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dépendante ou conduite à risque
voici mon histoire.
J'ai connue l'alcool très jeune (cela remonte au temps ou les bouteille de vin était en verre avec des étoile dessus et était consigné) ça date !! je devait être en primaire (il faut que j’essaie d’éclaircir ce point avec ma mère, car je ne sait pas exactement à quel âge j'ai commencer et à quel âge j'ai arrêter.)
je buvait du vin à table avec mes parents, il n'y avait pas d'eau. Un jour ma mère a décider de mettre un terme à ça, mon père s'y est opposé ( il disait ce n'est que du vin de table y'a pas de risque et puis c'est bon à la santé), malgré ces bon arguments et elle à finit par céder. J'ai donc continuer.
Puis quelques années plus tard elle à récidiver et cette fois en tenant bon, il m'a fallut du temps pour boire de l'eau car je n'aimait pas ça.
Ma grand-mère me faisait également boire du mousseux en cachette c'était un secret et je n'avais pas encore spécialement la conscience que c'était mal, je n'était pas suffisamment mure et grande pour faire la part des choses.
Puis j'ai repris l'alcool vers 17 ans je crois , les apéro servit dans des verres à sirop, (essentiellement des Kir vin blanc ou royal) et du vin à table de temps en temps le we.
J'ai tenté d’arrêter de boire il y' à longtemps mais je me heurtait à l’incompréhension de mon père et on s’engueulait à chaque fois (ce qui est toujours le cas), c'était limite insultant, j'ai donc continuer à boire pour ne pas me prendre la tête avec lui, en plus je vivait encore chez eux c'était compliquer, je crois en y réfléchissant que j'ai "développer" une espèce de "loyauté" envers mon père qui m’empêche d’arrêter.
Aujourd'hui j'ai 32 ans j'ai ma vie de famille loin de lui, j'ai beaucoup travailler sur moi pour coupé ce lien de "loyauté"avec mon père ainsi que les engueulades, (y' à encore du travail à faire) , il n'ait pas au courant de ma décision car je c'est qu'il ne l'acceptera pas.
C'est ma vie et j'en suis maître, d'ou ma décision d’arrêter et mon mari me soutiens a 100%, ce qui sera plus facile pour moi.
Ma grand-mère à finit alcoolique, elle cherchait a se suicider avec l'alcool car elle soufrait (elle était condamné, par la maladie), mon père est bien atteints déjà et ça va être l'enfer dans quelques année à cause de son déni. J'ai bien compris qu'on ne peux sauver quelqu'un de la noyade s'il ne le veux pas. (c'est un autre sujet)
Pour en revenir à moi, j'ai peur de devenir dépendante tout comme ma grand-mère et mon père
Ce qui explique que je me pose la question dépendante ou conduite à risque c'est que :
1) Il y'a des antécédent
2) lorsque je ne boit pas les 2ers jours ce passe bien (sans le moindre symptôme physique) donc "je peux m'en passer" et puis le démon apparait en me disant "vas y un verre ça te fera du bien", quelque fois je suis plus forte et quelque fois pas,donc "je suis dépendante" ma conso varie entre rien et 4 verres par jours ce qui est beaucoup trop je trouve. En soirée je peux monter plus haut, et j’essaie de calmer les choses en remplissant mon verre d'eau.
Je m'hydrate suffisamment je bois entre 2 et 3 litre d'eau par jour, j'ai une vie de famille avec du temps pour mes enfants (jouer, lire des histoires, faire les devoirs ect..), je n'ai aucun handicap au quotidien par rapport à ma conso.
Ce forum est formidable, mais je ne me retrouve pas vraiment dans les témoignages, par contre il m'à amener à me questionner fortement.
alors entre dépendance et conduite à risque ou est-ce que je me situe ? suis-je sur le seuil de basculement ?
Désoler pour le roman, mais je pense que plus je serais précise et plus ça sera "simple" pour vous de vous faire une idée.
en espérant qu'il est possible d'avoir une réponse, et de ne pas vous ennuyé.
cordialement Clochette
53 réponses
Nous sommes assez nombreux par ici a avoir des vécus sensiblement similaires.
En tout cas, je lisais dernièrement dans un livre sur les addictions, que lorsque l'alcool est donné à boire enfant ou ado, cela multiplie au niveau statistique par 4 voire 5 les chances de devenir alcoolique... (monstrueux !)
Et moi aussi j'en fais partie. Plus tu vas reculer l'abstinence, plus ta conso va augmenter et plus ce sera difficile d'en sortir...
Mais il est hors de question qu'on te laisse finir comme Mémé !!!
On est là, certains y arrivent, pourquoi pas nous...
A+ Mimi
Bonjour Clochette,
Merci de ton témoignage!
Je comprends bien ta préoccupation: trouver la limite, la bonne mesure... pas si facile.
Je trouve tout à fait positif le fait que tu te poses la question, ça veut dire que tu observes et que tu restes vigilante. Et volontaire aussi!
