Iris17 - 15/04/2024 à 19h07

@ François De rien François, je suis heureuse si mon message t'a apporté du réconfort !

@ Valsaph, pourquoi penses-tu que tu n'y arriveras pas, tu n'as bu qu'un seul verre ce we, je trouve que c'est un excellent début, la plupart d'entre nous n'est pas capable de s'arrêter à un verre !

@ Plumettedu10, pourquoi as-tu le moral si bas, veux-tu te confier à nous ? Tiens bon nous sommes là !

@ Gizmo74, bravo pour ta performance de ce we !

Valsaph - 15/04/2024 à 20h30

François... oui, ce fichu système de récompense...
C'est très compliqué à contrôler...
J'éprouve la même chose ...
C'est souvent ça qui me fait replonger...
Et quand ce n'est pas l'alcool, c est la bouffe... Le sucre principalement ...
Addiction aussi.
Bref, sans avoir fait de grandes études, ce sont nos neurotransmetteurs qui dysfonctionnent ...
Manque de dopamine ?
Je ne sais pas.

Je teste la L. Tyrosine depuis peu ...
J'essaie.

Quant au traitement homéopathique, j'ai découvert cela sur internet.

J ai commandé un internet car je n'en ai pas trouvé en pharmacie ...
Voilà ...

Bon courage pour cette nouvelle semaine !

Valsaph - 15/04/2024 à 20h32

Plumette (trop chou comme pseudo )
Moral en berne ?

Oui, ça va avance ...
Non, Ça AVANCE.

Si nous sommes là en train d'échanger, c'est signe que nous avançons ! Et tous dans le même sens.

Courage Plumette.
Tiens nous au courant.

Iris17 - 15/04/2024 à 20h49

Pas le moral pour moi aussi ce soir, j'ai l'impression que ma vie s'effondre, je perds tous mes repères, mon père est mort récemment, un terrible choc pour moi, mon chat également, grande tristesse, des soucis au boulot, mon chéri qui se rapproche de plus en plus de son ex, je me sens tellement seule et perdue...

Larigolotte - 15/04/2024 à 22h33

Bonsoir,
Merci! Merci d’être la avec vos faiblesses, vos forces et votre honnêté…
Ça fait plusieurs jours que je suis vos discussions sans oser m’y intégrer.
Tant pis ce soir j’ose.
Je me présente: j’ai 38 ans… et je bois depuis longtemps…facilement.
C’est devenu un vrai problème avec et après le confinement…
Je bois tous les jours avec et surtout en cachette de mon mari…
Et j’ai honte… tellement honte que je savais bien qu’il fallait que je fasse quelque chose…
Je n’osais en parler a personne, même si j’avais peur et mal au ventre, et donc encore plus peur…j’en souffre terriblement.
Mon corps lundi dernier a décidé pour moi…
Après un we et un dimanche particulièrement chargé…
J’ai fait un malaise au bureau…
Mon boss (adorable) m’a ramené chez moi… je n’avais plus le choix, fallait que je vois un médecin…
Tension a 17… j’ai rien avoué…
Bon la prise de sang, l’a fait pour moi…
Grillée… enfin!
Sauf qu’après avoir pas mal discuté avec lui (sans langue de bois ce coup ci… quitte a avouer être alcoolique autant y aller franchement…)
Il m’a dit ok, vous ne buvez pas pendant 1 mois et on se revoit…
Sans plus…
Bon bah forcément j’ai tenu 5j et j’ai craqué le samedi soir…
(Un record depuis de longues années…)
Je recommence mon combat cette semaine! Avec vous si vous voulez bien!
Bon enfin, merci de m’avoir lu,
On ne se connait pas, mais je me reconnais un peu en chacun de vous, Plumette, Francois, Valsaph, Iris, Gizmo et les autres.
Merci d’être la, mes compagnons de galère.

Iris17 - 15/04/2024 à 23h04

Je suis en pleurs, désolée mais je sais que vous seuls pouvez comprendre, mon père me manque, mon petit chat me manque, mon compagnon me manque, je suis dévastée ce soir

Gizmo74 - 16/04/2024 à 08h18

Bonjour a tous,

aujourd'hui je m'interroge énormément, il y a bientôt un mois que j'ai créé ce fil de discussion, et pourtant hier je me suis bu une petite flasque de rhum blanc et une fois celle ci terminée je suis retourné acheté une seconde flasque mais de whisky celle la....ce matin réveil en sursaut, les yeux de travers....

Et voila la journée va se passer et je sais pertinemment que ce soir j'aurai entièrement récupéré, aujourd'hui je ne boirais pas, mon état psychologique se dégrade au fil des jours passés a consommer. Je passe une énorme partie de temps a cogiter a propos de l'alcool...cela m'épuise...

Merci a tous pour avoir alimenté ce fil de discussion, je pense que je reposterai dans l'après-midi pour garder le cap.

Bonne journée.

Moderateur - 16/04/2024 à 09h43

Bonjour Guizmo74,

Je souhaitais rebondir sur cette petite phrase que vous avez écrite : "Je passe une énorme partie de temps à cogiter à propos de l'alcool... cela m'épuise".

