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Par Drunkette

932 réponses


Profil supprimé - 10/10/2021 à 12h28

Bienvenue Senaddict

Où que tu te trouves dans le monde, tu pourras y rencontrer des AA et tu pourras sans la moindre difficulté entrer en contact avec eux . J'ai eu l'occasion lors de mon séjour à Marrakech d'y faire une réunion et même des musulmans y participaient . Pas le moindre problème rencontré . L'alcoolisme , tout comme n 'importe quelle maladie, peut affecter n'importe qui de par le monde et l'alcoolisme est une maladie gravie, progressive, incurable et parfois mortelle . Il est parfaitement possible de bien vivre avec une telle maladie tout simplement en ne prenant plus la moindre goutte d'alcool , un jour à la fois, c'est bien suffisant. Plus de promesses à long terme si difficile à tenir . Un jour à la fois et ne plus lier son abstinence à, rien ni à personne .

Bonne route à toi,

salmiot1

albanmagon - 10/10/2021 à 16h23

Bonjour à tous,

Je viens de lire quelques uns de plus de 400 messages de ce fil, et je dois dire que je suis extrémement heureux de voir autant de personnes conscientes de leur problème lié à la consommation d'alcool, et qui ont le courage d'en parler. Aussi heureux de lire que d'autres sont dans leur premières étapes de sobriété, j'espère qu'en ce moment, ils continuent à être sobres et continuent dans leur lutte pour s'éloigner un maximum de cette drogue, qui, sans que l'on ne s'en rende compte, est capable de nous tuer. Je voudrais juste témoigner sur mon cas, en espérant que cela puisse représenter une lueur d'espoir pour quelques uns, je serai heureux de développer plus si besoin, J'ai 44 ans, et je suis alcoolique réhabilité. Je suis marié avec et père de 2 enfants de 6 et 3 ans. Mon lien avec l'alcool a commencé, comme pour la plupart d'entre vous, depuis mon plus jeune âge, pendant les weekends en fête. Des consommations parfois fortes, mais qui n'allaient pas au delà. L'alcool a commencé à prendre de l'ampleur dans ma vie au fur et à mesure des années, jusqu'à passer à faire partie de mon quotidien, mais à petite dose. J'ai toujours eu une vie relativement stable, au travail ça s'est toujours très bien passé, sportif, cependant j'avais besoin de cette dose quotidienne de 2 à 3 bières, cela ne m'a jamais fait douter de quoi que ce soit. Les choses ont commencé à se déstabiliser lorsqu'il y a 3 ans, je perds mon père de manière complètement soudaine, s'en suivit immédiatement une situation au travail très compliquée qui s'échappait de mes mains. L'angoisse a commencé à fleurir, l'alcool est donc devenu mon anxiolytique, sans parler des vrais anxiolytiques que je prenais aussi, en pensant que j'étais en train d'arranger la situation... en réalité j'étais en train d'allumer une bombe à retardement. Je suis entré dans un cercle vicieux où l'angoisse continuait d'augmenter, par conséquent ma consommation d'alcool aussi, passant d'une consommation nocturne à une consommation diurne aussi, me plongeant dans une forte dépression. Pour résumer, j'ai touché fond: J'ai laissé tomber un très bon travail, j'ai fondu une grosse partie de mes économies, je me suis laissé complètement allé physiquement (mal habillé, alors que j'avais toujours fait attention au moindre détail, j'ai aussi pris 14 kilos en l'espace de quelques mois...), je suis devenu extrêmement jaloux avec mon épouse, au point de mettre notre relation en vrai péril... je suis devenu agressif, susceptible, j'ai laissé tomber mes relations sociales, je vomissais à longueur de journée... les analyses sanguines montrèrent une inflammation du foie et de taux élevés de cholestérol... à la fin, j'en suis arrivé à ne plus avoir envie de vivre. Le seul moment où je sentais du bonheur était le moment où j'ingurgitais de l'alcool... je vous épargne les souffrances à mon entourage, à moi même, la dépression me rongeait. Un beau jour, à 8h du matin, caché dans ma voiture (dans le parking) en train de boire des cannettes de bière, j'ai littéralement explosé... je n'en pouvais plus. Ou ma vie, ou la guérison... En sanglots, j'ai commencé à chercher sur google des cliniques d'addiction (je n'en avais aucune idée auparavant), j'ai appelé la première que j'ai trouvé, ils m'ont recommandé d'aller les voir rapidement, chose que j'ai de suite fait, En m'observant, ils m'alarmèrent de suite de ma situation, et me suggérèrent un internement. Au bout de 3 jours, j'étais interné dans une clinique de réhabilitation, pendant 3 mois, où je n'ai pas vu ma famille (COVID oblige), juste parlé avec eux une fois par semaine et par téléphone. Ce fut très dur, j'ai eu envie de quitter à maintes reprises pour revenir à ma vie d'avant... mais en sachant quel serait le prix à payer, j'ai essayé, et ce biensur, avec beaucoup d'aide, à y rester.
Pour résumer, je dois témoigner que ces traitement fonctionnent. Non seulement je suis sobre depuis près d'un an, mais aussi j'ai retrouvé ce que l'on appelle le bonheur, dont je ne me rappelais plus. Je me suis retrouvé à moi même et retrouvé ma famille. La dépression ainsi que l'angoisse ont disparu peu à peu, en ce moment je ne sais plus ce que c'est, j'ai aussi repris ma vie professionnelle, et dois dire que ça se passe très bien. J'ai appris aussi à être humble, ce qui me sert dans tous les aspects de mon quotidien. Ceci dit, je ne baisse jamais la garde: Même si j'ai l'impression d'être complètement rétabli, je suis conscient que je suis un addict à vie, et que trop de confiance en soi peut me jouer des tours, et je n'en ai pas envie. Je me fais toujours suivre de manière hebdomadaire, car l'addiction est une maladie, pas un vice, et comme toute maladie, elle doit être suivie par des professionnels en la matière. J'espère de tout coeur que mon témoignage puisse être d'utilité à quiconque qui se sente identifié dans une partie de mon témoignage, et qu'il serve comme un témoignage d'espoir et d'espérance, car maintenant je peux le confirmer, on peut s'en sortir. Ravi de développer encore plus si besoin! Bon dimanche à tous!

