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Ce ventre qui m'inspire l'ascite.. et la peur.

Par Vaio

Bonsoir,

20ème jour que j'ai définitivement arrêté de boire, après 15 ans de soirées accompagnées de "ma pire ennemie" (Je vous présente la pire garce que j'ai connu "Alcool", et on ne l'applaudit pas !). Je me suis jurée de ne plus jamais boire une seule goutte d'alcool, jamais, jamais, jamais.

Et plus que jamais ce soir tellement j'ai peur.

Au bout de ces 20 jours, je vois bien tous les effets bénéfiques : bon sommeil, réveils faciles, esprit clair et détendu toute la journée, plus de dynamisme, moins de fatigue, plus de patience, moins d'énervement, beaucoup plus de goût pour la lecture, prendre soin de moi, les longues balades en forêt, ... et physiquement aussi : visage redevenu normal, yeux ouverts et clairs, affinement de la silhouette.

Et c'est là qu'il y a un hic dont je m'aperçois depuis quelques temps.
Certes j'ai perdu du poids, je suis passée de 86 à 80 kilos, je fais très attention à ce que je mange (légumes et protéines), bois beaucoup d'eau et de thé vert, ne grignote pas, aucun sucre (gâteaux, bonbons, plats cuisinés, féculents,...), squatts et abdos tous les soirs, 2 séances de marche rapide de 1 heure par semaine.
Ma silhouette a changé et je m'en réjouis mais je vois bien que quelque chose ne va pas.
Il y a ce ventre. Ce ventre certes qui a de la graisse mais pas que cela. Je sens bien que dessous, c'est gonflé et tendu. Ce n'est pas un amas de gélatine qui bouge quand je marche vite, non il reste ferme et tendu, parfois tellement gonflé que j'ai du mal à supporter mes sous-vêtements. J'ai mal au reins aussi depuis quelques jours. (Pour info, je suis déjà ménopausée depuis 4 ans, j'en ai 47.)
A 80 kilos, je peux remettre des robes que je mettais quand je faisais 72 kilos, sauf que le ventre ressort terriblement.

Alors évidemment j'ai cherché un peu sur le net et bien sûr, je tombe sur les mots ascite et cirrhose, et j'ai peur.
Je me dis que oui, ça peut être ça et je m'en veux encore plus de ne pas avoir pris soin de moi pendant 15 ans. Je n'ai pas pris soin de moi parce qu'il fallait que je prenne soin de mon enfant, qu'il n'y avait que moi pour le faire, et que toute mon énergie et ma vie étaient vouées à mon enfant. Il n'a jamais subi ou souffert mon alcoolisme, l'alcool m'aidait juste le soir à décompresser et a oublié les problèmes, à m'oublier moi, à oublier ma vie parce qu'il n'y avait que la vie de mon enfant qui comptait.

Mais maintenant, si j'ai une autre maladie, une cirrhose ou autre, qui va s'occuper de lui, qui va s'occuper de moi ? Qui va me soutenir ?
Je ne pourrai jamais le dire à ma famille, parce qu'ils seraient capables de me dire "Voilà avec tes conneries où tu arrives, tu n'as que ce que tu mérites, tu n'avais qu'à pas boire !" Je ne peux même pas leur dire que je suis alcoolique abstinente, ce serait trop honteux, ils nieraient. Alors je prétexte le régime drastique et plus tard, je dirai que j'ai pris l'habitude de ne pas boire d'alcool, que l'on peut très bien s'en passer, que ce n'est pas vital, que ça ne sert à rien d'en boire, que je m'en passe très bien, que je n'en ai pas envie et que l'alcool ne convient pas à mon cerveau. Quand je me suis retrouvée à l'hôpital il y a 3 ans tellement à bout de souffle et de souffrances, je n'ai eu que des remontrances et des réflexions ; alors leur parler d'alcoolisme, trop honteux pour cette famille qui se croit bien sous tous rapports.

