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J’ai quitté mon copain dépendant alcoolique

Par Auderey

116 réponses


Auderey - 04/12/2019 à 16h55

Elo, toi aussi il est dans le déni c’est ca?
Le mien dans le déni, c’est moi la folle pas drôle, il dit il est juste bon vivant...

Du coup tu n’as plus de nouvelles de lui? Tu ne vas pas recraqué? Il te manque ?

Profil supprimé - 04/12/2019 à 17h10

Il est dans le deni , et parfois assume un peu et dit qu'il boit "un peu trop en ce moment " qu'il va "faire des efforts" mais les efforts sont rien je sens quil est telelment dependant qu'il n'arrive pas a faire d'efforts. il ne sait meme pas dire non a un pote. Quand je lui met pression il y arrive 2 j max à ne pas boire et apres ca recommence des que je lache un peu. Il attend que je baisse ma garde en fait. Du coup c'est insupportable. J n'ai plus de nouvelles depuis 2 jours mais c'est dur de rien envoyer la. Il me manque un peu mais je suis aussi soulagée de pas le voir la car plus sereine en fait

Profil supprimé - 04/12/2019 à 17h13

et moi il me culpabilise car il dit que je le rabaisse et l'insulte ce qui est vrai car je ne me controle plus quand je le vois alcoolisé et jsui a bout et très impulsive et comme femme et je suis obligée de dire les choses et je suis surement moins calme que vous je pense happy

Profil supprimé - 27/12/2019 à 22h31

Bonjour,

Je voulais juste souligner que je me reconnais totalement dans l'histoire d'Auderey , on a le même âge, presque similairement la même histoire (9 ans de couple ), comme écrit sur le post que j'ai laissé dernièrement j'ai quitté mon compagnon, je ne supportai plus et je ne voyais plus d'issue, le fait qu'il me hurle dessus à été le déclencheur.

Bien que je pense avoir pris la bonne décision, je suis perdue entre beaucoup d'émotions, triste d'avoir l'impression de le lâcher avec sa maladie et en colère qu'il ait foutu 9 ans, bon sang 9 ans !! de couple pour ... De l'alcool !

Sur les derniers contacts que j'ai eu avec lui il aimerait que je lui expli que pourquoi je l'ai quitté, plus dans le déni, tu meurs ! C'est une situation vraiment compliquée, il est menaçant et cherche à avoir le dessus, tout imposer sur l'appartement, la voiture , bien heureusement nous n'avons pas d'enfants.

Bon courage à vous tous.t.e. s

Lilys - 19/01/2020 à 13h21

Salut à toutes.

Je me reconnais aussi dans vos posts. J’ai la trentaine, pas d’enfant, et vis avec un alcoolique depuis 5 ans.
J’ai supporté, culpabilisé, eu pitié, honte, pardonné, pleuré, etc...
Quand il rentre saoul, on est dans la colère, mais le pire pour moi c’est le déni, car le déni c’est l’impuissance.

Mais à un certain stade de notre relation toxique, je me suis dit qu’ils n’ont pas le monopole de la manipulation finalement.
J’ai aussi des armes, je peux aussi faire mal.
Du coup, je fais vous un topo de ce qui se passe chez moi.

- Il nie le lendemain, ne se souvient de rien, minimise ses actes.
Ok, je le filme, l’enregistre plus ou moins discrètement en fonction de son degré d’agressivité.
Ensuite vient la mise en scène. Les petits logiciels gratuits de l’App store me permettent de couper certaines sections de la vidéo pour lui monter un petit résumé des pires moments. Je coupe les blancs et ne laisse que la violence, il faut que ça percute et que ça ne dure pas trop longtemps. (Je fais ça tranquillement dans une autre pièce quand il ronfle d’ivresse)
Enfin je lui montre le lendemain, quand il est sobre mais encore vaseux, ou je lui envoie.

- Les paroles ne comptent pas pour eux, ils mentent tellement.
Alors écrire ou se filmer. Bien choisir ses mots. Moi c’était du genre « Je t’aime, mais vu qu’il est très difficile de faire des projets avec un alcoolique, je ne te cache pas que je vais chercher autre chose car si je peux vivre une vie moins compliquée avec un autre homme, je ne laisserai pas passer cette chance ».
J’ai tartiné une page environ pour le prévenir que j’en ai marre d’être co-dépendante, qu’à mon âge j’ai envie de construire quelques choses de stable, bref...

- Partir ou le mettre dehors, ça dépend des situations.
Le prévenir que ce n’est pas la peine de rentrer dans cet état (par message sinon il oublie), fermer la porte et y laisser la clef.
Ou partir à l’hôtel pendant qu’il ronfle, avec ou sans laisser un mot. Bien préparer son sac avec la tablette ou le PC plus un bon disque dur ou une connexion 4G, des biscuits, prendre avec soi un passe-temps ou se programmer un journée détente/balade/beauté.