Lilith510 - 11/10/2021 à 15h29

Bonjour à tous,

Merci pour vos témoignages qui nous montre le côté positif de l'abstinence.

Je suis alcoolique, je peux boire jusqu'à 2 bouteilles de vin chaque soir. L'alcool a fait le vide autour de moi, les amis, les enfants...

Ma mère a été alcoolique et lorsque j'ai rencontré mon ex concubin, je ne buvais aucune gouttes d'alcool. Au fil des années, un apéro le week end ensuite tous les soirs.

Nous nous sommes séparés - non pas à cause de l'alcool - je buvais beaucoup moins.

Ensuite vient la solitude des soirées sans enfants, le stress de ne pas pouvoir gérer financièrement la vie de tous les jours. Un poste qui a l'époque ne me convenait pas. Je voulais dormir, tout oublier.

L'alcool a fait son boulot, j'ai dormi. Mais d'une bouteille tous les 3 jours la consommation s'est vite accélérée. Le confinement n'a hélas pas aider à me sentir mieux chez moi et en moi.

Avec l'aide d'un addictologue, j'ai essayé de réduire mes consommations... ne sachant pas m'arrêter ce fut mission impossible.

Je suis rentrée dans une clinique psychiatrique. Je suis sortie sevrée au bout de 2 semaines et j'ai tenu 2 semaines chez moi. Bien sûr j'ai essayé de voir si je pouvais "gérer". Hé non...

