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Le fil de discussion réservé aux femmes

Par Alcool Info Service

Bonjour,

Alcool info service crée ce fil de discussion à l'intention des femmes en difficulté à cause de l'alcool. Cette discussion a vocation à rester en tête dans les forums pour les consommateurs.

Parce que les femmes sont stigmatisées lorsqu'elles boivent mais qu'ici elles sont respectées et soutenues...

Parce que boire génère de la honte et de la culpabilité mais qu'ici on peut en parler en toute sécurité...

Parce qu'une femme qui boit est souvent une femme isolée et qu'en parler aide à rompre l'isolement...

Parce que les femmes ont des problématiques spécifiques et qu'il est peut-être plus facile d'en parler avec d'autres femmes...

Parce que ces forums sont anonymes, faciles d'accès et que leur modération à priori garantit le respect de chacune...


Pour toutes ces raisons et bien d'autres nous espérons que ce fil de discussion permettra le développement d'une entraide féminine.


Cordialement,

l'équipe d'Alcool info service.

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426 réponses


Profil supprimé - 23/05/2017 à 18h42

bonsoir,

je suis dépressive depuis septembre 2016 sous traitement antidépresseurs et anxiolytique et une suivi avec une psychiatre et une psychologue.

Mes parents consommés de l'alcool avec ivresse tout les week end.

Lors de soirée festif entre ami ou en sorti en club, dès que je commence à boire de l'alcool, je ne sais pas m’arrêter, cela me réconforte, me donne du bien être. je peux consommé lors d'une soirée jusqu’à 2 bouteilles de champagne et 1/2 bouteille de rosé. Je ne consomme rarement, voir jamais d'eau dans ces moments là.
cet état est présent depuis quelques années, je penses que cela est lié à ma dépression, mais aujourd'hui j'ai légèrement réduit ma consommation car je prends des médicaments, qui je sais ne font pas bon ménage et je suis consciente que je prends des risques.

Il m'arrive de boire 1 ou 2 verres dans la semaine avec mon mari si nous recevons des amis a l'improviste mais je n'ai aucune envie de boire plus ou de manque.

aujourd'hui j'ai pris conscience de mes abus d'alcool et mon mari me fait souvent la réflexion car il n'aime pas me voir alcoolisé.

je lui ai demandé de l'aide, mais à part me faire ses réflexions ou essayer d'enlever mon verre, cela ne fonctionne pas.

quelqu'un a t'il vécu plus ou mois la même situation et qui consomme moins ou plus du tout ?

merci de votre aide


Profil supprimé - 03/06/2017 à 07h26

Je suis dans le même cas je ne bois jamais et je n'en Ais pas envie en dehors de soirée ou de sorties en bar mais des que je suis en soirée en bar ou autre ou l'alcool et présent je bois sans m'arrêter jusqu'à ivresse totale... Et les gens me font des réflexions sur ma consommation alors que il n'y a qu'as se moment ou l'alcool et présent ou je bois...

Profil supprimé - 19/06/2017 à 04h31

Bonjour je suis dans le même cas que toi dépression aiguë qui m'entrain e à l alcool mon mari a voulu m edai j ai était à l'hôpital psychiatrique pour la dépression sa m'a edais mais la cool est toujours là je vois car j ai perdu mes enfants mon mari me veux et je le comprends je me rend conte que je dois accepter ces réflexions et me dire faut que je parte en cure pour reconstruire ma famille laisse j ai vraiment honte deoi et j ai peur du regard des autres donc si tu veux passer faire souffrir ta famille dit toi que tu es malade et tu dois te faire soigner car notre santé prend un coup je suis de tout cœur avec toi et parlement à ton mari de ton sevrage

Juliana alcoolique

Profil supprimé - 23/06/2017 à 21h10

Bonjour, pour ma part ma situation est un peu particuliere car je suis une femme en couple avec une femme alcoolique qui est dans le meme cas que vous . Elle ne boit pas tout les jours mais ne peut s'empecher de boire un seul verre et de finir completement bourer. Je fais parti de ces personnes qui ne sais pas comment l'aider a part en lui fesant des remarques sans arret ou en "voulant enlever son verre" . Je me demande si vous aurriez des conseils a me donner , vous qui etes de l'autre coté. Merci
Bon courage a toute.

Profil supprimé - 27/06/2017 à 20h41

Bonsoir, nouvellement inscrite sur votre site, mon histoire sera certainement longue à la lecture, je m'en excuse d'avance.

J'ai 29 ans, d'abord accro à la cocaïne, j'ai trouvée refuge dans l'alcool, alcool qui m'aura permise de me sevrer de cette monstruosité qu'est la drogue dur.
Toxicomane à 19 ans, pour en finir vers 25 ans, j'ai naturellement compensé le manque d'une substance par une autre. L'alcool étant la solution la plus simple pour moi. Ça as commencé par des alcools fort, whisky/vodka, et, le temps passant, je n'en suis plus qu'a consommé des bières fortes.


Au delà de cette histoire d'addiction multiple, j'aimerais surtout rappeler aux femmes, que nous représentons, dans un monde cruelle et plein de jugement, une pureté et une soumission totale à la plupart des relations sociale ou professionnelle que nous rencontrons.

Une femme alcoolique est incapable de gérer et de porté de l'attention à sa famille, alors qu'un homme ivre, violent et absent, ne sera qu'une ombre, à peine visible dans le schéma familiale dont il fait pourtant parti.
Une femme ce doit de supporter, de gérer, et aussi d'être un modèle familiale. Une pression de plus, qui s'ajoute sans doute à de multiple autres problèmes post relationnelle.

