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933 réponses


barti - 12/01/2021 à 18h39

Bonjour Maya21,

Je ne parviens pas trop à savoir à lire vos messages si vous êtes vous-même thérapeute ou alcoolique comme nous tous sur ce fil.

Tout le monde est le bienvenu sur ce fil, bien sûr ! mais me concernant, je ne suis pas très intéressé par des apports de psy sur nos récits, nos situations, notre vécu.

Le fait d’aller consulter un psy est un choix très personnel que certains d’entre nous font et d’autres pas. Je trouve passionnant de lire ce que chacun d’entre nous décrit de ses propres expériences mais en revanche, je ne suis pas fan de l’approche d’un psy extérieur qui vient commenter et guider nos parcours. Ça on sait que ça existe ailleurs et chacun fait le choix d’aller chercher cette ressource ou non.

En revanche, c’est fort intéressant de lire les expériences de chacun avec un psy, un ami, d’anciens alcooliques, des poètes, des philosophes, des religieux… Ce que nous venons chercher je pense, ce sont des partages avec des semblables, des amis qui comme nous, luttent quotidiennement contre ce poison.

Pour ma part, je suis venu sur ce forum réservé aux consommateurs pour me livrer avec d’autres moi-même. Et je ne regrette pas une seconde.. ! Je suis encore là grâce à vous tous.

Ce n’est que mon avis très personnel et il n’engage que moi mais échanger c’est accepter d’être deux ou plusieurs sur ce forum à confronter nos vies. C’est ce que nous sommes venus chercher ici. Pour les regards extérieurs de non alcooliques et les conseils psy, on sait où les trouver ailleurs.

Vous aurez compris que je suis un peu hermétique à l’approche trop psychologisante.. De mauvaises expériences passées m’ont fait conclure (sans doute à tort j’en conviens !) que ressasser le passé et tenter de comprendre le pourquoi du comment au travers des traumatismes passés ne me servait strictement à rien. Je préfère me tourner vers l’avenir, vers ce qui est beau, vers ce qu’on peut changer ! Et nous autres alcooliques, on est déjà les champions de monde de l’excuse et de l’apitoiement sur nous-même... Si on veut trouver les raisons qui nous ont poussé à se mettre à boire, on peut tous tenir la nuit là-dessus ! La vraie question pour moi, c’est quelles sont les raisons qui me poussent aujourd’hui à arrêter de me détruire.. et comment je fais pour y parvenir.

Bonne soirée à tous

Barti

Ps : absolument rien contre toi Maya, et si tu es une consommatrice ou une ancienne alcoolique, raconte-nous ce qui t’amènes ici, dis-nous en plus sur toi, cela nous aidera tous dans notre aventure commune !

2ème Ps: Bienvenu à toi Papate, on est avec toi et on est tous là pour s'aider. Tu viens de franchir une étape importante en écrivant noir sur blanc que ça y est, pour toi, décision était prise de commencer ta nouvelle vie

Profil supprimé - 12/01/2021 à 19h07

Bonjour à tous
Merci Olivier pour tes précieuses réflexions qui nous amènent plus loin..
Virginie tu sembles vouloir retrouver un peu d'insouciance. . Cela me rappelle un jeu sur nrj "enfant ou bourré " .. finalement certains de nos actes "insouciants-bourrés " sont plutôt pathétiques.. alors que C'est souvent "mignon" quand on est enfant.
Mais je comprends ce que tu cherches.. Moi j'aimerais parfois avoir un bouton "off" pour arrêter de penser...
Maya.. j'avoue ne pas comprendre votre intervention dans nos discussions. . En écrivant " l'alcool vous a servi de gros pull" vous indiquez être en dehors de nos partages.. vous n'êtes pas alcoolique. Épargnez nous vos conseils théoriques. . C'est mon avis.. si on a besoin d'un psy, on sait où s'orienter. Désolée d'être si franche mais je ne me sens pas à l'aise face à vos "remarques-conseils"
Je tenais à dire sincèrement ce que je ressens comme je le fais depuis le début.
Bon courage à tous
Jessy

