Profil supprimé - 05/12/2014 à 11h23

Bonjour,

Heu non...

Je ne pense pas en être arrivée à ce point là. Qu'est ce qui vous fait penser à ça ?

AM

Profil supprimé - 05/12/2014 à 11h49

Bonjour les filles,

Merci de votre sollicitude mais pas de panique, ça va !!!

Les choses se mettent en place, le coca, la soirée libre (ça c'est déjà vachement bien !), le CSAPA, le suivi psy (qui du coup permettra également de déposer les valises...) et des séances d’acupuncture.

Il faut juste que je change mes habitudes et je suis persuadée qu'à force l'envie de ce verre s'atténuera puis disparaîtra.
Je cherche juste des "petites" techniques pour, comme disait Clara, passer ce SAS. Je vais donc regarder pour les huiles essentielles (si ça peut créer une atmosphère "ZEN" tour tous) et j'ai trouvé des petites techniques de relaxation par la respiration que tu peux faire même debout alors je vais essayer.

Le jeu ce serait possible mais avec les devoirs, si on commence par là, je risque de créer une autre difficulté pour ensuite s'y mettre. A tester quand il n'y a pas école.

Voilà, je ne cherche pas un changement radical mais des ASTUCES.

Bises à vous

AM

Profil supprimé - 09/12/2014 à 16h19

Bonjour à tous,

Je me sens un peu seule sur le site... Vous êtes toujours là ?

AM

Profil supprimé - 09/12/2014 à 22h29

Hello AM,
J'ai lu tes derniers posts avec beaucoup d'intérêt! Je comprends tout à fait ce sentiment de course du soir après une journée de travail et de petites gorgées de vin absorbées petit a petit pour décompresser.
Mes astuces en vrac:
- casser les rituels avec les enfants aussi (exemple: ce soir c'est pique nique géant, on le prépare ensemble... Ou tout autre activité nouvelle qui sollicitera ta pleine attention)
- zéro bouteille dispo. Radical mais si tu n'as pas le choix tu ne risqueras pas d'être tentée
- prendre du temps pour te chouchouter, même le WE car le besoin de t'accorder un petit plaisir "coupable" sera moins fort en semaine. Mon truc depuis mon burn out (NB complètement inattendu): un à deux massages chinois par mois. Ca me fait un bien fou physique comme psychologique.
- venir sur le forum régulièrement !
Voilà, j'en ai d'autres et sûrement que toi aussi?
Bises et restons solidaires
Clara

Profil supprimé - 10/12/2014 à 16h01

Bonjour AM, et les autres.

Désolé, je n'ai pas répondu spontanément à tes derniers messages mais je les ai suivi avec attention. Un peu surbooké ces derniers temps.

Je vois que tu es très active sur ce forum, ici et ailleurs et je ne peux que t'encourager à poursuivre en ce sens. C'est en parlant de tes difficultés et en écoutant celles des autres que tu trouveras ta voie de l'abstinence.

Si j'ai bien compris, c'est bien l'abstinence que tu recherches ? Tu as bien intégré le fait que ta consommation d'alcool était dans un but de décompression et par conséquent n'avait plus trop de caractère social ou gustatif. C'est ici sans doute que l'addiction nait.

Quand tu dis, je ne cherche pas de solutions radicales mais des astuces !!! je reste un peu perplexe car en effet c'est peut être ce qui t'empêche au fond d'aller plus loin dans la démarche. Tu cherches des palliatifs mais sans doute pas à traiter ton problème d'alcool en profondeur. Quand Nathan te dis, as tu pensé à la cure : tu dis euh non j'en suis pas à ce point. Oupss, il aurait touché un point sensible.

Je pense qu'il faut absolument travailler sur cette idée de l'objectif zéro alcool pour aujourd'hui et se donner les moyens d'y arriver.

Désolé d'être brutal, , mais il s'agit de mon ressenti .

