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lettre ouverte d'une compagne à bout à son compagnon polydépendant

Par Profil supprimé

Tu es responsable de ce qui t'arrive !
Moi je vis les dommages collatéraux alors que j'ai fait que te prévenir !!!
Si je vais voir la psy, c'est pas pour te comprendre. Ni toi ni ta pseudo maladie, c'est pour vider mon sac cruement, sincèrement ! Parceque je pense des choses tellement haineuses que ça me fait peur !
Alors si tu veux du soutien, c'est pas à moi qu'il faut t'adresser! Je ne suis plus capable de te soutenir! Je suis trop amère et teigneuse
Si ça ne tenais qu'à moi, ton sevrage tu l'aurais fait attaché à un radiateur à en chier VRAIMENT. Et autant que moi j'en ai chié à te voir te détruire !
C'est pas moi qui ai fait la maline putain! C'est pas mon combat ! Et c'est pas à moi de continuer à morfler pendant que tu planes!!!
Mais oui calimero, je suis une vilaine cruelle dans cœur.
Tu peux le dire à ton groupe de parole. J'assume
Et dis leur aussi que vous méritez pas la boule de coton dans laquelle on vous berce! Parceque vous êtes des gens cruels qui broyez les gens normaux qui vous entourent. Vous les piétinez pendant qu'ils se battent pour vous sauver et c'est de vous qu'on s'occupe...
Elle est où la logique???
Demande le ça à ton groupe de parole de merde!!
Et après quand à l'intérieur des gens normaux il n'y a plus qu'un champ de ruine, que du moisi et de la merde... Ils devraient vous pardonner ???? Et vous soutenir parceque vous n'êtes que des pauvres petits malades????

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2 réponses

Profil supprimé - 12/11/2015 à 16h25

Bonjour,

Voilà... tout est dit.... Je ressens exactement la même chose. C'est tellement violent que ça me fait peur !

Mardi, il a encore bu... il a encore menti.... il a encore une fois salopé la soirée, l'ambiance familiale. J'ai encore une fois été obligée de gérer.

La veille, il était allé à son groupe de soutien (j'en suis à douter qu'il s'y rende).... et le lendemain, il se torche avec de la bière. Et tu as droit au grand cinéma : c'est pas de ma faute, je suis malade, je suis déprimé MOI, etc.

J'ai mal au fond de moi presque comme si j'étais "coupable, responsable" de la situation. Je suis comme vous : à bout... à bout de tout... envie de plus rien avec lui... juste qu'il parte et nous laisse tranquille ! C'est tellement difficile à vivre au quotidien !

combattante - 13/11/2015 à 08h41

bjr, vous qui souffrez de la maladie de vos compagnons........En effet, moi qui suis pourtant dans un combat d'arrêt, par contre je suis seule je ne veux pas emmerder un compagnon de mes troubles, il est vrai que d'un côté , quelqu'un se détruit non pas par plaisir ou faiblesse ..................Et vous qui ne buvez pas et avez la conscience claire et l'amour pour celui qui se détruit devant vous, dites vous bien que dans un couple lorsque il y a l'alcool c'est une vie à à trois avec cet indésirable déstructeur de toute construction , je vois autour de moi des couples qui se séparent, des bébés arrivés au milieu de ce chaos, NON ILS NE GUERIRONT PAS JUSTE POUR VOUS FAIRE CE CADEAU !!!!!!!!! ILS FAUT QUE CEU QUI BOIVENT ADMETTENT SORTENT DU DENI ET SE FASSE SOIGNER ET VOUS QUI SOUFFREZ A COTES D EUX OU D ELLES............ que faire ??????????? C'est ingérable, je pense à vous très fort, partez si vous le pouvez, ce n'est pas de la lâcheté mais admettez votre impuissance, aucun chantage affectif malheuseusement ne peut suffire à leur guérison ou peut-être à un tout petit pourcentage de "pas trop touchés" par le fléau
Amitiés, Combattante

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