Blacklister son numéro de téléphone et couper les réseaux sociaux.
Ça me donne une journée de sérénité, me permet de me détendre en sécurité, de réfléchir à tout ça ou d’oublier un peu.
Le lendemain je débloque mon téléphone et écoute/lis ce qu’il m’a envoyé. C’est marrant, il passe par tous les stades : Colère (Con....., Pu.., sa....), regret (pardon j’ai été con désolé je ne le referai plus), chantage (Reviens je suis très inquiet), manipulation (Barres-toi je m’en fou).
Bref, j’écoute ça à froid tranquillement et je fais le point.

Le laisser dans ses emmerdes (voiture perdue, nuit au poste, bagarre, ...)

- Se faire du bien.
Une bonne balade, des sorties entre amis (téléphone coupé bien sûr), et pourquoi pas finalement aller prendre un verre avec les collègues après le boulot depuis le temps qu’ils m’invitent, ou aller à la piscine, au lieu de rentrer précipitamment, angoissée à l’idée de ce que je vais retrouver à la maison et dans quel état...

Bref, moi j’en suis là, des fois ça va, des fois non, j’évite les balles, essaye de m’armer de mon côté, et je fais régulièrement le point.

Bon courages à toutes !

Auderey - 20/09/2020 à 11h27

Bonjour les filles ou en êtes vous ?
Je suis l’auteur de cette publication, et plus d’un an et demi après ma publication j’en suis au même point. Hier nouvelle dispute à cause de l’alcool, ça fait plus de quatre ans qu’on est ensemble nous aimerons avoir un enfant, mais je suis toujours très inquiet de sa consommation, et je lui ai demandé de faire une prise de sang pour vérifier tout ça. Il s’est mis dans une colère en me disant qu’il n’avait aucun problème, que j’étais rabat-joie, que c’était juste un bon vivant etc., comme d’habitude,Quatre ans que je tourne en rond. Je ne sais plus quoi faire

Decue08 - 03/01/2021 à 19h44

Bonjour Audrey,

Je viens de m inscrire ... Je me reconnais tellement dans tes mots ..
J ai 38 ans , une petite fille de 8 ans, une bonne situation, et tellement amoureuse de mon nouveau compagnon qui hélas a également un problème de dépendance à l alcool...
Cela fait 2 ans que nous habitons ensemble, après de multiples promesses d arrêter, de se faire soigner , d essayer de se sevrer je pense vraiment devoir le quitter malgré tout l amour que j ai pour lui .... Ça m attriste tellement ... Mais ça en est trop pour moi ....
Je ne supporte tellement plus le voir alcoolisé que je me refuse de sortir avec lui .... Pour te dire .. je me suis même privée de nouvel an tellement ça m est insupportable ... Je ne l empêche pas du tout de sortir , mais si je vais avec lui je sais a quel point ça va me gâcher la soirée ...
Je suis a la base quelqu un de très joyeuse , qui aime voir des gens, qui aime sortir et aller boire un verre ... Aujourd hui je m interdit de vivre a cause de sa dépendance ... Et malgré tout il ne réagit pas ... N a toujours pas consulté alors que cela fait 2 ans qu on se prend la tête sur le sujet ... J aimerais vraiment correspondre avec toi ... Pour échanger .. pour se sentir moins seules face à cette maladie qui nous gâche la vie et qui finira par également gâcher la leur ....

Auderey - 04/01/2021 à 10h06

Coucou !
J’ai bien lu ton message, le mien est dans le déni, pour lui il bois normalement c’est juste un bon vivant et c’est moi qui suis pas fun. Parfois je me remet en question et je me demande si c’est vraiment moi qui abuse.. mais je pense pas il boit tout les jours, parfois ce fou des cuite tout seul, mais defois il reste 1jour sans boire quand je suis là ( on vis pas ensemble alors difficile de le surveiller) car il sait que j’aime pas.
Mais je suis sûr qu’il a un soucis; ce foutre des cuites tout seul ce pas normal ! Et parfois je le sens bizarre au téléphone.. J’ai mon intuition qui me dit que ça va pas, jamais j’ai ressenti un tel problème avec mes ex qui buvait normalement. Et toi qu’est ce qui te fais dire qu’il a un problème ? Quelle est sa consommation ?