Au fil des lectures je me rends compte qu'il n'y a que l'abstinence. J'en ai marre d'avoir les mains qui tremblent dès que le soir vient. J'en ai marre de voir la déception dans les yeux de mes filles. J'en ai marre d'avoir mal dès que je n'ai pas une dose d'éthanol.

Mon seul secours reste mon travail où j'ai pris un poste que j'adore.

J'ai peur, peur d'arrêter et de nouveau sombrer...J'en ai marre d'avoir tout le temps cette peur au fond de moi et la honte des paroles que j'ai dites sous l'effet de l'alcool.

Je ne sais pas ce que je vais faire ce soir... boire... moins

Il faut que je me trouve un objectif. Retrouver la lueur perdu dans mes yeux. Retrouver ma joie de vivre.

Merci de m'avoir lu happy

barti - 12/10/2021 à 16h01

Bonjour les amis!

348 jours, et ça tient..
Juste pour vous donner quelques nouvelles et continuer à vous retrouver avec plaisir.
Le moral est bon et cela fait maintenant plus de deux semaines durant lesquelles je n'ai plu mais alors plus du tout pensé à l’alcool.
Ça doit nous encourager, nous montrer que oui, indiscutablement, ce sentiment de manque et de mélancolie qui nous envahi, nous absorbe les premiers jours, les premières semaines, les premiers mois, finit par s'éloigner si ce n'est disparaître.

C’est fragile, c'est précieux, mais ce nouveau Moi s'installe pour de bon, pour mon plus grand plaisir!

Je me suis surpris il y a quelques semaines à me regarder avec 3 pas de côté lors du début d'un apéro avec la famille et m'apercevoir que j'étais fichtrement content de boire mon perrier citron (rondelle, ça fait un truc à mâchouiller si ça nous démange de retomber) et d'avoir une nouvelle estime de moi retrouvée, presque fier de ma nouvelle façade sociale, le gars qui est au dessus de l’alcool et des conventions sociales; c'est qu'on paraîtrait presque pour l’orignal de service!

Je suis content de partager ce fil avec vous et de voir que vous nous retrouvez et nous lisez, vous, derniers arrivants. Vos défis sont immenses, nous partageons ce point commun, et nous partageons ensemble l'idée qu'il est possible de s'en sortir, l'(idée qu'il faut arrêter de boire, que dis-je la certitude.

On prend tous un temps différent, cela demande probablement plus d'efforts à certains qu'à d'autres, on galère tous avec notre solitude face à ce fléau. Mais on a tous fait le premier pas, eu la première prise de conscience et ça c'est déjà une énorme réussite.

Ce fil est un sucés, c'est vrai! il a pris corps parce qu'au départ, 5-6 personnes se sont répondues fréquemment, assidûment.
Je sais à quel point il est difficile d'écrire. Non que cela soit pénible mais accepter de prendre quelques instants pour écrire sur ce forum c'est accepter de se regarder objectivement, avec distance. C'est s'arrêter quelques instants et ne plus se mentir, se regarder en face, avec vérité et indulgence. C'est aussi prendre un peu de temps pour sois dans ce monde de brute.

Ici, je n'ai jamais menti, jamais enjolivé, j'ai toujours été vrai. Et je crois avoir trouvé la réciproque en vous lisant.

Cela fait bien fou d'écrire, ce fil personnellement m'a sauvé (il y a certainement d'autres méthodes qui fonctionnent mais en tout cas, celle-ci me réussit). Ça fait un bien fou mais parfois c'est compliqué, ça ramène au problème, ça fait persister le sujet qu'on voudrait oublier.

Souvent, je ne sais pas ce que je vais écrire quand je m'y mets. Je m'y mets parce que je me dis qu'il faut écrire, il faut donner des nouvelles, faire vivre ce qui nous rapproche. Et là, l'écriture vient, en écrivant je mets en mot ce que j’ignorais ressentir. C'est une vraie thérapie!

Alors, je vous assure, contraignez vous à écrire ne serait-ce qu'un petit mot chaque semaine et vous verrez, le résultat sera au rdv. Et moi, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous lire!

