Bonjour à tous et toutes,
Cinq jours que mon deuxième sevrage a commencé. Deuxième car il y a eu plusieurs essais vite avortés et un sevrage réél de deux/trois mois il y a un peu plus de dix ans.
Plus de 30 ans que je bois (j'ai 51 ans), l'alcool est devenu quotidien il y a 26 ans, il est vraiment excessif depuis 6/7 ans.
Depuis un an ou deux, je remarque l'épuisement de mon corps, le poids pris, l'essoufflement, les pbs gastriques..., je sens que si je continue ma fin va vite arriver. Je veux me donner une dernière chance avant le point de non-retour.
Alors, malgré tous les avantages que je trouve à boire pour gérer mon quotidien, ma vie, j'ai décidé d'arrêter.
Trouver le moment du déclenchement est bien difficile, repoussé...jusqu'à ce jour où on me conseille une intervention chirurgicale assez lourde, indépendante de l'alcool, qui m'obligerait à ne plus boire.
Je saisis alors la perche, avec peur, questionnements, regrets?...je sens que c'est une question de survie et "qu'on" m'envoie le déclic nécessaire, qu'il est temps...
Et tout se passe au mieux : opération réussie, pas de symptômes de sevrage, pas tellement de manque psychologique, une sorte d'acceptation.
Mais voilà, 5 jours sont passés, je suis rentrée chez moi et là ça se complique. Les envies sont là, la peur de ne pas résister aussi, alors j'écris ce message, peut-être qqs-uns d'entre vous étant passés par là pourront me soutenir un peu durant les qqs semaines à venir, me conseiller, me réexpliquer le pourquoi du comment...
Je veux arriver à une abstinence totale et définitive.
Merci de m'avoir lue et peut-être de m'aider.
Danièle
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