Bonjour à tous et toutes,
Cinq jours que mon deuxième sevrage a commencé. Deuxième car il y a eu plusieurs essais vite avortés et un sevrage réél de deux/trois mois il y a un peu plus de dix ans.
Plus de 30 ans que je bois (j'ai 51 ans), l'alcool est devenu quotidien il y a 26 ans, il est vraiment excessif depuis 6/7 ans.
Depuis un an ou deux, je remarque l'épuisement de mon corps, le poids pris, l'essoufflement, les pbs gastriques..., je sens que si je continue ma fin va vite arriver. Je veux me donner une dernière chance avant le point de non-retour.
Alors, malgré tous les avantages que je trouve à boire pour gérer mon quotidien, ma vie, j'ai décidé d'arrêter.
Trouver le moment du déclenchement est bien difficile, repoussé...jusqu'à ce jour où on me conseille une intervention chirurgicale assez lourde, indépendante de l'alcool, qui m'obligerait à ne plus boire.
Je saisis alors la perche, avec peur, questionnements, regrets?...je sens que c'est une question de survie et "qu'on" m'envoie le déclic nécessaire, qu'il est temps...
Et tout se passe au mieux : opération réussie, pas de symptômes de sevrage, pas tellement de manque psychologique, une sorte d'acceptation.
Mais voilà, 5 jours sont passés, je suis rentrée chez moi et là ça se complique. Les envies sont là, la peur de ne pas résister aussi, alors j'écris ce message, peut-être qqs-uns d'entre vous étant passés par là pourront me soutenir un peu durant les qqs semaines à venir, me conseiller, me réexpliquer le pourquoi du comment...
Je veux arriver à une abstinence totale et définitive.
Merci de m'avoir lue et peut-être de m'aider.
Danièle
Par Olivier 54150
12/07/2022 à 16:57
Quand ton mari vas te proposer un verre, pense à tout ceux que tu vas boire en cachette ensuite... peut-être.
À moins que tu maîtrises enfin ?
Les témoignages sont une chose mais c'est ce que tu ressens toi qui compte.
Rien de plus facile de trouver une excuse pour ne pas boire, même sans mentir. Tu lui dis juste que tu as peur pour ta santé.
Je n'ai pas cette expérience de rechute. J'ai arrêté en 1998 et je n'ai jamais essayé de reboire un verre. J'ai bien trop peur de revivre l'enfer éthylique. Un verre aujourd'hui et dans six mois je suis une épave. J'en suis convaincu.
Malgré les années ça ne m'empêche pas d'avoir des envies. Je n'ai pas oublié à quel point l'alcool est efficace pour fuir, pour se "déconnecter", seulement il n'y à aucune négociation en moi, pas de "si" n'y de "pourquoi pas" je suis alcoolique, abstinent, celà fait partie de mon identité et je n'ai pas envie d'en changer, point.
J'ai aussi du mal à concevoir que tu laisses ton époux dans cette ignorance à propos de toi.
Là aussi, je n'ai pas d'expérience, marié depuis 31 ans cette année ma compagne sais tout de moi. Mes addictions, mes relations, mes rêves, mes utopies, mes écarts...
Chaque couple est différent, y a pas de règle, de bien ou de mal. Je sais juste que le dialogue est important, qu'il doit se réinventer en permanence et que la personne qui partage notre vie ne peux pas prendre le rôle de tout le village.
Là aussi c'est toi qui sait :-)
Seulement arrêter de boire c'est aussi arrêter de jouer un rôle, en quelques sortes, sur bien des niveaux...je crois. Et c'est avec ce rôle que ton mari te connais. Ça me semble évident qu'il voit du changement en toi. Un changement bénéfique pour toi sans aucun doute, mais pour lui ?
Bon, c'est juste des idées, quelques réflexions qui n'engage que moi, j'espère ne pas être trop intrusif.
Oliv
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Par ddaniele
13/07/2022 à 15:24
Bonjour Oliv,
Tu n'es pas du tout intrusif, et au contraire tes questions me font cogiter.
Quand j'ai rencontré mon mari, je (re)buvais depuis un an environ, trois jours après notre rencontre j'ai arrêté de boire au quotidien, et ne me "satisfaisais que de qqs verres partagés autour d'un repas.
Je peux donc dire qu'il est tombé amoureux de moi abstinente ou presque, et m'a aimée les premiers mois qd j'étais sobre. ça c'est rassurant...:-)
ça s'est gâté après, très jalouse et manquant cruellement de confiance en moi j'ai recommencé à boire bcp pour m'aider à "affronter" les autres, dont son ex-femme, pour me "donner de la force, de l'aplomb"...au début ça a marché, puis ça m'a plombée.
