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177 réponses


Profil supprimé - 12/12/2016 à 19h06

@Nyancat

Pour s arreter il est plus facile d etre accompagné, centre medicaux, associations, un endroit ou les professionnels presents ont l habitude des addictions. Votre compagnon y trouvera aussi des reponses, une ecoute. L alcool est une drogue puissante, s en sevrer n est pas sans risque quand on consomme beaucoup et encadrer ce moment permet de tenir un peu plus, de passer le cap de la semaine, de sentir son corps bien pour la premiere fois depuis longtemps sans l alcool.

"il y a encore 10 ans j'étais une sportive de haut niveau. un accident a mis fin à tout. je ne peux même plus faire un jogging le dimanche matin "
En fait c est surtout sur ce point que je voulais reagir. Cela ne vous aidera peut etre pas maintenant, mais qui sait.
Je vais vraiment shematise car j ai peur de faire des erreurs.
L alcool a forte dose n est plus degrade par le foie, des reactions chimiques se font et les molecules changent pour se rapprocher des opiaces. Cela se fixe sur les memes recepteurs.
Le sport fait liberer des doses d endorphines, le sport a haut niveau encore plus.

L arret brutal et non choisi d une grande activite sportive deprime, on met le voile sur beaucoup de choses, et il n y a plus ces doses elevees naturelles d endorphines. Par contre l alcool y repond finalement pas si mal.

Les causes de l addiction restent multiples et peu connues, mais sans en etre certain, je pense que l arret d un sport de haut niveau peut etre une piece du puzzle.
J ai souvent remarque un comportement un peu addict chez les gros sportifs, un ami apres 400km de voiture pour venir nous voir, prend son velo dans l heure qui suit pour aller faire 100 bornes ^^. Je l ai remarque aussi avec moi. Pas de compet mais toujours beaucoup de sport, le ski etait mon kif, j y etais dessus depuis l age de 2 ans. Un accident m en a prive, ca s est associe a une bonne dose de stress venant d une autre source, pas moyen de compenser dans ces efforts. Et a cette periode ma conso a vraiment change, elle s est accentuee.
A l arret de l alcool je me suis mis a redecouvrir mon corps, que je pouvais refaire quand meme des trucs, et je me suis vu reprendre certains efforts comme je buvais: a donf. Je m en suis rendu compte avant de me faire mal happy

Vous serez amenee a reflechir sur ces causes, ce n est pas la principale mais je pense que cela a un lien quand a savoir pourquoi l alcool a si bien repondu a un moment de pas bien.

@ Tiote

Ben merci a toi de le dire happy
Je t ai lu sur l autre fil, je te repondrai ici car j aime bien l idee que tu as eu la bas, et deja que j ai glissé un peu je voudrais pas en rajouter happy Et non ne crois pas que ce que tu dises soit ininteressant...
A tres vite

Profil supprimé - 13/12/2016 à 16h50

@ Tiote1976
Bonjour happy

Pour ma part, j'ai encore trop bu hier pour être bien aujourd'hui...pas seule, avec mon compagnon qui a bu la même quantité mais n'est pas de la veille.

Ben c est un homme, donc deja physiologiquement il n y a pas le meme impact de l alcool. Il faudra moins de doses a une femme pour avoir les memes effets generalement.
Et puis parfois l accoutumance a fait son travail. L alcool passe a travers les cellules, c est une de ses characteristiques, et petit a petit, a force de consos repetees il durcit leurs membranes. Cela rend le passage plus difficile. En gros, au debut quand on prenait un gramme, un gramme passait, puis plus que 0,9, 0,8, 0,7.. Mais nous ont veut, on a besoin de l effet d un gramme!! Du coup on apporte plus d alcool. Alors ne me demande pas qu est ce qu ils deviennent les 0,2 qui passent pas, je sais pas trop mais ca doit pas etre terrible happy Ca doit s accumuler dans le foie peut etre.

Pppfff....alors qu'il y a 3 jours, j'étais fière de moi car on est sorti et je me suis fais plaisir avec trois bières sur toute la soirée (dont 2 au resto).
Avec une choucroute? Parce que sinon beurk... happy

Et hier, bim! A la maison, à 2 donc, un 1er verre de bière en guise d'apéro, puis envie d'un second, d'un 3ème...Bref, 4 bouteilles à nous deux sur la journée. Cela ne fait pas beaucoup me diront certains (1.5l par pers), certes, mais cela me prouve encore une fois que je n'ai su m'arrêter aux 2 premiers...