Merci Olivier pour ton message, ça fait plaisir de te revoir! et tes analyses nous aident toujours.

A tous, je vous souhaite de vivre à fond votre aventure. Ensemble, on y arrive!

A trés vite

Barti

casadelsol - 12/10/2021 à 17h00

Hello


Oui c'est vrai Barti faut essayer d'écrire régulièrement.
C'est vrai aussi qu'on a tous pris conscience de ce fléau qui nous ronge, et c'est un pas dans l'acceptation et la guérison. Mais juste un pas. Pas évident tous les jours, faire un pas après l'autre, comme un jour après l'autre, pour s'en séparer définitivement car finalement...
Faut se relever à chaque fois qu'on tombe, ne jamais baisser les bras, reconnaitre les raisons de la chute, s'en servir pour pas recommencer.
Je sens de mon coté que j'ai un peu progresser, que j'essaye de faire attention, de modérer, de dire stop, alterner plusieurs jours sans alcool, mais c'est quand même fragile.

En tout cas faut pas perdre espoir, la vie est belle et on a la chance de pouvoir être monté dans le train (référence "au train de la vie" de Jean d'Ormesson) alors faut profiter, dignement!


bonne journée à tous

Yur - 12/10/2021 à 17h04

Bonjour à tous au bonsoir. D'abord bien venue parmi nous aux nouveaux. Je vien tt les jour ici pour vous lire , car on à tous nôtre chemin. Et BRAVO Barti. Et à tous les autres que comme moi on choisit le chemin de l'abstinence , et à tt les autres que ont le courage de venir sur le site pour trouve la force que le manque comme a moi aussi avant de me dire ..BASTA. Je tien le coup... la tête haute, pas honte du regard de mes enfants car me donne de la force, pour allez devant. Bonne soirée à tt et toutes car le chemin est long. Et un jour a la fois. Pour moi ça marche. Courage à ts.

roland - 12/10/2021 à 22h28

Bonsoir Barti, merci d'être là, de nous montrer que c'est possible, et puis quand même ... félicitations !
Yur, Bravo à toi aussi, il semble que tu sois sur le bon chemin !
Bonjour à tous les nouveaux et aussi aux anciens dont on aimerait avoir des nouvelles blunk

Pour ma part, après un début d'été plutôt positif, j'ai relâché ma vigilance pendant les vacances, puis repris les rênes à la rentrée ... ça n'a pas duré très longtemps, je suis à nouveau en période d'incertitudes. Pour résumer, après une séparation, j'ai atterri en colocation ou je suis depuis un an et 3 mois.
C'était une super expérience, et avec le recul (covid, confinement, tout çà ...) je suis super content d'avoir fait ce choix, j'ai rencontré de nouvelles personnes, mes filles ont adoré, mais bref .. ceci n'était pas prévu pour durer.

Voici le temps d'un nouveau départ, j'ai retrouvé une maison et doit déménager d'ici la fin du mois. Et encore une fois je me rends compte que j'ai un problème avec la gestion de mes émotions, et le stress dû au changement !

Donc j'ai repris de mauvaises habitudes, même si c'est moins pire que l'année dernière à cette même période, je consomme trop et trop régulièrement.

Je ressors à nouveau du CSAPA, et cette fois suis aiguillé vers une consultation psy, ça fait longtemps que j'y pensais sans oser aborder le sujet, ma conseillère me l'a proposé et j'ai sauté sur l'occasion. Je ne sais pas ce que ça donnera mais reste persuadé que ça ne peut être que positif (encore faut il qu'une relation de confiance s'instaure avec ce psy ..) car je sais au fond que mon mal-être est inscrit profondément en moi, des blessures enfouies qu'il faudra bien que j'arrive à faire ressortir un jour en me confiant à quelqu'un, alors qui sait ... peut-être cette personne ?