Voilà, j'ai enfin pleuré toute ma tristesse en écrivant ces lignes, il m'en reste malheureusement encore ce soir et les sanglots de peur et de crainte suivent.
L'homme que j'aimais et qui m'aimait m'a lâché quand il a compris que je buvais en cachette, n'a pas voulu m'écouter et m'aider pour me soigner, et ne veut plus entendre parler de moi. J'ai commencé le sevrage de lui en même temps que le sevrage de l'alcool.

Bref, beaucoup d'égarements dans mes propos pour une histoire de ventre... mais j'ai vraiment la trouille.
Je n'ai plus qu'à attendre le rendez-vous chez mon addictologue mardi prochain.Mais comme mon sevrage se passe très bien, je ne suis qu'un "petit cas" par rapport à d'autres et donc ne demande pas trop d'attention. En attendant, je vais faire un week-end diète détox légumes et fruits, on verra bien.

Cela fait 15 ans que je n'ai pas ressenti de colère.

Merci de m'avoir lu.
Le meilleur pour vous tous, pour les gens qui vous aiment sincèrement et honnêtement et pour les gens qui vous sont chers et précieux.

Vaio

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6 réponses


patricem - 17/09/2018 à 09h55

Bonjour,

Passez des examens. Cela lèvera les doutes. Il y a plusieurs stades de la cirrhose (4 de mémoire). A condition de stopper toute consommation, cela peut au moins être stabilisé (pas guéri, il ne faut pas rêver). Et même s'il n'y a pas assez de donneurs en France, s'il faut en venir à une greffe, une personne qui boit encore n'a aucune chance d'être mise sur liste d'attente.

Donc, je me répète : passez les examens, sachez où vous en êtes, allez voir un gastro pour éventuellement avoir un traitement qui aide à stabiliser.

Quand à votre entourage, s'il ne vous soutient pas, allez voir un groupe type AA. Ils ne vous jugeront pas et vous écouterons.

Courage,

Patrice

Profil supprimé - 18/09/2018 à 00h11

Bonjour a tous les 2,

Je me joins a Patricem pour te conseiller une consultation, meme de generaliste. Non pas que ca soit forcement grave mais au moins t enleves la peur du doute. Parce qu avant la cyrhose il y a d autres trucs qui peuvent faire gonfler le ventre, le regime alimentaire par ex. Du coup plutot que d imaginer le pire une consultation c est pas mal blunk


En dehors de ce ventre( pas tant que ca en fait..) il ressort des choses interessantes de ton message. Mais plutot que de jouer au psy que je ne suis pas et rentrer dans des details je vais te proposer 2 experiences assez faciles a faire.

Pour une de tes ballades amene de la musique. Le moment ideal pour ca est la tombee de la nuit, ou le lever du jour. La foret c est parfait. Choisis 4,5 types de musique differente. L important c est quelles te procure des sensations differentes, je sais pas"une cool, une planante psyké, un truc plus tribal et une qui fait flipper. Trouve un endroit qui te va et mets toi ces musiques en laissant vivre tes ressentis, et regarde autour de toi.
Les differences seront peut etre minimes tant que jour sera la, mais une fois que la nuit aura diminué la vue...

L ineret? Profondement, intimement comprendre que nos ressentis changent notre perception de la realité.
A quoi ca sert? Faire evoluer tes ressentis vis a vis d une situation te la fera vivre differemment.

Je dis musique et foret mais ca peut etre autre chose. La musique cela me semble etre un bon passeur d emotion pour beaucoup de monde. Ca peut se faire chez soi aussi je pense, rien qu en otant un de nos sens habituellement utilisé. C est plus simple peut etre happy


La deuxieme experience est aussi facilement realisable.