Bises abstinentes

Sébastien

Profil supprimé - 10/12/2014 à 16h15

Salut AM,

oui on est tjs là, j'ai pas eu le temps d'écrire, tu en est ou avec tes astuces ?

moi j'ai eu des moment de flotement dans la semaine avec 4 verres en 2 jours, mais c'est pas grave, je suis repartie de plus belle.

gros bisou

Profil supprimé - 11/12/2014 à 12h26

Bonjour les filles et Seb,

Ca fait plaisir de vous retrouver !

Clara : Alcool zero à la maison se serait bien, mais avec la cave à vin de mon mari, c'est pas gagné...

Clochette : Moi aussi des moments de flottements cette semaine...

Seb : Je recherche l'abstinence "la semaine" car ce n'est effectivement plus une consommation à caractère social ou gustatif mais uniquement addictive. Clairement, c'est mon anxiolytique ! Mais, encore une fois, ce problème d'alcool est lié à la semaine !

Quand je dis, je ne cherche pas de solutions radicales mais des astuces, je ne parle pas de l'alcool mais des moyens de me relaxer en rentrant pour JUSTEMENT ne pas avoir envie de ce verre. Donc oui, je cherche des palliatifs pour décompresser.

Quant à traiter mon problème d'alcool en profondeur, je m'y emploi. Mais il y a 2 choses à traiter :
les raisons qui ont fait que... et cette habitude qui est devenue une addiction. Les raisons, je ne peux pas les régler en mettant mon mouchoir dessus et en me disant, c'est bon, c'est réglé. J'avais essayé mais manifestement le résultat n'est pas celui espéré. Quant à abstinence la semaine, je n'y arrive pas bien. Depuis que je suis sur le forum, j'essaie de faire alcool zéro la semaine mais il y a toujours des dérapages. Le résultat est toutefois positif car dans l'ensemble c'est zéro et si dérapage c'est pas plus de 2 verres. C'est quand même mieux... Je reste tout de même avec l'objectif alcool zéro la semaine.

Quant à la cure, non, ce n'est pas un point sensible. Je ne me sens pas concernée, peut-être à tort. Sans mettre vraiment penchée sur le sujet, (et donc encore une fois peut-être à tort) pour moi la cure est plutôt destinée aux personnes qui en sont arrivées, "malgré elles", à avoir leur vie entre parenthèses à cause de l'alcool. Comme quand tu dis "penses à toutes les choses que tu pourrais faire si tu ne buvais pas". Ma vie n'est pas entre parenthèses. L'alcool ne m'a jamais empêché de faire quoique ce soit. Il a au contraire été un béquille. Par contre, je ne sais pas bien comment me passer de cette béquille (ou de cet anxiolytique) et je sais qu'elle est très dangereuse. C'est pourquoi, je suis là !

Bises

AM

Profil supprimé - 11/12/2014 à 14h16

Bonjour Am,

merci de cette réponse et de ton activité assidue sur ce forum.

Je pense en effet que la cure ne t'est pas particulièrement indiquée. Ceci pour la bonne raison que tu sembles avoir une consommation en quantité qui n'est pas si intense que ça et par conséquent, l'aide médicale à proprement parlé ( la cure) n'est sans doute pas la solution pour toi. Je voulais juste pointer du doigt ta réaction sur ce sujet où j'ai senti ce recul en disant " non j'en suis pas à ce point" , " non pas moi". Je voulais juste te faire comprendre qu'il n'y a pas besoin de trembler tous les matins et de boire tous les jours pour être dépendant à l'alcool. Il y a des consommateurs excessifs qui ne sont jamais dépendants et il ya aussi des consommateurs "raisonables" qui sont victimes de cette maladie qu'est l'alcoolisme. J'en conviens, ce n'est pas facile à entendre ni à comprendre.

Extrait de ton post du 30/09
Soit j'y arrive (sur du long terme) et là je peux penser que j'ai réussi à rectifier le tire "en dernière limite".
- Soit je n'y arrive pas et là, la réponse s'impose simplement à moi : il n'y a pas de possibilité de demie mesure, Abstinence totale.