Je ne dis pas qu'une femme subit plus l'alcoolémie dont elle est esclave qu'un homme, mais le contexte professionnelle et familiale ne fais que l'aggravé.

Etre alcoolique, c'est avant tout culpabilisé, et exprimer un mal être, un mal être actuelle ou passé.

Pour ma part, si je bois, c'est surtout pour éteindre ma tête de toute ces pensées et souvenir néfaste qui l'envahisse depuis des années, sans parler des épreuves quotidienne que la vie, professionnel, social..., nous imposes à toutes (et tous).


@Melo Les remarques ne servent à rien, sa culpabilité prendra le dessus et lui donnera un nouveau motif de boire, et même si je comprend votre mal être face à l'état de votre conjointe, il faut, selon moi, la laisser éteindre sa tête avant de faire appelle à des personnes compétentes.
On m'as pour ma part, envoyer en urgence psychiatrique un soir de manque, j'était en crise de tétanie et d'anxiété extrême, sans alcool. L’hôpital m'as prise en charge et rediriger vers le CMP de ma ville (centre médicaux psychologique) qui m'aura aider un temps, avant que je prenne moi même la décision de bifurquer vers la MAD (Maison des Addictions), et cela sans jamais baisser ma consommation. Ma volonté de m'en sortir, et surtout de comprendre les raisons de mes addictions m'as poussé à continuer mes thérapie. C'est long, pas forcement visible pour l'entourage, mais ça aide vraiment.

Profil supprimé - 30/06/2017 à 19h45

D'accord merci pour ces explications , actuellement je lui ai posé un ultimatum car j'en souffrais trop, je suis parti pour qu'elle se soigne, la situation est tres difficile pour elle et pour moi ... Elle me culpabilise beaucoup d'etre parti, mais je pense que ca l'a fait realiser un petit peu ... J'espere qu'elle arrivera a faire quelque chose pour elle car je l'aime toujours. Mais elle a tellement de haut et de bas que meme au telephone c'est dure a gerer...

smart2 - 15/07/2017 à 18h41

Bonjour à toutes

Si je me trouve actuellement sur ce site c'est que j'ai une terrible envie de boire depuis 1/2 heures mais je me retiens il est seulement 18H Je suis ce que l'on appelle une alcoolo-dépendante enfin je crois. J'ai perdu ma maman il y a 1 an et j'ai été en arrêt maladie pendant 15 jours je me suis mise à boire tous les soirs avant de manger et c'est vite devenu une habitude. J'ai toujours aimé boire, me prendre des cuites faire la fête. Mais là c'est tous les soirs en sortant du boulot dès qu'arrive 18H30.. 19H je me sers un verre, le 1er déclenche tout je peux picoller toute la soirée jusqu'à ce que je réalise qu'il faut que j'aille me coucher parce que demain je bosse !

Mon grand est parti vivre avec sa copine et le petit est en alternance alors je me retrouve seule avec un mari qui sort tard du boulot et qui aime bien boire un coup lui aussi, alors dès qu'il arrive c'est "je te sers un coup"? Et voilà et je suis incapable de dire non.

J'ai réussi plusieurs fois à arrêter 5 jours, 2 mois.. mais à chaque fois je replonge
J'ai une vie normale mes collègues ne s'imaginent pas que je puisse être alcoolique et me mettre minable tous les soirs. D'autant plus que la journée je n'en ai pas le besoin je n'y pense même pas Je voudrais arrêter mais j'y arrive pas ! Des conseils ?? Merci de tout cœur

Profil supprimé - 18/07/2017 à 13h46

Bonjour Smart,

Le seul conseil ou plutôt la seule suggestion que je puisse te faire est de ne plus rester seule avec ton problème . Le partager ici est un premier pas mais si tu rejoins un association d'anciens buveurs, ce serait nettement mieux encore .

C'est lorsque je me suis accroché au Mouvement des A.A. que ma vie a changé ; pas directement, mais lors de ma première réunion la petite graine avait été semée . Si même j'ai continué à boire pendant 9 mois après 3 mois d'abstinence , je n'ai plus jamais bu de la même façon . Chaque fois que je prenais le premier verre , A.A. venait hanter mon esprit . Je n'ai plus jamais bu tranquille jusqu'à ce jour où j'ai jeté l'éponge et que j'ai cessé de me battre contre ce redoutable ennemi qui m'avait mis au tapis combien de fois .

Si tu as un groupe près de chez toi, n'hésite pas à pousser la porte . C'est toi qui sais si tu es alcoolique ou pas ; ne te préoccupe pas de ce que pensent tes collègues ; elles savent bien peu de ta souffrance . Nous , alcooliques, sommes de fameux comédiens .

Bon courage à toi

Profil supprimé - 26/07/2017 à 00h29

Bonsoir à toutes,
Si nous sommes ici, c'est que nous avons des problèmes d'alcool. Quant à moi, je suis abstinente depuis 2 mois et quelques jours, mais je reste toujours dépressive, la dépression est atténuée par les antidépresseurs, mais il n'y a pas de miracle. L'abstinence m'a rendu le sommeil et une forte envie de vivre. Mais je sais très bien que l'alcool restera toujours plus fort que moi et que je dois être vigilante. Je ne suis pas encore prête à frapper la porte des AA, mais je me suis un peu forcer d'écrire ici sur le forum et c'est déjà un grand pas dans mon cas. Je souhaite beaucoup de courage à vous toutes! Soyons fortes ensembles!

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