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Vos questions / nos réponsesBonjour a tous,
Aujourd'hui, je ne sais plus sur quel pied danser... Je suis pleine de paradoxes entre l'envie de le quitter et d'arrêter cette souffrance inutile et l'envie de l'épauler, mais je n'en ai plus la force. J'ai été heureuse lorsqu'il était en cure et que nos seuls échanges étaient un appel et qqd SMS par jour. Les rechutes sont constantes et rien que je ne puisse dire ne semble être entendues.
Je n'ai aucune idée de comment aborder les choses, je ne sais plus comment faire. Sa seule ambition est a l'heure actuelle de retrouver ses clefs de voiture pour aller acheter sa dose...
Se sentir coupable de ça, je l'ai éte et le serai encore certainement. Oui je lui ai demandé de quitter la maison... Mais il refuse et me laisse miroiter qu'il finira par dormir dans la voiture... Et bien qu'il y dorme.. mais cette fameuse voiture est a mon nom, l'assurance également. Côté matériel, il n'a pas tellement de chose, tout a été utilisé pour l'alcool ... J'aimerai qu'il aille demander de l'aide a ses proches, parents, frère, soeur, copains... Mais il n'en est rien, c'est moi qui le récupère ivre le soir, c'est moi qui me fait insulter et qui subit cette déchéance... Oui un être ivre n'est plus capable de se tenir... Un verre bu devient un verre de trop insupportable a mes yeux...
Comment peut-il continuer à se détruire autant, a nous détruire autant. Il a pourtant réussi à rester sobre plusieurs jours, voire semaines parfois mais la chute est bien plus dure a chaque fois pour nous. Des promesses non tenues, des mensonges, des ivresses, des disputes....
Le paradoxe de la culpabilité que je n'arrive pas à m'enlever de la tête. Ce n'est pas moi qui lui met cette putain de bouteille devant le nez...
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