Dans ta vie, recemment avec les pleurs liberateurs et surement a d autres occasions passees, tu as pu ressentir( oui encore happy) un truc qui sonnait super juste en toi, ou tu te sens a ta place. Ca peut se manifester par des frissonements, une larme qui coule sans peine, un sourire avec une sensation de bien etre, une sensation que c est facile, que ca roule, une liberation de poids..
Et bien dans ta vie sans l identite alcool essaie de faire vivre ca, de lui donner sa place. Souvent ca peut etre enfoui par l education, les douleurs de la vie, les normes de la societé, les psychotropes. Donc juste etre a l ecoute de cette petite vibration qui te dis, ca c est toi, et essayer de la suivre. Pour des petits trucs au debut. Je sais pas tu passes devant un cheval et tu ressens ca et bien vois ce que tu peux faire autour d eux ou d autres animaux. Et vois ce que ca donne. Il n y a que ca qui importe au final, ton experience.

Si vivre sans alcool t amene a te trouver de plus en plus, a oser etre de plus en plus toi, alors tu t en foutras du regard de ta famille la dessus.
Si ton ressenti sur l alccol et ton rapport a lui, evolue alors ta realité vis a vis de lui evolue aussi.
Par exemple la pour repondre au manque, a l envie du debut on engage le mode combat. Face a la douleur c est presque necessaire. L alcool est alors notre ennemi. Notre realite vis a vis de lui a deja changé. Mais il est encore la. Un ennemi on le"surveille... Ca peut rester a ce stade mais avec les envies qui s estompent on peut aussi choisir de faire encore changer nos ressentis par rapport a l alcool. Et de lui donner encore moins de place dans notre realité.

Et quand t es en accord avec toi meme la dessus, que c est pas guidé par le bien, le mal, la norme, la morale et bien je sais pas, c est naturel et ca fait comme une force tranquille. La plupart des gens comprennent et les rares a sureagir ca montre juste leur probleme a eux.


Apres une lecture d un psy candien et mes observations sur moi, autour de moi, la colere, la violence est tres tres souvent l issue, la transformation d une peur. Si on dit qu il y a de saines coleres c est peut etre parce qu il y a des peurs a ne pas garder... happy

Et quand le plus possible on arrive a enlever nos roles de victimes ( bien sur des evenements, des douleurs font de nous des victimes a un instant t, quand je parle de role je parle de la facon dont on donne corps a cet evenement toute notre vie), on se donne l occasion de redevenir un peu plus acteur de nos vies. C est pas facile, c est bien ancré, je me surprend souvent a le faire aussi.
Arreter l alcool en est une demonstration. Amuses toi a regarder ca, les ecrits avant arret, pendant,juste apres, un peu apres, bien apres. Itemissaest, eve66 et d autres.


Voila il est tard, je ne me relis pas, desolé pour les fautes, desolé si ca vous parait bizarre, hors sujet, trop long, je ne pourrais rien faire happy

Bonne soiree, journee a tous.

Accroches toi Vaio, ca fait remonter des choses de se retrouver sans psychotropes, hesites pas comme le propose Patricem a participer a un groupe de parole, a voir un psy ou autre pour lacher des poids, enfin a pas rester seule avec ces sensations. Et aussi des activites en groupe sans rapport a l alcool, un truc qui te parle et qui peut te permettre d inscrire dans le temps une demarche. Pour les jours d hiver savoir que 2 ou 3 fois par semaine tu vas partager quelque chose que t aime c est pas si mal blunk

Et pour un addicto je ne pense qu il y ait de notion de grands et petits cas ou alors il est pas bon. Du coup tu peux soit changer si vraiment tu l aimes pas, soit deja toi te dire que t es pas forcement un grand ou petit cas, t es toi avec tes forces, tes faiblesses et ton combat pour la vie du moment blunk
Je te souhaite que cela aille pas mal pour ton ventre.

