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Par Alcool Info Service

426 réponses


Profil supprimé - 22/11/2019 à 16h16

Bonjour à toutes,

Cela faisait quelques temps que je ne vous avais pas lues...

Et même si c'est dur pour chacune d'entre nous, ça fait du bien de vous lire. C'est difficile de s'en sortir, et surtout de se dire qu'il faut arrêter définitivement l'alcool.

En ce qui me concerne, c'est toujours aussi difficile et je ne parviens pas à un arrêt radical mais j'essaie de trouver des stratégies pour boire moins. Ce n'est pas toujours évident et à ce jour, je ne peux pas encore parler de victoire.
Il y a des moments où j'ai l'impression de "gérer" mais cela ne dure jamais très longtemps. Certaines semaines, je ne parviens pas à gérer mes angoisses alors je bois pour me calmer, même si je sais pertinemment que ça fait l'effet inverse.

Cela dit, vous lire me redonne du courage et me fait me sentir moins seule.

Alors, merci à vous !

Profil supprimé - 23/11/2019 à 16h35

bonjour a toutes, c'est ma première fois sur le site, c'est la première fois que je parle de mon problème à quelqu'un, beaucoup de mes amis me charrient sur ma consommation mais je ne pense pas qu'ils savent l'ampleur du problème, souvent les soirs c'est deux bouteilles de vin qui passent, alors parfois pendant qql jours j'arrive a ne pas boire, mais ces qql jours se font de plus en plus rares. demain je vais avoir 32 ans je suis obèse et alcooliques et je veux reprendre ma vie en main, alors cette aprés midi en regardant bcp de sites et de forums, j'ai decidé d'en parler et je veux arrêter de boire, surtout quand je suis seule car bizarrement à cause des remarques de mes amis je bois bcp moins en soirée par contre comme je sais que ça ne sera pas suffisant je prevois une bouteille quand je rentrerais. je dirais ma consommation a vraiment dégénéré il y a deux ans et la je me mets dans le rouge tout le temps (ca aussi c'est une motivation) je n'ai plus d'épargne et je suis à decouvert tout le temps et je me jette aussi bien sur l'alcool que sur la nourriture

alors ce soir j'ecris sur ce forum plutot que d'aller acheter de l'alcool.

Profil supprimé - 25/11/2019 à 10h33

Salut les amies, et je vous souhaite un grand courage. Je crois que quand on est trop mal, il faut voir un médecin. Boire toute seule en cachette c'est très typique des femmes qui ont peur du regard d'autrui. Mais cela augmente en fait l'angoisse.Surtout quand on se réveille au milieu de la nuit avec des sueurs froides... Il ne faut pas rester seule avec ce problème. Il y a les AA mais aussi d'autres structures spécialisées en alcoologie. Bon courage à toutes et souhaitez-m'en autant Anneuf55

Profil supprimé - 09/12/2019 à 14h52

Bonjour a toutes,
J'ai 42 ans. Je bois depuis des années et depuis quelques mois je n'arrive plus a m'arrêter.
Je ne bois pas tous les jours, 1 ou 2 fois/semaine mais ma consommation est très importante.
La quantité de vin ingurgité sur 1 journée ou 1 soirée est très impressionnante et j'ai peur.
Je n'arrive pas a m'arrêter. Je sais qu'il ne faudrait pas que je prenne le premier verre je sais comment ça fini a chaque fois.
Mais je n'y arrive pas. La pression sociale de "l'alcool festif" est trop importante .