Je ne pense pas que mon mari se soit rendu compte de mon alcoolisme, je fus très discrète, sans être pratiquement jamais "grise" et lui me met sur un tel piedestal depuis tjs que je pense qu'il ne peut même pas l'imaginer.
D'ailleurs, je lui ai caché principalement parce que je sais qu'il ne l'aurait pas supporté: soit ça en aurait été fini entre nous, soit il aurait voulu trop m'aider (me surveiller, me conseiller...) et ça aurait fait pire pour moi. j'en ai d'ailleurs bcp discuté avec les divers thérapeutes que j'ai rencontrés., eux aussi surpris de cette situation.
Hier, premier repas type où on ouvrait une bouteille pour le dîner, j'ai craint ET pour autant espéré qu'il le fasse...
Arrive le moment où on met la table...il ne met pas de verres à vin...je lui dis "tu ne bois pas?" il me répond "tu m'as dit que tu voulais ne plus boire alors moi aussi, je ne vais pas boire tt seul"!
Je suis tombée des nues, sent-il les choses? a-t-il deviné que c'était plus qu'un petit arrêt pour ma ligne?
En tout cas, au lieu de me réjouir, ça m'a minée...je n'avais plus le moral, j'espérais au fond de moi boire un verre (grâce à lui)...cette déprime a persisté la soirée. Ce matin, le moral est revenu, un jour de + de gagné.
Bises
Danièle
Ps: merci de partager ces réflexions Olivier, toi abstinent depuis si longtemps pourrait avoir eu envie d'arrêter de discuter avec nous récents abstinents (ou à venir).
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Par Olivier 54150
13/07/2022 à 17:29
Et bien bravo Daniele pour ce jour de plus. Et pas des moindres :-)
Ce petit verre espéré qui te passe sous le nez..dur dur.
Je souris mais ne me moque pas. Tu as préfèré t'abstenir quitte à déprimé un peu plutôt que de boire en cachette, c'est très fort de ta part. Bravo.
Maintenant, s'il t'avais servi un verre ou même deux, esque cela t'aurais suffit ?
Quelle satisfaction sur le coup et quelle déception après ? Et dire que tu ne peux même pas le remercier car ce serait avoué ton addiction :-/ :-)
J'ai arrêté l'alcool, j'ai arrêté le thc...je crois qu'une des clefs pour banir ces psychotropes et d'accepter, comme tu l'a fait, de déprimé un peu sachant que ça passe.
D'autre clefs ce présente à faire et à mesure qu'on avance sans consommer, sans fuir avec des produits... Des prises de conscience. C'est le cadeau de l'abstinence.
Il me semble que l'image que tu donnes à ton mari est très importante pour toi.
On se créer un personnage pour plaire et pour retenir l'autre...et nous voilà piégé dans un rôle qui ne nous convient pas forcément, pas toujours.
J'ai envie de dire : vouloir être parfait tout le temps, c'est pas une vie, donc il faut pouvoir décompresser et l'alcool et magnifique pour ça.
La boucle est bouclée :-)
De nouveaux, il ne s'agit que de mon expérience. Ce n'est peut-être pas toi, mais j'ai vécu ça, j'en ais souffert mais surtout la personne en face à fini par se sentir trahi, à juste titre.
C'est risqué de se montrer telle qu'on est, oui, il faut prendre pas mal de recul, regarder sa dépendance affective avec douceur et y mettre des mots. Un très beau sujet pour nos thérapeute :-)
C'est normal de se créer un personnage, il faut bien être quelqu'un :-) mais celui-ci doit nous convenir, surtout il ne doit pas être figé.
Si ça te dit, c'est Franck Lopvet qui parle bien de tout ça (youtube)
Encore bravo pour ce jour de plus.
Oliv
PS: il s'agit d'un échange. Les témoignages m'aide beaucoup dans mes réflexions. J'aime écrire et partager, c'est un petit moteur pour moi :-) merci.
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Par Delph
14/07/2022 à 05:49
Bonjour
Je ne pensais pas un jour consulter ce type de forum pour demander de l aide. Ma consommation est excessive depuis 10 ans environ… pas tous les jours mais presque. J ai grossi un peu forcément mais autour de moi les gens s en rendent compte. En fait quand je commence je n arrive pas à m arrêter .et l été c est pire . Enfin je dis ça mais y a pas de saison en fait et les occasions trop nombreuses. Pourtant je suis mariée deux enfants magnifiques. Je souhaite m arrêter et tenir … pouvons nous nous entraider ?