Vaio - 19/09/2018 à 00h07

Bonsoir, bonjour,

Je vous remercie de vos réponses.
J'ai vu l'addictologue aujourd'hui et j'ai pleuré parce que je me rends compte de tout le chemin de merde parcouru et tout le chemin à parcourir, de ces 47 années de merde parce qu'on ne m'a pas appris à m'occuper de moi, à prendre soin de moi, parce qu'on ne m'a jamais écouté, jamais donné raison, parce qu'il y a eu trop de non-dits, de choses cachées, ... des parents toxiques avec lesquels il faut que je fasse.
Oh oui j'ai toujours clamé depuis bientôt 16 ans que la naissance de mon enfant était ma deuxième naissance, la vraie... Oh oui, je comprends pourquoi : parce que j'avais enfin un être à aimer d'un amour inconditionnel, de qui m'occuper entièrement, qui ne m'abandonnerai jamais, qui aurait toujours besoin de moi... au point de boire tous les soirs pendant 15 ans pour le soir oublier les problèmes qui pourraient gâcher notre vie, pour oublier mon "autre vie", ma vie, parce que je ne vivais que par ma vie de maman, pour m'oublier moi.
Oh oui je comprends pourquoi mes histoires d'amour se sont toujours terminées en affreux échecs, parce que je ne les vivais que par l'autre, ce qu'il m'apportait, je ne m'apportais rien, je m'oubliais, je donnais tout à l'autre, rien à moi, je vivais pour qu'il soit heureux mais je ne pensais pas à mon bonheur. C'est d'ailleurs la même réflexion de tous quand est venu le temps des reproches : "mais je croyais que ça te faisait plaisir."

Désolée, je m'égare... je suis donc ressortie avec mes 2 ordonnances (analyse de sang et échographie du foie)... Youpi, je vais savoir... encore une épreuve à affronter seule, à faire face aux résultats sans soutien... et une première séance avec la psy mercredi prochain. J'ai bien senti que l'addictologue l'amenait doucement, pour ne pas me brusquer, je ne sais pas pourquoi. J'ai sauté sur l'occasion, je lui ai dit que oui, évidemment, il le fallait parce que j'avais tant de choses à soigner en moi. Elle a acquiescé, a dit que oui, beaucoup de choses, depuis très, très, très longtemps.
Re youpi, qu'est-ce qui a gâché ma vie pendant 47 ans ?

Après être sortie du déni de mon alcoolisme, je suis sortie hier soir du déni de ma rupture amoureuse.
Et cette putain d'idée qui m'est venue en tête dans la journée : "tu es triste, tu t'en fous, ce soir tu boiras pour oublier et pour que ça passe."... même pas en rêve, je ne craquerai pas, je n'ai pas craqué. Mais en rentrant, j'ai senti que j'avais ce réflexe de prendre une bouteille et de boire d'un trait, alors j'ai bu de la limonade blunk
Mon addictologue m'a dit que quand mes émotions resurgissaient trop, il fallait que je pense à un truc qui me ferait du bien. Ce soir, j'y ai pensé, et je me suis dit en rigolant "casser la gueule à mon ex ou un verre de vodka ?". Des 2 maux, je n'en ai choisi aucun (ma préférence étant quand même casser la gueule de ce con).
D'une, j'ai décidé que plus jamais je ne boirai une goutte d'alcool, j'en fais mon combat à vie.
Je vais leur montrer à tous de quoi je suis capable. Ils ne me connaissent pas, personne ne me connaît, personne ne sait de quoi je suis capable. Ah ils me croient faible, sensible, trop gentille, je vais leur montrer celle que je suis et que j'ai caché pendant 47 ans;

Là, je viens de retrouver ma rage de vaincre, ma hargne de la vie... après avoir pleuré non stop de 19h à 23h30.

2 amis savent ce que je traverse, tout, et ils me trouvent super courageuse de mener tous ces combats de front, que ça fait beaucoup en peu de temps, mais je n'ai pas le choix.

Je vais me coucher sans savoir comment j'irai demain.
Mais là, je suis tellement triste car je comprends tellement de choses, notamment par rapport à l'homme que j'aime et qui m'a fait tellement de mal. Je me disais souvent "je ne pourrais jamais le présenter à mes parents car il ne leur plaira pas." et je buvais pour oublier ça !!!

Mais bordel de merde, qu'est-ce que j'ai fait pour qu'ils me fassent ça !!!!!!!!!!!