Si tu t etais fixé seulement 2, oui cela te prouve ca.

J'analyse afin d'essayer de mieux comprendre mais c'est difficile...Cela ne m'arrive jamais dehors, c'est que à la maison, parfois seule en fait, mais pas si souvent que ça, ...J'aimerais ne plus boire ici en fait. Puisqu'il est possible parfois de me limiter sans en souffrir, je veux dire que je ne me fais pas violence dans ces cas-là. Par exemple, je sais que je conduis, donc je me limite et tout se passe très bien.

Nous sommes tous differents mais l alcool a souvent les memes facons de faire lui.
Peut etre a un moment de ma conso je pouvais gerer des moments sans, ou avec moins. Quand les equilibres de ma vie ne m avaient pas amenés a me refugier la dedans. Tout etait en place pour ca. Je buvais regulierement, des b0nnes fetes le week end, des jours sans. Je sais maintenant que deja dans ces moments l alcool venait aider, se posait en bouclier, mais c etait alors inconscient, j aimais juste faire la teuf, et puis j etais dans la norme. Enfin dans la norme des gens que je cotoyais happy Les doses augmentaient doucement, des aperos tres reguliers mais pas de souci avec l alcool. Si la deja on m avait dit vas y arrete 10 jours pour voir, je crois que je ne l aurai pas fait.En fait ca venait deja combler deux problemes, un physique, un psychique. Tout n a fait qu empirer apres.



N'ai-je donc pas un "problème" avec l'alcool? Je pense que si...Je suis perdue.

Je ne sais pas si tu as un probleme, je sais juste que parfois tu n arrives pas a controler ta conso, que tes lendemains t amenent a des choses que tu ne ferais pas lucidement.. Pourquoi te demaderais tu si tu as probleme si tout etait parfaitement"normal"?( si l on peut parler de normal en parlant de conso reguliere de drogue happy ). Si tu ressens quelque chose qui ne va pas, fais toi confiance Tiote, pourquoi cette petite voix la mentirait?

Je vais essayer comme en octobre, de ne plus boire à la maison...
Yes blunk

De fait, sans sorties car aucune de prévues (pas que je les esquivais), 21 jours sans alcool. Je ne mentirai pas en disant que cela a été simple. Surtout le 3ème jour, c'est celui-là pour moi le + dur à passer...

Dans mes souvenirs les 3eme, 4eme jours de sevrage etaient les pires. Bon je m etais bien "preparé", un mariage d amis pas vus depuis des annees, du calva, deux jours pleins et une nuit blanche au milieu, du coup les 2 premiers jours, avec le valium en plus je les ai pas trop vu happy Mais le troisieme meme marcher me faisait mal happy

Si je devais me demander le pourquoi de cette difference entre l exterieure et chez toi, je pourrais penser aux regards des autres, a une certai e responsabilite aussi qui fait que tu controles. A la maison il y a plus de lacher prise la dessus peut etre, le petit diable comme tu dis peux s exprimer plus pleinement happy Et le produit est assez fort pour que les consequences sur le lendemain ne soient qu un truc tres flou et lointain que le cerveau chasse vite.
Apres quand a savoir si chez toi aussi on peut parler d addiction, si chez toi aussi l alcool est venu en pansement de felures, de sensibilite plus forte... Je ne suis pas psy Tiote, j ai une experience, un peu de recul la dessus, de l empathie, je peux te redire d etre attentive a toi juste avant ces envies, de te ressentir et de faire confiance a ce que tu ressens profondement. Tu sauras si l alcool repond alors a quelque chose. Mais ce que tu peux trouver peut chambouler un peu, et puis c est intime, de l ordre du privé un peu je crois, ici c est un forum happy c est interessant de le faire avec un psy des asso ou centre specialise. Ca fait pas tout, mais c est pas mal. C est pas une fin de non recevoir hein happy on peut parler de gestion d emotions, d hypersensibilite, de felures, des peurs, de plein de choses mais quand a savoir si ca vient de l arriere grand oncle, du chien de la concierge tu vois ca c est des trucs super precis, c est ca qui pour moi fait partie de l intime.

bref...je vais arrêter là pour l'heure car sinon, j'écrirai des heures et je pense que ce n'est pas très intéressant pour vous.

