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alcoolisme de sa soeur jumelle 50 ans

Par Profil supprimé

Voila j'ai 50 ans je suis jumelle. C'est de ma sœur ke je viens vs parler c'est difficile à vivre car cela fait depuis 200 kil boit. Au début je pensais ke ca allait lui passé et avec les annees son corps ne tiens plus des k il boit une petite bouteille de vin blanc ds les 10 mns ki suivent ce n est plus la meme personne ca braille ca parle ds une langue ke ns comprenons pas et ns telephone pr ns faire comprendre kelle est saoule.

C'est difficile a vivre mon entourage non rien fait sa fille a en marre de voir sa mere ds cet etat la ? ke faire pas d internement de force car elle refuse catégoriquement.

J'attends vos conseils bien cordialement

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3 réponses


Profil supprimé - 02/03/2015 à 18h03

salut,

tu peux pas la mettre a l'hosto c'est sur, par contre tu peux lui conseiller d'aller voir un adicto pour un traitement et voir comment il est possible de mettre en place un protocole pour stoper l'alcool.

tu peux aussi toi aller dans un csapa pour obtenir des conseils.

si ta soeur a conscience de son problème c'est bien , par contre si elle est dans le dénie tu ne pourra pas l'aider car elle doit le vouloir elle. c'est ça le plus dur.

voili voilou

Moderateur - 12/03/2015 à 17h44

Bonjour Lagon,

Vous ne nous dites pas dans votre message que votre soeur veut arrêter et se faire aider. Nous comprenons même plutôt le contraire pour l'instant. Dans ce cas c'est l'entourage qu'il faut aider. Comme le dit Clochette, les Csapa (Centres de soins, d'accompagnement et de prévention des addictions) sont des centres composés de plusieurs types de professionnels et qui peuvent recevoir gratuitement sa fille, vous-même par exemple.

Pourquoi est-ce que c'est l'entourage qui aurait besoin d'aide alors que c'est votre soeur qui boit ? Tout simplement parce que la famille souffre elle aussi de cette situation mais est impuissante. Souvent aussi les proches n'y connaissent rien et ne savent pas comment réagir. Se faire aider par un centre de soin spécialisé en addictologie permet de se poser, d'envisager sereinement la situation, de trouver de nouvelles façons de faire, de vider son sac pour ne pas avoir à la faire sur la personne alcoolique... Cela aide les proches à mieux supporter la personne alcoolique et à tenter des choses qui peuvent l'aider à finalement décider de s'en sortir.

Pour trouver un CSAPA vous pouvez nous appeler ou vous pouvez utiliser notre rubrique "Adresses utiles" symbolisée par la carte de France en haut dans la colonne de droite ci-contre. N'hésitez pas à faire cette démarche.

Cordialement,

le modérateur.

Profil supprimé - 14/03/2015 à 19h36

coucou Lagon

Ton témoignage me touche car comme je l'ai déjà dit, ma sœur est décédée à 47 ans dans et par l'alcool. Nous étions fausse jumelle mais les liens sont très forts aussi. Je ne l'ai jamais vu ivre mais elle devenait violente dans les paroles et dans les actes. Moi, j'ai toujours eu l'alcool triste, endormeur, et solitaire.

Jamais, quand nous buvions ensemble, elle ne voulait qu'on parle d'alcool. Pour elle, seule moi, je ne savais pas maitriser...elle oui !!

A force de faire croire qu'elle n'était pas alcoolique mais juste malade de l'estomac, après plusieurs hospitalisations.... elle recommençait aussitôt, pensant que personne ne s'en apercevait mais que moi, toujours bourrée après deux ou trois verres, tout le monde voyait que j'étais alcoolique !!

Après, elle a commencé à cracher du sang...puis tout s'est enchaîné, ses reins ont dysfonctionné et elle était devenue squelettique avec un ventre rond comme une femme enceinte de 6 mois. On devait (pardonnez-moi l'expression !) lui "pomper la merde" ...tout ce qu'elle ne pouvait plus évacuer normalement. Et là, tout en étant alcoolique moi-même...je n'osais pas lui parler de notre maladie ...que seul l'alcool l'avait amenée à cette triste et atroce déchéance...admise en urgence dans un service d'alcoologie...elle est décédée dans mes bras et moi, au lieu de comprendre et de décider à me faire soigner, j'ai bu et rebu de plus belle. Je n'ai arrêté que quelques années après et encore si les flics ne m'avaient pas arrêtée...je serais surement morte sur la route !!!

Tout cela pour dire que quand "ON VEUT PAS...ON VEUT PAS " !!!! triste à dire mais seul le fond, le trou, le caniveau... la folie, la prison ou la mort nous attendent. C'est la peur de la prison qui m'a fait comprendre que seule l'abstention pouvait me sauver.

Les enfants malheureusement trinquent. On le sait...et pourtant on continue . Ce poison nous ronge...mais il faut vouloir arrêter avec toute sa volonté, sa rage de dire non à cette vie horrible, toujours entre deux vins, ne sachant jamais ce que l'on a fait ou pas la vieille. Un cauchemar que je ne veux plus revivre.

Ta sœur, même jumelle, si elle ne veut pas ... ne t'écoutera pas. Ne te rends pas malade...Si, un jour, elle veut s'en sortir après avoir été trop loin et avoir pris conscience de sa maladie, là, tu pourras l'aider !!


Ceci n'est que "mon" témoignage. Chacun réagit à sa manière...

Biz

BriJo

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