Profil supprimé - 09/12/2019 à 16h28

Bonjour Juckie,

Je ne sais pas si tu as lu mon témoignage précédent mais j’étais dans la même situation que toi. Je buvais 3 4 fois par semaine, des quantités énormes et je n’arrivais pas à m’arrêter à quelques verres. J’ai commis une terrible erreur à cause et je m’en mords encore les doigts. Je suis rentrée chez mes parents me ressourcer pendant un mois. Cela fait mnt 32 jours que je ne bois plus. Aujourd’hui, je suis revenue à ma vie « normale » avec mon mari, livrée à moi même. Je peux te dire que ce n’est pas facile, je pense souvent à l’alcool, au fait qu’un petit verre me ferait du bien mais je résiste même si cela est difficile.
Alors ce que j’ai envie de te dire c’est, si tu veux réellement en finir, il faut aller consulter chez un médecin qui pourra t’aider dans ta démarche. Et aussi ce qui est important c’est de travailler sur ces soucis, ces traumatismes qui font que tu te noie dans l’alcool et n’arrive pas à t’arrêter. Il faut se forcer, se battre et ne pas céder à la facilité. C’est important de s’occuper et de remplacer les moments où tu bois par d’autres occupations... je ne suis pas médecin mais je te partage ce que je fais pour m’en sortir jour après jour... ce n’est pas facile mais on peut le faire avec bcp de volonté et de force. Courage !!

Profil supprimé - 09/12/2019 à 19h20

Bonjour kimerjy
Merci beaucoup pour ton témoignage et ton soutien.
Je souhaite que tout aille bien pour toi.
Courage

Profil supprimé - 11/12/2019 à 21h46

Bonsoir,
J’ai découvert ce forum aujourd’hui et me retrouve souvent dans vos témoignages.

J’ai toujours aimé faire la fête et pour moi fête = alcool. Et ce n’était pas un pb pour moi. J’ai 54 ans et je me suis rendue compte que j’ai quand même un pb avec alcool mais à qui parler ? Pas facile d’avouer à des amis ou la famille (et encore la famille le savait bien)… . Comme pas mal des femmes sur ce forum, je n’arrive pas à me contrôler. Je rentre le soir et (faut dire que je me suis séparée depuis 2 ans de mon mari) me dis tiens un verre de vin/mousseux/bière. Le plus souvent la soirée se termine avec une ou deux bouteilles des vin/mousseux ou 2-3 litres de bières.
Il y a quelque mois ma fille est venue chez moi, en me disant qu’elle s’inquiète beaucoup pour moi comme depuis toujours. Eh oui, elle m’a vu dans des états que je regrette. Et là je me suis dit « faut que je fasse des efforts ». j’ai pris immédiatement un RDV chez mon médecin généraliste. Mon fils et ma fille m’ont envoyé des messages en disant qui sont fiers de moi que je vais essayer de me soigner. Ça m’a beaucoup encouragé. Mon médecin était vraiment à la hauteur, elle a su m’écouter sans me juger. Elle disait que j’ai beaucoup de souffrances en moi….elle m’a demandé mon objectif. Donc je lui ai dit que je ne voulais plus boire toute seule mais quand j’ai des sortie de boire avec modération. Elle m’a donné un nom d’un addictologue. Il y a 1 mois j’étais pour mon premier RDV, pour moi c’était éprouvant. Elle m’a expliqué que je ne dois pas arrêter d’un jour à l’autre. Elle m’a demandé de tenir un journal, ce que j’ai fait. Après on a fixé des objectifs par exemple « regarder le film le dernier pour la route » prendre un rdv avec un psychologue, regarder pour les AA (par contre je ne suis pas encore prête, tellement peur que je vois des gens que je connais) et elle m’a prescrit une échographie abdominale spéciale foi plus une analyse de sang. Donc hier je suis retourné chez elle. L’echo et la prise de sang sont ok. Ouf .

Profil supprimé - 13/12/2019 à 15h43

Bonjour,

Aujourd'hui c'est vendredi 13 et j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains en ce jour soit disant chanceux (espérons qu'il le soit) pour m'inscrire sur un groupe de parole concernant l'alcoolisme et en particulier chez les femmes.

Mon histoire en bref pour situer: j'ai bientôt 32 ans, je suis mariée et maman d'un adorable petit garçon de 6ans.
Je travail, j'ai une maison et une famille que j'aime et qui m'aime etc ..

La carte postale d'une vie parfaite ?

Très loin en réalité, mon âme est torturée par l'addiction.