Vaio - 22/09/2018 à 08h39

Bonjour,

J'ai fait la prise de sang jeudi.
Tout, tout, tout est dans les normes, sauf les gamma GT (Fallait pas rêver non plus) qui sont à 61 Ul/l et je pense que ce n'est pas énorme par rapport à mon passif. Les transaminases sont dans les normes. Après je ne suis pas médecin, je retourne voir mon addictologue le 28/09 mais ça va, je me sens un peu rassurée.
L'écho du fois est programmée mercredi prochain. Oh, je sais que je vais pleurer, d'angoisse, de peur, comme j'ai craqué pour la prise de sang.
Je ne me cache plus de pleurer, je ne me retiens plus. Je chiale, oui je chiale, et j'en ai le droit. Non, je ne me retiens pas parce que pour le moment, je ne peux pas, je ne peux plus accumuler pour le moment car j'en ai trop en moi.
J'ai découvert que pleurer permet d'évacuer la souffrance. Ensuite c'est le temps qui fait son travail par rapport à la tristesse. Toute mon enfance, on m'a dit qui'l ne fallait pas pleurer... ahahahaha, faute encore !

Donc ce matin, le rituel du samedi matin : pesée et prises de mensuration. Y a pas photo, tout s'évacue, merci régime et marche rapide dans la forêt sauf toujours ce ventre. Il est beaucoup moins tendu qu'il y a une semaine, je pense que j'avais peut-être truc digestif ou autre, peu importe. Non, ce ventre est bien plein de graisse.

Il paraît que certaines émotions viennent se nicher au niveau du ventre, et ça ne m'étonnerait pas pour moi.

27ème jour sans alcool, il me semble que ça fait une éternité, mais je reste super vigilante.
Mais 4 jours où je comprends tellement de choses sur moi, des choses qui m'ont gâché 47 ans de ma vie : manque d'affection et rancune, oubli de moi.
Manque d'affection : qui m'a fait foiré toutes mes relations
Rancune : qui me laisse dans mon passé, qui me bloque, qui ne permet pas d'avancer.
Oubli de moi : qui fait que je fais tout pour faire plaisir aux autres avant de penser à moi, pour qu'on m'aime, pour paraître bien.

Et si je ne soigne pas ces 3 choses, le risque de rechuter restera plus important.

J'ai envie de guérir, je veux vivre la vie que je mérite.
Il me tarde de voir le psy, c'est mercredi.

Je vous souhaite à tous un très bon week-end.

Profil supprimé - 24/09/2018 à 15h58

Bonjour Vaio,

Pleures oui, pleures autant que tu en ressens le besoin...


Ce sont les emotions non vecues qui nous restent sur le ventre. Toutes celles que l on n osent pas accepter parce quelles nous ont foudroyes un jour. Toutes celles que l on ose pas accepter parce que les parents, la societe nous ont dit que ce n etait pas bien. Toutes celles que l on n ose pas accepter parce que nous memes, nous nous regardons en tant que juge de facon permanente.

Nous coupons les montees d emotions, on les garde en nous jusqu a des moments comme ceux que tu vis, quand enfin on ne peut plus faire autrement que d en exprimer, d en ressentir un peu. Ca pourrait se resumer a ca l alcool, l arret de l alcool quand on le rattache a la sensibilite et a l addiction.

Le manque d affection et l oubli de soi vont ensemble je pense. La facon dont petit nous recevons de l attention influe beaucoup dans nos shemas futurs. Comment avons nous mis le masque que les adultes"voulaient voir pour avoir de l affection, de l amour?
Je n en ai absolument pas manqué mais pour les gens comme moi c etait deja presque une drogue l amour maternel, alors la question serait plus comment nous reagissions quand cet amour etait pas la pour un temps. Je ne me souviens pas mais je dirai bien que j ai du tomber plus souvent malade.