Ce dont je puis témoigner à force de modérer ces forums depuis de nombreuses années c'est que si se débarrasser de l'alcool est bien un combat au début, réussir à changer durablement c'est réussir à transcender ce "combat". Les personnes qui arrivent à changer entreprennent une transformation plus globale de leurs habitudes et de leur vie, il ne s'agit pas "juste" d'arrêter l'alcool ou de le diminuer. Elles ont un but de transformation et d'amélioration d'elles-mêmes.

J'ai bien conscience que ce ne sont que des mots et qu'il faut réussir à se les approprier mais c'est réellement une voie qui fait la différence.

Tout le monde n'adhère pas à ce discours, mais les Alcooliques Anonymes parlent de "déposer les armes" face à l'alcool. C'est-à-dire qu'il s'agit pour eux de dire que finalement l'alcool est le plus fort de toute façon et que donc la meilleure façon d'agir c'est de ne pas en boire quoiqu'il arrive. C'est un peu radical et peut-être défaitiste j'en conviens mais cela contient cette idée qu''on se retrouve libéré de quelque chose si on arrête de se battre et si on admet, finalement, qu'on est "allergique" à l'alcool. Cela peut convenir aux personnes qui souhaitent totalement arrêter de boire.

Cependant cela oublie un peu cet "à côté" où en se libérant de l'alcool on se redonne les moyens de devenir une meilleure version de la personne qu'on a été jusqu'à présent, auprès de soi-même aussi bien qu'auprès des autres.

Se libérer de l'alcool c'est réussir à ne plus en faire un combat central de son existence. Car oui, "combattre" ou "cogiter" en permanence sur ce poison cela épuise. Cet épuisement intensifie le besoin de boire et favorise la "rechute" (ou les ré-alcoolisations provisoires).

Tout cela pour vous dire que l'un des enjeux pour vous est peut-être de chercher et de visualiser le style de vie que vous souhaitez avoir et qui vous permettrait de trouver l'équilibre que vous cherchez. Essayez de regarder au-delà du combat que vous menez. Par exemple quelles sont les situations ou les personnes qui favorisent l'atteinte de votre objectif ? A contrario quelles sont les situations qui favorisent les alcoolisations non désirées et qu'il faudrait éviter ? Comment vous pouvez "travailler", vous améliorer pour favoriser l'un et éviter l'autre ?

Vous avez mis en place ce fil de discussion (merci !) parce que vous avez compris aussi que pour s'en sortir il vaut mieux en parler, partager, chercher et donner du soutien. Je ne sais pas ce que vous avez mis en place à côté mais je vous encourage à chercher une aide spécialisée aussi si ce n'est pas déjà fait. Même si votre objectif est de diminuer et reprendre le contrôle plutôt qu'arrêter. Il me semble que c'est votre cas.

Reprendre le contrôle de sa consommation est possible pour certains. Mais cela passe peut-être, quand on a été dans les excès auparavant, par une phase d'abstinence d'abord, avant de chercher à consommer ponctuellement comme on voudrait. Pour y arriver il faut aussi, pendant cette phase d'abstinence, prendre de nouvelles habitudes, changer et se mettre dans une disposition d'esprit où l'alcool est secondaire, trouver des alliés et des assises qui vous permettront de ne plus retomber dans des travers. En effet, quand on cherche à contrôler un comportement en permanence on en fait une obsession et cela demande trop d'énergie sur le long terme pour réussir à trouver un équilibre. C'est pourquoi il est plutôt conseillé d'abord de passer par une phase d'abstinence et de "reconstruction", de changement. L'abstinence est en elle-même difficile à maintenir mais cela demande moins d'énergie si on est au clair avec cet objectif, sans regrets. On est un peu moins dans le contrôle et on a plus d'énergie disponible pour y arriver.

Devoir ne plus boire d'alcool n'est pas qu'une contrainte (c'est l'idée qu'il faut dépasser). C'est aussi une libération dont les personnes qui ont réussi à changer se félicitent tous les jours. Au début c'est difficile mais elles apprennent à apprécier leur vie sans alcool, y compris dans les moments conviviaux. Cela ne les empêche pas de s'amuser et cela leur permet de mieux profiter de leur vie. Après tout, tout le monde n'est pas égal devant l'alcool et elles ont bien compris qu'il n'était par pour elles, qu'elles étaient trop sensibles pour y résister.

Pour cette journée et les suivantes je vous souhaite, Guizmo74, plein de courage. Ne culpabilisez pas de cette alcoolisation mais essayez de voir comment vous pourriez faire "mieux" pour la suite. Et surtout, surtout, essayez de vous détendre avec cette idée de contrôle de vos consommations. Regardez au-delà, visez votre propre transformation à travers cet objectif de court terme. Il ne s'agit pas "juste" de réduire ou d'arrêter, il s'agit de bien plus.

Bonne journée.

Le modérateur.

Valsaph - 16/04/2024 à 13h15

Bienvenue Larigolotte !
Merci à toi de nous rejoindre.
Oui, l'alcool est un fléau.

Le combat contre lui est perdu d'avance (lire le commentaire du modérateur).
Inutile de mener le combat.

Se soutenir, partager nos peurs, nos doutes va nous aider.

Je t'embrasse.