Ecris tant que tu veux ca a l air de te faire du bien happy Tu sais peu de fils ici sont ininteressants je crois, tout le monde doit y trouver des petits trucs qui lui parle, par ci, par la...
Bonne journee a toi et a tous happy

Profil supprimé - 14/12/2016 à 17h01

A nouveau, encore une fois, merci @Flo66 et les autres...Vos récits m'apaisent en quelque sorte....
Ici, quoi de neuf? Bin en fait, j'ai parlé pour la 1ère fois à mon conjoint de ma peur d'être dépendante, de le devenir, de ces états que je qualifie d'anormaux etc....Je l'ai fais un jour Out (lundi). Il ne voit pas "le mal" façon de parler, car pour lui, c'est festif, avec lui, à la maison, etc...Bref, plein de bonnes raisons de ne pas se faire de soucis. Sauf que j'ai bien insisté sur le fait que je ne trouve pas ça sain et que je ne souhaite plus ça. Il comprend tout à fait. Puis hier, BIM! A 2, parce que je lui ai proposé en 1er un verre, une bouteille et demain de rosé ensemble + un apéritif le soir avec le voisin. Donc bis repetita: pas bien aujourd'hui....et pas fière du tout du tout....Du coup, je lui ai fais remarquer dans ces cas là, après le 1er verre, il est difficile de s'arrêter car oui on est à la maison, non y'a pas de mal, etc...mais que je ne souhaite plus ça. Comme garde-fou, je lui ai demandé la prochaine fois de me soutenir et de me rappeler de ne pas prendre un fameux 1 er verre à la maison, le pourquoi, mon mal-être un jour de lendemain de veille comme aujourd'hui, etc...J'ai expliqué en avoir besoin pour redorer le blason, pour me "prouver" que mon corps ne réclamera pas ou alors, c'est qu'il y aurait bel et bien un problème. Même si je sais qu'effectivement, le 3ème jour est difficile à passer: pas de tremblements, insomnies, ou autres tout de même, mais l'envie de boire quelques petits verres et me détendre....Je sais que je dois/peux mettre en place des stratégies comme le conseille @Flo66. je l'ai déjà fais, mais ce n'est pas toujours facile...(vilain petit démon qui fait en sorte que je retourne du côté obscur...). Je veux vraiment retrouver une estime de moi-même. Peut-être que j'en fais trop, peut-être que je deviens parano, peut-être n'y a-t-il pas de "problème" mais ce qui est sûr, ce que je ne suis pas fière de moi du tout....

Profil supprimé - 14/12/2016 à 20h39

Ce n est pas facile de sentir que l on a pas tout a fait le controle sur notre consommation, qu il y a quelque chose qje l on ne maitrise plus tout a fait, mais c est bien d avoir ce regard Tiote, il t evitera justement je pense des soucis plus importants que ces jours out.
Tu sais tu peux dedramatiser un peu le truc, le prendre comme un defi, une semaine avec ton compagnon, a deux c est plus facile, jus de fruits maisons, des tisanes aux fruits ou autres, faites vous des petits plaisirs gourmandises, du chocolat , des ballades, des coins ou la pression alcool est moins forte.. Et puis apres cette semaine tu verras bien.. Vous pouvez prendre ca comme une petite cure detox avant les fetes happy
Mais ca va peut etre pas etre facile de convaincre ton compagnon, si c est le cas ne te formalises pas, tente le pour toi blunk.
Pour ce 3eme jour tu peux prevoir un truc qui te fatigue physiquement, puis un bon moment de detente. Sport, ballade a la journee si tu peux, puis bain, piscine, massage par exemple. Et quand tu ressentiras l envie fugace tu peux essayer de t occuper, un truc qui focalise ton esprit sur autre chose, ca ne dure pas longtemps.
Tu sais c est deja vraiment bien qu a ce stade de conso tu ais ce regard sur toi, tu evites une mise en danger plus importante. Alors ne sois pas trop severe avec toi ok? Fixe des objectifs a court terme.
Par exemple si tu te dis 5 jours au debut, ca te permet deja de ne pas stresser sur un week end sans, et puis tu auras pu vivre cette barre des 3 jours en l ayant prepare un peu. Enfin je sais pas l idee c est de trouver un truc qui te va, que tu planifie un peu, et que tu prends comme une experience pas comme un truc vital si tu foire. Toutes tes tentatives te serviront Tiote.
Viens ecrire ici ce fameux troisieme jour, remplis des pages blunk

T etais pas bien pendant ces 21 jours sans? Souviens toi des bonnes sensations que tu as eu vis a vis de toi meme, ca peut etre des choses qui nourrissent la motivation.
Tu connais le chemin Tiote et t inquietes pas trop blunk

Bonne soiree...