Profil supprimé - 13/01/2021 à 09h47

Je vois que sans nous être consultés nous partageons le même avis sur l'intervention de Maya avec Barti. blunk

Bisous à tous!
Jessy

Profil supprimé - 13/01/2021 à 11h20

Bonjour à toutes et à tous

J'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire, ce partage d'expérience est vraiment important pour le moral et écrire me fait du bien. J'avais pas connaissance de ce post quand je me suis inscris cette semaine. J'en ai donc commencer un également qui me servira plus d’exutoire un genre de journal de bord de sevrage... Je vais pas reprendre ici la description de mon parcours d’alcoolique dépendant mais vous pouvez faire un tour sur mon post si ça vous dit.

Pour moi aujourd'hui c'est le Jour 1 je suis assez fier de moi et j'avais juste envie de le dire de l'écrire de m'auto félicité...

Et à propos pour les pseudos psy je partages votre avis

Bon courage tout le monde et bonne journée

Profil supprimé - 13/01/2021 à 11h45

Bonjour Barti, Jessy,,
Loin de moi l’idée de psychologiser, ou de porter un jugement sur qui que ce soit - et à quel titre ?

Désolée si je vous ai paru importune. Je souhaitais simplement exprimer mon admiration pour le courage que vous manifestez tous’ dans vos combats quotidiens et pour la bienveillance de vos interventions

En fait, à travers mes commentaires, c’est de moi dont je parlais, en « tournant autour du flacon »

J’ai 61 ans et n’ai jamais pu travailler avec un psy parce que l’idée d’exposer mes problèmes m’était insupportable.
et les réflexes ont la peau dure.

Je suis nouvelle sur ce forum, j’ai décidé d’y participer pour essayer de partager mon expérience et puiser du courage dans ces échanges.

Je bois depuis 40 ans, de façon festive.
J’ai noué une relation plus étroite à l’alcool il y a 26 ans , lors de mon divorce , mon mari ayant proposé de vider la cave avant notre séparation effective - ça adoucissait les soirées en tête à tête, puis les soirées solitaires.

Changeant de vie, j’ai réussi à contenir une consommation d’alcool « mondain » , jamais ivre mais régulièrement dans le flou.

Puis mon deuxième mari, mon amour, est tombé malade. Incurable.
Nous avons fait la fête aussi longtemps que possible, gouté les meilleurs mets les meilleurs alcools et les meilleurs vins. Et quand il n’a plus supporté tout cela j’ai mangé et bu pour deux.
Il est mort il y a 11 mois et j’ai continué. Seule. Tous les soirs. Et de plus en plus tôt.

Je suis alcoolique, je le sais depuis longtemps.
je déteste cette dépendance et je veux en sortir avant de ne plus pouvoir le faire seule, avant de ne plus pouvoir cacher ma honte.

Voilà, je vous en ai dit plus qu’à n’importe quel ami, aucun n’est au courant.
Plus qu’à ma mère, si attentive depuis toutes ces années douloureuses. Plus qu’à mon médecin ...

Et je me déteste aussi de ne pas arriver à gérer ça toute seule, ni être maîtresse de moi et de ma vie.
Cette vie qui m’intéresse si peu.

Maya

barti - 13/01/2021 à 12h57

Bienvenus à vous Maya et Miguel!

Le malentendu est dissipé Maya.. Et tu verras, tu trouveras ici une aide indéfectible, de simples alcooliques qui veulent s'en sortir et parlent avec leurs mots, leurs vécus, leurs expériences heureuses et malheureuses.