Encore 2 à 3 semaines, j'ai déjà un lit, un bureau pour ma petite, je dois encore trouver une gazinière, un lave linge et pour le reste, je devrais pouvoir m'en sortir en mode camping happy)

Nouveau départ, nouveaux repères, nouvelle vie, ça m'angoisse un peu, mes 2 puces de 8 et 12 ans sont là pour me tenir debout, mais souvent j'ai peur pour leur avenir, quel monde vont elles devoir affronter .. ma grande va avoir 12 ans dans 15 jours, je voulais l'emmener à la patinoire avec 2 ou 3 copines ... et paf ! il faut un pass sanitaire, et évidemment elles n'en ont pas puisque elles ont juste 12 ans suspicious

Voilà ... désolé de ne pas être aussi positif que d'autres qui écrivent ici, je garde la tête hors de l'eau mais vraiment avec parfois l'impression de ne pas voir le bout de la piscine ...

Bonne journée et bon courage à tous !

Flodevie - 13/10/2021 à 09h27

Bonjour à tous

Merci albanmagon pour ton témoignage, qui fait beaucoup de bien à lire.
Le tien et tout les autres aussi d ailleurs. Barti, tu m encourage vraiment et ta plume et Claire et belle.

Donc voilà, j ai échoué au bout de 6 jours, et repris pendant 15 au même rithme qu avant, soit 1l de vin par jour. Je repart aujourd hui à j1.

Ma motivation première est surtout ma santé, j ai peur d en mourrir, comme 11 000 femmes et 30 000 homme français chaque année, soit de cancer, soit d accidents cardio vasc., d après google.

Merde j ai la trouille. Et surtout de moi, car parfois je me dit que je préfère mourir plus jeune avec mon vin, qu à 80 sobre. Je me dit aussi que si je meurt d un accident quelconque ça n aura pas été grave tout ce que j ai bu jusque là. Je me fait vraiment peur, si ma fille savait ! J ai tellement honte. Il faut vraiment être malade pour penser comme ça.

Et voilà pourquoi c est si dur pour moi, car j aime boire, et à part pour ma santé je n ai pas envie d arreter, pour moi les excès dépassent les 1litres quotidiens et si je ne dépasse pas cela n à pas d autres impacts négatifs sur mon quotidien. Ou c est ce que je crois. Ce que l alcool réussi à me persuader.

Et pourtant les rares fois où j étais sobre quelques jours j arrive à dire que je me sentais mieux. Alors voilà, je ne comprend pas encore tout les vices de la chose. Mais j y travaille, je prend conscience, j essaye de reconstruire mon esprit abîmé.

Lilith510, je t encourage à me suivre dans un j1 commun à toute les deux, on pourrait S aider mutuellement, se soutenir, moi je sais que ça pourrai me faire du bien, M aider dans ce long chemin, s encourager !

Très introvertie, il est impossible pour moi d aller aux AA, d en parler à mon généraliste, un psy ou ma famille. Même si je sais que l un ou l autre me ferai du bien, je ne m en sent vraiment pas capable.

Hereusement que ce forum, et vous tous, êtes la, je me sent tellement moins seule, comprise, une personne au moin qui sait que j essaye de me battre au quotidien, dans une avanture si difficile.

Portez vous bien, et des tonnes de courage à tous pour ce combat qui est le notre.


Profil supprimé - 13/10/2021 à 10h13

Bonjour tout le monde !

Rien qu'un petit mot Flodevie : n'utilise plus celui de "combat" mais bien de "capitulation" car l'alcool sera toujours le plus fort si tu engages encore un combat contre lui . Jette le gant comme le ferais un boxeur qui en aurait marre d'être chaque fois mis KO par ses adversaires .

Tu as encore envie de vivre sinon tu n'aurais pas choisi un tel pseudo Flodevie .

Toute l'énergie que tu mets à te détruire dans l'alcool, mets-la à présent à vouloir vivre et bien vivre , sans alcool .

Bon courage à toi et chez AA, il est recommandé tout simplement de ne pas prendre le premier verre un jour à la fois .

salmiot1

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