Le premier jour du reste de ma vie ?

Bonjour dophinel Merci pour ton post, mais j'avoue que j'ai un peu de mal moi avec les substituts d'alcool. Je tiens vraiment à marquer la séparation et à me priver non seulement de tout ce qui est alcool bien sûr, mais également de tout ce qui pourrait y ressembler.

Aujourd'hui cela fait plus de 5 mois que je n'ai pas bu une goutte d'alcool et même si la plupart des jours sont faciles à gérer, j'avoue que j'ai parfois de furieuses envies de boire. 

Je me rends compte que c'est un combat qui durera toute ma vie, mais je suis prêt à me battre. Bon courage à vous tous qui luttez.

Bonjour,

Je viens vous donner des nouvelles. Malheureusement, j’ai finalement un cancer du sein. J’avoue que je m’en doutais. Avec le diagnostic, ma sobriété a pris disons un recul. 

Je n’ai pas bu sans compter, mais presque depuis le 10 octobre.

Par contre, en raison des traitements à venir, je dois arrêter, ce n’est plus un choix, mais une nécessité. 

Je vais être opérée d’ici la fin du mois de novembre et ensuite 10 ans d’hormonothérapie, donc l’alcool est fortement déconseillé ou à proscrire.

J’ai besoin de faire un choix conscient et j’ai arrêté ma date au 1 novembre. Je sais que ce n’est pas logique, mais j’ai besoin que ça parte de moi. 

Bref, voilà pour la suite, j’ai deux deuils à faire, celui de mon sein et celui de l’alcool et je me trouve épouvantable de ne pas savoir lequel des deux me fait le plus de peine…

Bref, voilà ! 

Bonjour à tous, 

Sissi je suis sincèrement désolée pour toi... J'espère que tu vas trouver la force nécessaire pour éliminer définitivement l'alcool afin de te soigner au mieux... Il faut garder impérativement le moral et tout ira bien, n'hésites pas à écrire nous sommes là pour te soutenir. 

Bonjour à toi, et bravo pour ta démarche.  Je veux juste te partager le fait que ton enfant sera hyper content et fier de toi.  Tu peux utiliser tes mots à toi pour lui expliquer que c'est un poison.  Tu ne lui rendras aucun service en buvant, au contraire... Courage et bravo, tu vas y arriver et ne le regretteras jamais.  De tout cœur avec toi 

Bonjour, petite nouvelle, j15 sans alcool :)

J’avoue que mon diagnostic de cancer m’a plus ou moins forcé la main, mais la décision était en réflexion.

Mon opération est prévue dans 2j, je me sens prête ! Voilà!

Je ne sais pas si je vais revenir sur ce fil, mais je tenais à vous tenir au courant. 
 

Bonne continuité dans votre sobriété présente et/ou à venir. Soyez bienveillant envers vous même.

Xxx

Sissi

Bonjour moi aussi c’est un apéro le soir puis le vin toujours une excuse mais là mes proches n’en peuvent plus j’ai commencer un traitement mais dur 

Bonjour à tous,

Je découvre le site et ce forum.

J'ai lu les 8 premières pages .... 

Pardon pour tous les autres que je n'ai pas encore eu le temps de découvrir mais petite dédicace pour Guillaume et Sebos.

Je monte à bord du train, moi aussi j'aime le jus de tomate, tellement vrai le fait que mon corps sait qu'à partir de 18h c'est bientôt le moment du 1er verre de vin. Tellement vrai qu'on se ment, une excuse puis une autre  .... faut que je passe au Picard qui est à côté de chez moi avant de rentrer pour le dîner mais en vrai c'est le petit rosé qui est déjà frais qui m'intéresse..... j'en suis à être fière de moi quand je resiste au fait de ne pas aller chez Picard le soir !!

Brefff me voilà 

Je vais avoir 45 ans mariée 2 enfants (12 et 4) c'est pas ouff dans mon couple.... c'est pas ouff dans ma tête. Et quasiment tous les soirs c'est vin rouge ou rosé.

Le pire moment... quand je rentre et prépare le repas etc..... duré  : 1 heure ... une fois le repas fini c'est  good. 