Comme tu as pu le lire, nous venons pour bon nombre ici justement car il ne s'agit pas de médicaliser ou psychologiser nos problèmes. Simplement d'en parler entre nous et se rappeler à chaque instant que nous ne sommes pas seuls. Que cette fichue maladie touche beaucoup plus de monde qu'on se l'était probablement imaginé.
Nous avons tous nos remèdes, nos astuces, nos stratégies. Elles marchent plus ou moins soyons sincères!
Mais ce sont les nôtres, les seules qui valent vraiment, celles que nous avons décidé de mettre en oeuvre pour nous mêmes. Tu trouveras les tiennes, c'est certain.

Et le fait que tu te livres comme tu viens de le faire est un énorme pas en avant. Bravo!

Et après cet accueil un peu rugueux, tu peux compter sur nous et t'appuyer sur nous pour avancer..

70 ème jour sans boire aujourd'hui me concernant. Et je tente de ne pas refaire la bêtise de la semaine dernière de jeter toutes mes forces dans le travail sans réfléchir pour finir exténué et du coup très fragile en fin de semaine côté alcool.

Bon courage les amis.

ps: Drunkette, tu as relancé la machine de l'abstinence ou c'est dur en ce moment? Donne nous des nouvelles!

Barti

Profil supprimé - 13/01/2021 à 17h43

Bonjour Maya,

Je me permets de te répondre car je me reconnais dans ton parcours. Nous partageons le même âge, et j’ai également 40 ans de consommation d’alcool ininterrompue derrière mois. La maladie s’est développée très progressivement chez moi : en 30 ans, je suis passé de bon buveur à gros buveur mais en gardant la maîtrise de ma vie. Puis, il y a une dizaine d’années, sans raison apparente, les choses se sont accélérées. Ma consommation est devenue de plus en en plus fréquente, et les quantités de plus en plus grandes. J’essayais de me convaincre que je gardais le contrôle en m’imposant des périodes d’abstinence mais sans réussir à infléchir la progression inexorable de la maladie. C’est un des pièges classiques du déni dans lequel j’étais.

Au cours des derniers mois, en plein confinement, j’avais pris l’habitude de me servir un ou deux verres de vin en guise d’apéro à midi. A 16h, je terminais la bouteille. A 17h, j’en ouvrais une autre … que je terminais le soir en m’endormant dans le fauteuil. Puis un jour – le lundi 23 novembre dernier pour être précis – Dieu sait pourquoi, je me suis levé (avec une gueule de bois), j’ai vidé toutes mes bouteilles dans l’évier et je me suis dit : aujourd’hui, je ne bois pas. Je n’avais rien préparé ou prémédité, j’ai agi sur un coup de tête. Pourquoi ce jour-là et pas un autre ? Je n’en sais trop rien, et à la réflexion : peu importe. L’important, c’est que j’ai tenu bon, et le lendemain aussi. Aujourd’hui, je suis à J+52.

Non sans peine, soyons honnête. Il y a des moments très durs où l’obsession de boire est très présente. C’est pourquoi j’ai rapidement mis en place quelques outils pour m’aider : suivi médical, réunions AA, changements alimentaires, du vélo, participation à ce forum,… Mais je pense que ce qui m’aide le plus, c’est le soutien de mes proches. Lorsque j’ai dit à ma famille et amis proches que j’étais alcoolique (et décidé à me prendre en main), je me suis senti libéré d’un lourd fardeau, comme si j’avais pu déposer un sac rempli de kilos de honte et de culpabilité. Tous, sans exception, m’ont félicité pour ma franchise et mon courage, et me soutiennent à fond. Aucun jugement, aucun reproche par rapport au passé, que des encouragements. Quel soulagement de ne plus me sentir seul, de ne plus devoir me cacher, de pouvoir partager mes émotions et mes expériences avec eux.

J’espère que ce petit témoignage t’inspirera.

Bon courage !

Ivan

Toustroke - 14/01/2021 à 19h40

Bonjour à tous,

Maya, bienvenue à toi sur ce fil, on peut dire que tu as fait une entrée remarquée car, tout comme Barti et Jessy, j’ai pensé que tu étais une professionnelle mais tu as vraiment bien clarifié la situation.