Stephsanslui - 04/01/2021 à 14h05

Salut Audrey,

J'ai lu ton post, depuis le début, j'ai vu les dates de tes publications...
J'étais dans la même situation que toi, 4 ans de relation, j'ai 37 ans, je veux un enfant et mon ex compagnon avait de gros soucis avec l'alcool. Lui ne buvait pas tous les jours, mais toujours dans l'excès.
L'alcoolisme ce n'est pas forcément boire tous les jours, c'est ne pas pouvoir contrôler sa consommation, et ce malgré les conséquences et les risques.
Moi aussi j'ai eu droit aux "rabat joie, pas marrante, chiante, et j'en passe".
C'était toujours le même cycle : une cuite, une catastrophe, une remise en question avec honte et culpabilité, des promesses, le temps passé, les promesses tombent à l'eau, ça recommence. Il ne boit pas tous les jours, il bout rarement seul. Mais c'est une cuite par semaine jusqu'à se rendre malade et avec tout ce qui s'en suit, violences verbales, vomis, bagarres, garde à vue, accidents, retard au travail, engueulades...
Tu n'es pas rabat-joie, comme certains te l'ont déjà dis tu es CO dépendante, tu as adapté ton comportement, tes réactions au problème de ton ami.

J'ai quitté le mien le 7 décembre, entre temps, j'ai su qu'il s'était pris 4 cuites, alors même qu'il me disait que avec ou sans moi il allait se faire aider. C'est toujours très dur, on a un appart en commun que l'on doit rendre. Il ets triste, il est perdu, il a peur et il a mal. Tout comme moi... Quand je doute ou que j'ai peur d'y retourner, je lis les témoignages ici...

Tout ça pour te dire, que j'ai l'impression en lisant tes posts que toi aussi tu es dans le déni. Tu demandes sans cesse de l'aide et du soutien, tu cherches à être rassurée. Peut être même que tu penses qu'au fil des réponses tu aura une recette miracle pour le faire arrêter ? J'ai fais la même chose, je ne te juge pas. Si tu veux te rassurer sur ton point de vue, appelle un numéro de l'asso al ânon, ou suis une réunion en visio. Tu verra par toi même.

Des solutions tu n'en as pas 50 000,soit tu l'accepte avec son alcoolisme, comme québécoise, et tu fais en sorte de te préserver, soit tu pars. Il ne changera pas. Tu ne trouvera pas de solution miracle iic, simplement car il n'en existe pas.
La solution c'est lui qui l'a :accepter, se faire aider, être abstinent.
J'ai aussi eu et j'ai encore cette impression d'abandonner quelqu'un que j'aime, d'abandonner quelqu'un de malade, en me disant que l'alcoolisme c'est comme le cancer, on abandonné pas quelqu'un qui a le cancer. Mais qu'en est il de quelqu'un qui a le cancer et refuse de se soigner ?

Pendant notre relation j'ai tout essayé, la menace, la compassion, la bienveillance, l'aide, le réconfort, le chantage affectif, le filmer et lui montrer. Rien rien rien n'a marché. Chaque prise de conscience et chaque promesse donne de l'espoir, mais elles s'évaporent aussi vite que l'alcool dans le sang...
A notre rupture, je suis allé voir un psy, j'ai appelé des numéros d'aide pour l'entourage des alcoolique anonyme, je vais voir une magnetiseuse, j'ai suivi des réunion pour l'entourage des alcooliques. "bonjour, je m'appelle Stéphanie et je vie avec un alcoolique"... Tu vois le genre... Et oui entant que bonne Co dépendante je me suis faite retourner le cerveau, j'ai donné de ma personne, me suis remise en question, ai douté de moi, j'ai chercher de l'aide. J'ai fais tout ce qu'il aurait dû faire lui. Mais moi je l'ai fais, pas lui.

Audrey, ton premier poste date de 2019... Il te sort toujours les mêmes excuses, et tu te fais toujours retourner le cerveau. Tu dois réagir !
Tu dis être dépendante affective, je pense l'être aussi. Ma psy dit que notre type d'attachement n'est pas ancré mais qu'il s'adapte aussi en parti selon la personne avec qui on est.
Tu peux te remettre en question, il le faut ! Mais ne te demandes pas si tu es rabat joie, demande toi si ton type d' attachement ets bon. Si tu penses être avec lui car tu es dépendante affective, alors soignes toi ! Tu lui demandes de sortir du déni et de se soigner de l'alcool, lui seul peut le faire. Par contre te sortir de ta dépendance à toi, c'est ton combat.
Fais toi aider aussi, détache toi et réalise que peut importe que tu exagères ou non, cette situation ne te convient pas et malgré tout tu choisis de rester...

J'espère ne pas avoir été trop dur. Mais ça m'a fait de la peine de voir encore le même poste 2 ans après. Je me suis vu, pendant 2 ans à croire qu'il finirait par arrêter pour moi. Ça ne marche pas comme ça. J'ai voulu essayé de te booster un peu.
J'espère que tu prendra la bonne décision, accepter ou partir.

Voilà une "prière" que tu peux garder en tete :
Mon Dieu donnez moi la sérénité,
Donnez moi la force d'accepter les chose que je ne peux changer
Le courage de changer les choses que je peux
La sagesse de faire la différence entre les deux.

Courage à toi.

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