De la on imprime un shema d actions qui creera la reaction voulue. Tu as tu ta part d enfant quand tu voulais pleurer, rire, en mettant un masque a ce moment tu as eu la validation du bon comportement. Avoir de l affection passait peut etre par la...
Et apres dans la vie on reproduit ca de facon inconsciente, et oui nous nous oublions. Tout ce qui depasse on l enterre, on fait taire nos emotions.

Le truc c est que petit ca on le prend de plein fouet, sans aucune conscience.Pas de choix, c est ce qui va, ce qui a defini notre debut de vie.
Et que maintenant c est different.
Tu peux reperer ces shemas et les desapprendre petit a petit pour ceux qui vont a l encontre de ce que tu es.


Pour apaiser la rancune, physiquement j irai sortir de la peur et de la colere a travers un defouloir. Pour ce qui va rester, changer sa realite, changer ce que l on ressent sur les personnes, les evenements c est possible.
Par exemple en voyant qu eux aussi ont ete pris dans exactement les memes shemas. Les voir enfants et comprendre. Ils n ont pas su en sortir, ont reproduit essentiellement par peur, comme nous. Voir quelqu un pris dans ses peurs , se rendre compte qu elles ne sont pas si eloignees des notres, ca le rend moins bourreau.
Et ca tombe bien car cela peut nous rendre aussi moins victime happy

Se confronter a cette idee: et si je devais là leur ecrire ce que je ressens qu est ce qui m empecherait?
Parce que pour soulager la rancune dire ce que l on a ressenti c est pas mal, alors ce qui bloque est une bonne source d information sur nous happy


Pour le truc digestif vois peut etre du cote du regime, certains aliments peuvent faire des effets particuliers pris en nombre et regulierement... Ou un genraliste, c est presque parfait pour ca blunk



Et oui parler avec le psy va te faire du bien, tu vas la aussi pouvoir vider des choses. Ca peut remuer aussi, comme tes propres reflexions, alors continue de t entourer. Et bravo encore!! C est pas rien plus de 20 jours quand l alcool a bercé tous nos jours!

A bientot

Profil supprimé - 25/09/2018 à 04h31

cela fait 10ans que jai un gros problème avec l'alcool,et cela fait mon huitième jours d'abstinence. Après cette dure période je commence à ressentir les effets physique positif, bien être fierté perte de poids, plus de gueule de bois, meilleure humeur je me souviens mm de se que jai fait la veille au soir. mon problème est dans la tete car je dois me convaincre chaque minute du bien fondée de ma démarche et la cest pas gagné. pour linstant mon entourange nest pas au courant de mon alcoolisme. jai mis mon abstinence actuel sur le dos dune simple envie de perdre du poids suite aux excès de cet été mais la réalité est toute autre. je buvais jusqu a une bouteille de rhum en deux ou trois heures le soir en rentrant pour déconnecter vite. la plus grande difficulté pour moi est de faire croire que les bouteille dans le bar n'avait pas bougé de niveau, donc au magasin presque tous les jours à acheter, transvaser, cacher les cadavres d bouteilles, ne pas laisser de trace. aujourd'hui, je ne sais quel va être la suite de ma démarche,il me paraît difficile de stopper definitivement car la vie en société tourne autour de l'alcool, cest comme ca.
pour linstant l'alcool ne ma pas fait perdre pied au travail ou dans ma vie perso, mais je me dis qu'il vaut mieux prendre les devants et stopper cette spirale avant que les vrais problemes ne commence. ca a déjà failli me coûter mon permis et je trouve très agréable de pouvoir sortir prendre la voiture sans risque du contrôle qui vous fait basculer.
ma méthode est d habituer a des periodes d'abstinences de plus en plus longue en espérant avoir une capacité à maîtriser ma consommation. jy suis bien arrivé pour les drogues tel que haschich, psychotropes etc...
enfin voilà je suis pas encore au bout du rouleau et je lis beaucoup et écoute beaucoup de témoignage de gens qui ont tout perdu ca me montre tout ce que je pourrais perdre si je ny arrive pas.
bon courage à tous il ny a que la volonté que permettra de se sortir

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