Del
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Par ddaniele
18/07/2022 à 11:16
Bonjour Delph,
Ecrire sur ce forum, demander de l'aide, c'est un premier et énorme pas. Bienvenue à toi.
Est-ce que tu pourrais expliquer un peu plus qui tu es et pq tu penses boire?
C'est vrai que l'été est une mauvaise saison pour les alcooliques qui voudraient diminuer ou arrêter leur conso, bcp de sollicitations, de sorties, de bars et terrasses, de restos, d'invitations entre amis, de rosé bien frais (ou de bière/pastis...)...
L'alcool m'a bcp fait grossir, dès qu'on arrête on perd qqs kilos, ça fait du bien et tenir un peu mieux dans la durée, ça faisait d'ailleurs partie de mes motivations pour arrêter.
Après, en effet, je ne diminuais pas tellement les autres saisons, il y avait juste plus d'alcoolisation seule...
Je n'ai pas donné de nouvelles depuis mercredi dernier car je ne savais si j'en avais envie, que dire? que j'ai rebu un verre? je n'en étais pas très fière.
Et pourtant...voilà arrivé un jour où mon mari me propose un verre pour une fête bien spéciale (rien bu depuis fin mai), difficile de dire non sans qu'il ne s'interroge vraiment, difficile de dire non pour mon cerveau qui le réclame depuis des semaines...j'ai tellement peur alors car partagée entre l'expérience que j'ai envie de vivre et la crainte de faire tt échouer.
Alors, je réfléchis à ce que j'ai lu ici, me questionne avec sincérité et en résulte le désir de voir ce que ça fait de reboire "juste pour une soirée, et en me limitant à qqchose de très raisonnable", en ouvrant tous les sens pour mieux comprendre ce que m'apporte l'alcool.
Cette soirée s'est bien passée. J'ai bu deux/trois petits verres (on a bu une bouteille de rosé à 4), j'ai remarqué que ce n'était pas très bon en fait, ça sent mauvais l'alcool, et les effets apportés (que j'ai trouvés très faibles voire inexistants ce soir-là) ne valent pas une rechute.
J'ai donc pu dire stop au dernier verre proposé et ai vécu pleinement cette expérience, en tte conscience et en n'occultant pas le risque énorme que je prenais.
Depuis, mon mari m'a reproposé de boire un verre de rosé ce samedi, j'ai dit oui mais n'en ai bu qu'un. Hier pareil, mon mari voulait se resservir (et dc moi aussi) je l'ai convaincu que non, et nous en sommes restés là.
Aujourd'hui, la bouteille entamée est ds le frigo, je suis seule à la maison, mais je sais que je ne vais pas boire, je n'en ai pas envie, je n'ai pas envie de risquer la rechute.
Je sais que je dois rester hypervigilante, là le risque c'est le tps libre et les propositions, ds qqs semaines ce sera le retour au travail et à son stress, de savoir aussi passer à de nouvelles habitudes ds ce quotidien parfois lourd.
Je vais tenter de continuer ainsi, ne pas boire seule, ne pas boire la semaine, mais m'autoriser (en tte conscience) de prendre un ou deux verres lors d'occasions spéciales. En gardant en tête que je ne veux pas retomber comme avant, qu'il faudra être vraiment totalement abstinente dès que je sentirai que ça déraille.
Voilà mon expérience au jour d'aujourd'hui. Comme le dit Olivier "Les témoignages sont une chose mais c'est ce que tu ressens toi qui compte".
Belle journée à tous, au plaisir de vous lire.
N'hésite pas à revenir sur ce fil ou à créer le tien Delph.
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Par ddaniele
22/07/2022 à 12:24
Delph, pas de nouvelles?
Moi, je continue mon bonhomme de chemin, je suis consciente que de m'être permis de reboire occasionnellement me demande un nouveau chemin de "sevrage", d'abstinence, entre chaque, cela demande de la motivation +++, de la conscience de ce que ça apporte (ou plutôt pas) mais ça marche pour l'instant.
J'ai vraiment décidé de ne pas replonger dans une suralcoolisation cachée. Je trouve d'autres façons de vivre mes émotions, et pour l'instant ça marche. De nouveau abstinente.
Bon courage à vous tous.
Danièle
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Par ddaniele
25/08/2022 à 16:08
Cela fait 4/5 jours que je reviens sur ce forum, vous lire et ... me relire.
Je me sens coupable, nulle car je ne suis plus abstinente et n'osais donc pas reparler ici.
Je passe enfin le cap de cette honte, en espérant que ça me fasse du bien.