Je partage complètement ton avis Barti sur le fait d’aller consulter un psy, c’est une démarche avant tout personnelle, qui nous appartient en propre, et, nous tous acteurs de ce fil démontrons que nous avons de la « profondeur » dans nos réflexions, que nous ne psychologisons que juste ce qu’il faut notre dépendance et axons notre recherche avant tout sur aujourd’hui et demain.

Tout comme toi Ivan j’ai dit stop le 23 novembre et ai réussi à traverser les fêtes avec succès mais, malgré ses plus de 50 jours sobres, il ne se passe pas un jour sans que je pense à l’alcool. Il y a pleins d’améliorations qui s’opèrent, en et autour de soi, à ne plus boire mais, en toute honnêteté ce n’est pas la sérénité totale. Un collègue vient de s’épancher à l’instant dans mon bureau sur le bon vieux temps du pub le jeudi soir, autant le dire , ça m’a pincé le cœur … à défaut du foie. A midi, j’étais le seul des 4 à ne pas boire de vin à la terrasse ensoleillé de notre « cantine »…, alors oui, on est des héros et merci Oliv d’avoir conseillé ce fil fantastique de « Rewinder » à lire absolument, ou vous comprendrez mieux l’allusion de Héros.

Comme si on en avait pas assez du boulot, de la maison, de la famille, il faut encore qu’une partie de notre cerveau ressasse ce que peut ou a pu nous apporter ces misérables grammes d’éthanol, comme une cicatrice nous rappelle la blessure. Avec le temps la cicatrice s’estompe, son origine aussi, pour l’alcool se sera pareil donc il faut tenir et s’armer de patience. Dans mon cas, la clef c’est la confiance retrouvée en moi, je me fais confiance et ne veut pas décevoir mon entourage. Le petit garçon est trop loin pour auto corriger ou comprendre ce qui s’est passé jusqu’au 23 novembre, par contre je me souviens comme hier de mon expérience de mise en danger absolue un soir de beuverie ou on m’a laissé repartir … à moto !

Je ne croyais pas aux signes, à l’interprétation des évènements mais ce jour là quelque chose s’est passé, mon esprit a mis en route un lent processus de réflexion débouchant sur un message de survie.

Certes, j’avais frôlé le pire, mais si on est là c’est que l’on a tous frôlé le pire et que l’on a les ressources pour prendre conscience qu’il ne faut pas qu’arrêter de boire, mais aussi arrêter de penser à boire. Ah le gros malin, c’est facile à dire, et on fait comment ? pour ma part je rétropédale à l’origine, au signe, au frôlement. Je ne sais pas si c’est de la méditation, mais lors du jour de l’an, au moment le plus difficile, quand tout les amis tendaient leurs verres en rigolant comme des baleines, je revivais la séquence du freinage raté, la sortie de route, au ralenti … j’ai pas bu.

Prenez soin de vous

Toustroke

Profil supprimé - 14/01/2021 à 20h00

Bonjour les amis !

Décidément, ce fil est une véritable mine d’or. Je relis de temps en temps des passages et j’y puise le courage nécessaire pour tenir bon dans les moments difficiles. Ecrire, trouver les mots pour exprimer mon ressenti a une effet thérapeutique sur moi. Ce sentiment de former une équipe aussi, avec des personnes que je ne connais pas mais dont je me sens si proche. Sans oublier la sagesse d’Olivier qui nous laisse entrevoir un avenir sans obsession, ni celle de l’alcool ni celle de l’abstinence ; un avenir dans lequel on ne boit pas, tout simplement.

J+53 aujourd’hui. Quelqu’un m’a dit la semaine dernière que les jours d’abstinence lors des fêtes de fin d’année devraient compter double. C’est vrai, pourquoi on ne s’accorderait pas un petit bonus de temps en temps ?