En fait, je suis consciente du problème mais je n'arrive pas encore à statuer. Suis-je alcoolique ou en passe de l'être ?

Est-il possible de n'être que sur le point de basculer ? N'y a t-il pas de prise de conscience qui permette de rectifier la situation avant qu'il ne soit trop tard ? Le fait de simplement se poser la question est-il déjà une réponse ? Lorsque tu réagis c'est déjà que tu es alcoolique ?

J'en ai encore beaucoup d'autres comme ça... Cela dit, nos échanges me permettent de faire un peu le ménage dans mes réflexions et/ou me poser d'autres questions.

Extrait de ton post du 28/10
Voilà comment je me sens :

Des moments difficiles mais j'en ai également profité pour faire le point. Bilan :

Je suis alcoolique

Extrait de ton post du 30/10
C'est assez bizarre, certaines choses sont très claires (d'où le fait de prendre RDV) mais en même temps j'ai du mal à faire le tri. Ca se bouscule. Plus les craintes de la suite et de la façon dont je vais gérer, réussir, chuter...

extrait de ton post du 4/11
Donc, en "un premier temps", je me concentre sur le problème du rituel du soir et je ne bois plus seule en rentrant.


Le plus urgent est vraiment ce verre du soir. Je n'ai pas de dépendance physique (enfin je ne crois pas). Je ne connais pas les insomnies, les tremblements etc, mais c'est tout de même un combat chaque soir pour passer à côté ! C'est dingue ! Je ne pensais vraiment pas que c'était à ce point là. Et là, je me dois d'y consacrer tous mes efforts avant d'aborder autre chose (sans pour autant compenser à un autre moment, nous sommes bien d'accord).

Extrait de ton post du 2/12
C'est TOUT A FAIT VRAI. J'ai bien avancé, j'y vois effectivement plus clair et je mets en oeuvre des moyens pour effectivement ne pas continuer dans ma chute. Toutefois, je rappelle que ce qui me pose vraiment problème c'est ce rituel du soir qui a pris des proportions anormales et du coup difficilement maîtrisables





Parmi ces extraits, celui qui me fait réagir est celui ou tu dis, : "- Soit je n'y arrive pas et là, la réponse s'impose simplement à moi : il n'y a pas de possibilité de demie mesure, Abstinence totale."
Il me fait réagir car à ce moment tu pensais encore que tu pouvais gérer ta conso et que si ce n'était pas le cas, tu arriverais à une abstinence totale.
Maintenant, tu t'apperçois que c'est très compliqué de ne pas boire mais tu ne rends pas les armes. Tu continues de lutter en sachant que l'alcool est plus fort que toi.


Est ce que tu penses que l'idée de participer à des réunions alcooliques anonymes par exemple pourrait t'aider sans te rebuter ? Il y en certainement un groupe pas très loin de chez toi, je pense que c'est une piste.

En tout cas, tu es très honnête et ça c'est essentiel.

A bientôt
Seb

Profil supprimé - 11/12/2014 à 17h22

Seb,

Je suis impressionnée ! Tu as tout relu ?!

En tout cas, je suis toujours d'accord avec ce que j'ai dit. Je sais aussi que je suis alcoolique, même si la quantité n'est pas "démesurée".

Mais non, je n'arrive toujours pas à rendre les armes.

Explique moi, "concrètement" (je ne parle pas d'un ressenti), pourquoi ce serait plus facile avec une abstinence totale alors que je dissocie le rituel du festif et que, par exemple, pas plus tard que le WE dernier, au cours d'un repas avec amis, je n'ai pris que 2 verres, en refusant le 3em, simplement car à ce moment là, je n'en avais pas envie (je ne m'étais même pas fait la réflexion, j'y ai pensé en te répondant) ?

Pour les AA, oui, pourquoi pas. Les retours de Chrysalide ne m'ont pas emballés mais je ne suis pas contre l'idée d'aller me faire ma propre idée. A voir.

Bises

AM