J'ai repris un verre mi-juillet et ai réussi à arrêter de nouveau ensuite. Puis est arrivé un week-end, et j'ai eu envie de reboire un verre. Cela a fait ça plusieurs fois, mais à chaque fois plusieurs jours sans alcool entre deux verres, toujours accompagnée.
J'ai cru que je maîtrisais.
Puis nous voilà partis une semaine de vacances, et là rosé à tous les repas...
J'arrivais à me limiter à un ou plutôt deux verres, mais le craving est revenu très puissant.
Par contre, les autres années je buvais en cachette ds la journée, puis une bouteille avec mon conjoint à chaque repas (stt moi), là non et je restais donc encore assez fière de moi, vu la quantité en moins d'alcool bu quotidiennement.
Puis retour à la maison, et là ce craving haï est revenu en force, à tous les repas.
Mon mari ayant prévu de réduire la conso car plus de contexte vacances, j'ai cherché toutes les excuses pour qu'on ouvre une bouteille: une fête, une récompense, on est encore en vacances,envie d'aller au resto...
Tout est prétexte.
Et là je vois la rechute arriver...plus aucun repas sans alcool, envie de boire en cachette, déprime tant qu'on n'ouvre pas une bouteille...
Je me suis un peu reprise en main, voilà 3 midis sans alcool, les soirs un ou deux verres avec mon mari me suffisent si je mange en même tps.
Mais je sens que c'est une bataille, que ce n'est pas aussi "facile" qu'avant qd je ne buvais plus rien.
Je reste très ambivalente entre mon envie de continuer ainsi (= ne plus jamais rien boire en cachette, accepter qu'il n'y ait pas d'alcool à chaque repas, accepter qu'il y ait plusieurs jours sans rien! mais boire encore de tps en tps) et l'envie de ne plus avoir à me battre, dc être abstinente de nouveau....
Voilà où j'en suis: 5 belles semaines sans aucun alcool, puis de nouveau trop, puis à présent un peu mais raisonnablement, mais en me bataillant intérieurement...
Je vais revois bientôt docteur addicto et psy, j'espère que cela continuera de m'aider.
Je ne veux surtout plus jamais boire en cachette, seule. Si je le refais ce sera le début de la fin...pas sûre d'oser revenir en parler ici...
Bonne chance à vous tous
Danièle
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Par Carte
25/08/2022 à 16:53
Bonsoir Danièle
Cette situation est absolument normal; J'ai presque vécu 1 an dans cette situation. La sortie de l'alcool n'est pas une ligne droite bien au contraire. Surtout pendant les vacances.
Ne pas oublier que tu ne recommences pas à ZERO.
L'aide de ton médecin et une remotivtion va te permettre de repartir du bon pied.
Faire confiance en soit. Nous avons tous connus cette situation. Il n' y a rien d'alarmant
la seul règle est de remettre dans ton approche de ta journée de boire beaucoup d'eau et de bien t'alimenter.
Perso je tiens un tableau chaque matin que je rempli avant de suivre mes journées
En fin de mois, je fais le point en nombre de verre, nombre de bouteille, soir d'abstinence et soir avec alcool.
Je calcul même les volumes en ML
Voilà des petites solutions pour te donner du courage chaque matin afin d'attaquer ta journée
Ne pas oublier une journée après l'autre. demain ne compte pas. il n'y a que ce jour 25 aout qui compte pour l'instant. demain tu attaques de la même manière
Sylvain
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Par ddaniele
26/08/2022 à 17:54
Merci beaucoup pour ton message Sylvain. Il me fait beaucoup de bien.
Je vais faire aussi un tableau, ça sera bcp plus représentatif pour moi de la réalité des choses.
Bon week-end à toi, je reviendrai donner des nouvelles.
Danièle
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Par ddaniele
31/10/2022 à 09:56
Bonjour,
Me voilà de retour à vous lire, enfin un peu de courage de ma part, et un bon signe.
L'engrenage de l'alcool a repris son cours, et me broie petit à petit. Depuis qqs semaines, l'alcool caché est de retour, avec ts ses inconvénients et tte ma honte. Quel gâchis, j'étais si bien partie, 6 semaines sans une goutte.
Là j'en ai de nouveau marre, alors accompagnée par un addicto je commence doucement le "révia". ca m'avait réussi il y a qqs années, puis j'avais mal réagi. Là je retente, à très petite dose pour ne pas être trop malade. Mon souhait? ne plus boire. j'ai compris que je ne pouvais pas être ds la modération. Si j'essaie de me convaincre du contraire, merci de venir me remonter les bretelles, je vous en serai reconnaissante.
J'espère que le révia ne me rendra pas malade, car je vais avoir du mal à ne plus rien boire du jour au lendemain.
Bon courage à tous.
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