Je pense que j'ai toujours eu besoin d'une addiction quelque chose qui m'aide à compenser ( mais compenser quoi?)
Déjà enfant je souffrait d'addiction à la nourriture à l'âge de 7 ans j'ai commencé à grossir jusqu'à devenir obèse. Les moqueries de mes camarades et le fait que personne ne voulait être ami avec moi uniquement pcq j'étais grosse me blessait mais ne me faisait pas arrêter pour autant.
Puis arrivent les années collège, ma ligne s'étant nettement affiner grâce à un suivit chez le nutritionniste pendant un, j'étais canon. Mais toujours pas plus d'amis car quand on es belle on es aussi jalousée! Pour me faire accepter, ou pour me donner un genre, je commence à fumer des cigarettes puis un peu plus tard des joints ...
Nouvelle addiction. A l'âge de 16 ans bingo, je suis accro au chitt . Plusieurs joints par jour et ce qu'on appelait des bang (sorte de pipe à eau). En plus, je commence à sortir et donc aussi à boire de l'alcool. A cette époque l'alcool reste occasionnel et je ne ressent aucune accoutumance c'est la fumette mon problème.
Ne me demandez pas pourquoi ni comment mais mon envie de fumer et passée comme elle venue à l'âge de 20 ans environs après près de 5 ans non stop.
Je développe 1 ou 2 ans après une phobie délirante suite à un choc émotionnel , une psychose qui me pourri la vie encore aujourd'hui et aussi celle de mon pauvre fils et de mon mari. (à l'heure où je vous parle heureusement le pire est derrière moi, même si il y a encore quelques difficultés, je me sent beaucoup mieux). Pour soigner cette psychose je vois alors plusieurs psychiatres sans succès, le dernier me donnera alors des anxiolitiques et des antidépresseurs. A cette époque je suis déjà maman et je mène une vie normale de jeune femme de 25/26 ans entre bébé, travail, maison et sorties tous les weekends.
Le mélange anxiolitiques+antidépresseurs+alcool ne font pas bon ménage et je me rentre dans des états pitoyables presque tous les weekends.
En 2017 je me rend compte de la situation incompatible avec ma vie de maman mais en même temps sans tous cela je serais une mère tellement agressive et dépressive car dans ma torpeur intérieur, le cocktail c'est ce qui fait que j'arrive à faire sens blanc d'aller mieux. J'arrête en décembre 2017 tous les médicament et pour compenser je me met à boire quand c'est trop insupportable car l'effet est semblable. Puis un peu tous les jours car cela me détend quand je rentre du travail et je suis moins agressive avec mon fils et mon mari. L'alcool est devenu un pilier qui me libère l'esprit et sans le quel je retombe dans ma torpeur.

Aujourd'hui j'ai 32 ans, je suis maman, femme et alcoolique.
Je bois chaque soir au minimum 2 à 3 verres de vin, en semaine ce n'est jamais plus de 4 verres mais le weekend ajoute à cela 3 verres le midi et plus les soirs de sorties cela se compte en bouteilles..

Je voudrais me sortir de cette addiction mais je n'y arrive pas: invitée à manger tu bois un verre? chez des amis tu bois un verre? fin de réunion au travail tu bois un verre ? c'est tout le temps et partout !

J'en viens à ne plus vouloir sortir avec des amis ou en famille car je sais que je vais boire encore plus que si je reste chez moi.

Voilà , il y aurait encore tant à raconter mais si déjà vous êtes venu à bout de mon pavé c'est déjà pas mal happy


J'espère trouver ici du soutient et de l'encouragement ou bien n'importe quoi qui puisse m'aider et me faire me sentir moins seule ..

Profil supprimé - 18/12/2019 à 12h04

Bonjour à toutes ! Comme je l'ai déjà écrit sur le site général la situation me paraît difficile à gérer sans l aide d un bon psy et d un bon généraliste. Dans mon cas (1 à 2 bouteilles de mousseux par jour depuis des mois mais seulement quand je suis seule et plus de sorties pour être tranquille) j ai heureusement évité le déni et en ai parlé à tous les professionnels de santé concernés + famille + amies proches. Je gère maintenant grâce à du revia mais il y a et aura des petites rechutes, tant pis ! Je ne vise pas l abstinence totale mais juste une vie normale. La gestion de ses finances et de son poids est un objectif sympa en soi et que dire du sentiment de liberté que l on re-découvre ! Alors haut les cœurs !

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