Profil supprimé - 15/12/2016 à 17h16

Fatigué un peu j ai oublie des choses hier happy

Deja je voulais te feliciter d en avoir parle avec ton compagnon, c est pas forcement evident. Et je crois que cela t aidera, c est un peu comme faire vivre une prise de conscience dans le "reel". Ce n est plus toi toute seule avec le petit ange et le petit demon.

Je sais que je dois/peux mettre en place des stratégies comme le conseille @Flo66. je l'ai déjà fais, mais ce n'est pas toujours facile...

Tu avais essaye quoi? Et as tu remarque des moments de la journee ou c etait plus difficile? Pour moi c etait a la fin de la tombee du jour...
Recemment j ai eu l occasion de decouvrir l effet d exercices de respiration, j y ai trouve une sensation, d apaisement, de detente,
Tu sais il y a vraiment une perturbation de la liberation de dopamine avec l alcool, entre autre. Du coup a l arret il y a cet effet un peu cafardeux, qu un autre verre calmerait si bien. Et ca Tiote c est juste de la chimie, c est pour tout le monde pareil. Dans tes envies du 3eme jour tu peux essayer d avoir ca a l esprit. Tu vois ca evite d etre pris completement dans les envies. Si au moment ou elles arrivent tu peux les voir comme une manifestation chimique du manque, meme imaginer, visualiser les cellules, ton cerveau, et bien cela peut te rendre un peu plus spectatrice de cette envie. Tu en seras + le temoin, moins l actrice, elle aura moins de prise sur toi. Je te le redis Tiote c est un joli voyage vers soi meme blunk


(vilain petit démon qui fait en sorte que je retourne du côté obscur...). Je veux vraiment retrouver une estime de moi-même.
Je dois dire que je suis assez admiratif de ca. Je ne sais pas si tu es dans la dependance dune conso trop repetee d un psychotrope ou si tu es dans l addictiction mais moi il m a fallut un putain de mur pour que j arrete, et pourtant je le sentais, je le voyais vraiment que ca allait plus. Alors que tu reagisses assez vite je trouve ca chouette blunk


Peut être que j'en fais trop, peut-être que je deviens parano, peut-être n'y a-t-il pas de "problème" mais ce qui est sûr, ce que je ne suis pas fière de moi du tout..

En ces quelques mots je ressens vraiment le poids de notre societe sur la vision que l on a de ce produit. Est ce qu avec la consommation d une autre drogue tu aurais ce type de questionnement?
Pour ma part et pour etre franc j ai connu d autres drogues, et meme si une ou deux m ont plus"accroché"que d autres, a chaque fois et des la premiere fois je savais que je prenais une drogue. Avec l alcool, ce n est que tard que j ai su que je prenais une came. Combien de mecs( car ce sont souvent des mecs happy ), ont insulte de camé un fumeur de joint tout en sirotant un pastis? Plutot beaucoup non? Alors que les 2 sont des drogues, et que la plus mortelle des deux est dans leur verre.
Je suis vraiment pas pour l interdiction des drogues, mais bon entre l interdiction et la propagande y a une petite marge happy

Ecoute toutes tes sensations qui ne vont pas dans un sens de facilité, dans le sens d un acces rapide et artificiel a un plaisir, elles n ont pas de raison de mentir.

A bientot Tiote et bonne fin de journee a tous.

Profil supprimé - 22/12/2016 à 11h58

Bonjour à tous. Je reviens vers vous pour vous dire que la semaine dernière mon compagnon était en déplacement, et je n ai pas touché une goutte d alcool...même pas de manque. J étais zen, bien. Et puis voilà,samedi j ai bu une bouteille (en appelant des copines), du coup dimanche pas bien et je me suis dit stop! Ms j ai recommencé le même scénario lundi, puis hier soir. Je n arrive pas à comprendre pourquoi des que je bois un verre , une fois qur 2, je n arrive pas a m arrêter. En plus hier soir pour la première fois,mon petit garçon s était réveillé eu il m a vu complètement bourrée...ms je n ai aucun souvenir de ce qu il me raconte! Il n avait pas l air traumatisé ms j ai une honte aujourd'hui qui me donne envie de me mettre sous ma couette et de ne plus en bouger. Comment ne plus dépasser les limites? Est il possible sans devenir abstinente de ne plus perdre pied?

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