Les grosses envies de boire ont quasiment disparu. En revanche, les derniers jours, j’ai régulièrement des pensées qui me traversent l’esprit : je me réjouis à l’idée de me servir un bon verre tout à l’heure. C’est plus qu’une pensée : je vois le verre dans ma tête, je perçois la couleur dorée du whisky, je sens son odeur, j’entends le bruit des glaçons … cela ne dure qu’une fraction de seconde car immédiatement, c’est la douche froide : eh non Ivan, c’est fini cette époque. S’ensuit alors un sentiment de déception, de tristesse. Tout cela ne dure que quelques secondes, mais comme cela se reproduit plusieurs fois par jour, je baigne dans une sorte de mélancolie en regrettant des jours heureux qui ne reviendront plus.

C’est fou de constater à quel point ce mécanisme de récompense s’est profondément ancré en moi. Rien que l’idée de me servir un verre suffit pour que mon corps commence à produire de la dopamine. Mais celle-ci n’a pas le temps de se fixer sur mes neurones car elle est stoppé net par ma volonté de ne pas prendre ce 1er verre.

C’est vraiment paradoxal. J’arrive à relativement bien gérer les moments festifs (repas en famille, apéro avec les copains…) où les tentations sont grandes : je me prépare psychologiquement, je prévois une boisson alternative, j’ai des réponses toutes prêtes au cas où on me demanderait pourquoi je ne bois pas … ; par contre, j’ai beaucoup plus de mal avec le quotidien et ses flashs du passé qui me prennent au dépourvu et me laissent hagard avec un goût de whisky en bouche.

Derrière tout ça, un autre piège me guette : celui de repenser aux bienfaits que l’alcool m’a apportés au détriment des dégâts provoqués par ma consommation excessive. J’ai eu une longue relation plutôt sympa avec l’alcool : il m’a procuré beaucoup de bons moments, m’a permis de communiquer plus facilement, d’être plus créatif, d’exprimer mes émotions… Les méfaits n’ont fait leur apparition que bien plus tard – les 5 dernières années – lorsque, inexplicablement, ma consommation s’est fortement accélérée et que j’ai commencé perdre le contrôle. Or, pour toute chose dans la vie, j’ai tendance à oublier les mauvais souvenirs pour ne garder que les bons. En soi, c’est plutôt une qualité, je suis de nature assez optimiste. Mais par rapport à l’alcool, c’est un inconvénient. Je risque de banaliser mes excès, de minimaliser ses conséquences et d’enjoliver le passé. Parfois, j’entends une petite voix dans ma tête qui me dit : « Tu sais, Ivan, le fait d’arrêter l’alcool ces jours-ci, c’est bien. C’est vrai que tu avais un peu forcé la dose l’année écoulée. Tiens bon encore quelque temps, et puis tu pourras prendre un petit verre pour fêter ta guérison ». Comme si cette période d’abstinence était une amende à payer pour excès de consommation, et qu’une fois ma dette payée, toute mémoire d’alcool serait effacée de mes cellules. Illusion bien sûr, j’en suis parfaitement conscient. Et pourtant, tout au fond de moi, il reste un secret espoir qu’un jour je puisse reboire ‘normalement.
En même temps, je suis bien décidé à ne plus revivre les cauchemars des derniers mois : trous de mémoire, disputes familiales, promesses non tenues, cachoteries et mensonges, gueules de bois et surtout cette honte et ce dégoût de moi-même. Il faut juste que je fasse taire cette petite voix et que je tue dans l’œuf cette vaine illusion.

Le fait d’écrire ces mots me fait du bien et me permet de prendre du recul. Je suppose que ces expériences font partie du chemin vers la sobriété.

A part cela, et malgré mes coups de blues, le moral est plutôt bon. Je n’oublie pas que je cueille déjà pleinement les fruits de ces quelques semaines d’abstinence, tant au niveau santé que relationnel et professionnel. Et surtout, je ressens un peu de fierté et j’ai retrouvé un peu d’estime de moi-même.

Au plaisir de vous lire ! Bon courage à tous.

Ivan

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