Je vous passe les moments entre amis ou famille et la conso ++++ ou le fait que le 1ère verre passe très très vite (un shoot)

La nuit réveil, insomnie, mal aux ventre, transpiration et les kilos en bonus brefff que du bonheur.

J'arrive à tenir 2 soirs (avec motivation +++) mais pas plus.... et quand ko sur le moment c'est "ho ça va c'est pas grave... " et après mde culpabilité est de retour.

Je me demande si c'est mes problèmes de couple qui entraînent le problème d'alcool... ou l'inverse.... 1 mixte des 2 très probablement.

Brefff ce soir (enfin cette nuit il est 2h53 ! je suis seule dans mon lit et mon mari dans le canapé). J'ai bu 2/3 d'une bonne bouteille de vin et suis triste.

Mon souhait serait de maîtriser ma conso et non subir. Genre que le we ou que quand soirées/dîners mais je me demande si réaliste.... voir la réalité en face. Serais je capable de le faire réellement ? Est-ce encore une façon de ma rassurer face à cette envie / ce besoin.

Brefff le voilà avec vous.

Mon psy me dit qu'il faut arrêter de se flageller quand on n'y arrive pas ....

Il me dit aussi de trouver du temps de qualité pour moi. Des choses simples (aller marcher, lire un livre, retrouver une amie....) 

Alors je vous souhaite aussi de trouver ces moment  de qualité pour vous au quotidien le fameux métro boulot dodo familles maison and co nous laissent peu de répis et mon verre de vin est devenu une sorte de récompense (grosse journée j'ai bien mérité le droit de mon poser avec lui  ....)

Bonne nuit

Sissi, je te souhaite de tout cœur que l’opération se passe le mieux possible. Je t’envoie tout mon soutien.

Bonjour sissi. Je t'envoie plein de bonnes ondes et te souhaite de tout mon cœur de guérir. Bien à toi. Sebos 

Bonjour BAT 45,

Merci pour ton message et pour la petite dédicace, ça fait vraiment plaisir.

Je me reconnais dans beaucoup de choses que tu décris : le cerveau qui s’allume à 18h comme une horloge, l’excuse du petit passage au supermarché, le premier verre qui file comme un shoot, les nuits pourries, la culpabilité… Tout ça, je l’ai vécu aussi.

J’ai longtemps pensé que je pourrais un jour “maîtriser” ma consommation, la garder seulement pour le week-end ou les soirées. Mais avec le recul, c’était surtout une façon de me rassurer et d’éviter de regarder la réalité en face. Certains y arrivent, c’est vrai. Mais pour beaucoup d’entre nous, la solution la plus simple, la plus stable, et la plus libératrice… c’est l’abstinence totale.

Ça peut paraître radical, mais en réalité c’est souvent plus facile que la modération, parce qu’il n’y a plus de négociation intérieure, plus de “juste un verre”, plus de lutte quotidienne. On retrouve un quotidien plus stable, moins de montagnes russes, et on récupère une énergie émotionnelle incroyable.

Aujourd'hui je suis à six mois d'abstinence, avec ce petit recul, je me permets donc de te dire ceci :
Oui, c’est réaliste de viser l’abstinence totale. Et oui, tu en es capable.
Ce n’est pas une question de volonté “pure” : c’est une décision, une direction, un cadre que tu t’offres pour te protéger et te reconstruire.

Tu n’as pas à te flageller quand tu n’y arrives pas, ton psy a raison. Mais tu as le droit aussi d’être honnête avec toi-même : si tu te rends compte que la modération te fait tourner en rond, alors peut-être que l’abstinence est justement le chemin le plus simple.

Et surtout, tu n’es pas seule. Tu montes dans un train où beaucoup d’entre nous se reconnaissent dans ce que tu traverses : la fatigue, le couple compliqué, la charge mentale, l’impression que le verre du soir est une récompense ou un sas de décompression. C’est normal d’en être arrivée là. Mais c’est encore plus normal de vouloir s’en sortir.

Bravo d’avoir écrit tout ça. C’est souvent le premier vrai pas.
Et bienvenue parmi nous. Tu es à la bonne place.

Prends soin de toi.