste pour vous dire que je suis de tout cœur avec vous et espère que vous connaîtrez ce sentiment de libération qu’on ressent dès le premier jour et qui ne fait que grandir. La guerre est finie, je ne m’en lasse pas David !

Passez de bonnes fêtes apaisés, Et merci à vous tous de partager et de lire mes interminables messages existentiels. Je ne cite plus les noms de tous ceux qui me sont chers ici des premiers aux derniers mais vous vous reconnaitrez.

Barti

casadelsol - 24/12/2021 à 10h30

Salut Espoir0773


Et oui c'est pas facile, et la solution qui semble être la bonne est bien l'abstinence.
Mais, je vais parler de mon cas, chacun est différent et je trouve que ce fil est top car on partage tous nos problèmes avec l'alcool et on peut piocher des idées chez les uns ou chez les autres pour s'améliorer.

Dans mon cas je vois bien l'abstinence, mais faudra que je sois prêt. Ca va pas arriver d'un coup d'un seul. J'ai mis quelques années à arrêter de fumer, je l'ai fait sans cachet, sans rien, avec la volonté. Ca a été une sorte de parcours ou j'ai commencé à compter mes clopes par jour, puis arrêté de fumer en journée, puis juste les week end, puis un jour, un déclic, et je me suis dis stop.

Je pense que je suis la même avec l'alcool. Le chemin est long donc surtout ne jamais se décourager après une déception. Si il y a une déception, c'est qu'il y a eu des jours gagnés avant, et s'est toujours positifs. Se décourager après une déception risque d'empirer, on se dit qu'on remet les compteurs à 0 donc on se relache puisqu'on se dit qu'on recommencera plus tard (enfin c est ce que je pensais). Maintenant je remets pas les compteurs à 0, je me dis chaque jour gagné l'ai, et faut continuer. Y a des accidents de parcours, mais faut continuer. Il me semble que c'est dans le fil qu'on a fait la comparaison avec un enfant qui apprend à marcher. Il tombe, il se releve, recommence, retombe.... remettre les compteurs à 0 c'est rester par terre. Alors on recommence, et on recommence..... c'est comme ça.

En tout cas je te souhaite bien du courage et très bonnes fetes de fin d'année à tous et à vos proches!!!

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