Oui, remplir son verre d'eau c'est une très bonne idée quand le démon te tient; peut-être qu'il y a d'autres choses que tu trouveras agréables pour toi. (mon père aimait la tisane de fleurs d'orangers; l'eau pétillante; même le coca!). Et je suis heureuse pour toi de savoir que ton compagnon te soutient aussi.
Il y a aussi la question de ta relation avec ton père.
Primo, tu dois être fermement convaincue que ton corps ça TE concerne toi et toi seule : ce que tu manges, ce que tu bois, comment tu t'habilles... ça, c'est INFRANCHISSABLE.
Si lui, il croit que l'alcool ça fortifie, c'est sa croyance personnelle; il en a peut-être d'autres du même style. En tous cas, il n'a aucun droit de te l'imposer. C'est son truc à lui, pas le tien. Tu n'entres pas dans son jeu.
Peut-être il ne sera pas d'accord, mais ce n'est pas si grave, si?
lui, il ne veut pas changer ses habitudes; c'est une chose. Mais il ne peut pas t'imposer de changer la tienne non plus.
Et tu restes sereine, tu peux embrayer sur un autre sujet, sans énervement et sans te démonter. Parce qu'il n'y a pas que cette question dans la vie.
Ou pourquoi pas apporter une de tes boissons favorites pour lui faire découvrir? (pas besoin de lui dire qu'il n'y a pas d'alcool dedans). Pour partager ce que tu aimes, avec joie.
Est-ce que l'une ou l'autre de ces idées te semblent possibles?
Bon courage à toi ! Et au plaisir de te lire 
Hoplà.
bonjour,
merci les filles
Car je refuse de finir comme mémé et comme mon père, il fait ce qu'il veut de sa vie et moi de la mienne.
Pour le moment j'ai rien bu debuit le 15 novembre date à laquelle j'ai décider fermement de tout arreter, ça ce passe super bien, même si de temps en temps le petit démont me titille un peu, je le renoies illico-presto dans ces pénates il me casse plus les pieds après. non mais, je vais me laisser enquiquiner tout de même !
Mon mari est d'un grand soutient car seule j'aurais rebu, j'ai voulu début de semaine prendre un verre de vin rouge (pour me tester) et pour voir comment j'allait réagir et mon corp aussi, la réaction à été fortement positive et c'est pas fait attendre, j'ai trouver ça dégeulasse, impossible de boire plus de 2 gorgé. trop coooolllllllllll !!!
J'appréhende juste les fêtes de fin d'année, les repas en famille et l'alcool qui coule à flot en ces période de fin d'année, vais-je tenir ? au cas où je c'est que mon homme me reprendra.
Pour le moment je vis mon petit bout de chemin, et je errais plus tard pour affronter mon père, de toute façon ça fait un moment que je m'en éloigne car on à plus rien en commun.
voilà les petites news
ça fait du bien de pouvoir revenir sur le forum car ça ma manquer.
bises
Hello Clochette,
Simple petit bonsoir sur ton fil car tu me manques, j'ai peut-être pas fait très attention mais il me semble que tu n'as pas écrit depuis pas mal de temps; occupée par la préparation des fêtes?
j'espère en tous cas que tu vas bien, et que tu tiens!!
Oui, tiens bon !!
Fais nous un coucou si tu passes sur le forum.
Au plaisir de te lire, comme toujours 
Bisous,
Hoplà.
salut hoplà21,
MERCI de t'inquiéter pour moi c'est très gentil et ça me va droit au coeur.
Je pensais pas que mon absence se serais vue, alors merci, j'ai au moins une personne qui pense à moi.
Effectivement je n'écrit plus beaucoup, j'essaie de prendre du recul car j'ai pas l'impression d'être d'un très grand soutien pour vous.
En ce qui me concerne j'ai des moments de flottement avec des hauts et des bas, mais c'est la vie et je la prends comme elle vient, je me replonge dans mes livres d'éveil personnel et spirituel qui me font le plus grand bien.
En plus des préparatifs de fin d'année et des enfants qui sont royalement pénible, mais comme je dis souvent (pour m'aider à relativiser), car je t'assure il mange des chiantos du matin au soir, si tu connais Naheulbeuk tu comprendra la référence.
"je préfère les avoir chiant et en bonne santés, plutôt que sage et malade"
Assez parler de moi, comment vas tu toi ? tu en ai ou ?
gros bisou
Bah non, c'est pas vrai, moi aussi j'avais remarqué que tu n'étais plus là !
C'est quoi ce coup de blues ?!
Bisous
AM
Salut AM,
Comment va tu ?
T'inquiète pas ça va passer, la vérité c'est q'une personne ma blesser sur le forum j'ai donc pris mes distances, afin de relativiser et de guerrir cette blessure, je suis hyper senssible et hyper émotive du coup je suis tout simplement retourner dans ma coquille pour me protéger.
Merci beaucoup de t'inquiété aussi tu n'imagine pas a quel point ça fait plaisir de savoir qu'on pense à moi.
gros bisou
Coucou,
Hi hi, si tu pensais filer à l'anglaise, c'est raté!
Ravie de te retrouver ma grande. Et en forme je vois !!
Alors pour tes petits bouts, bon courage! Et pour les préparatifs de fête aussi (pour moi les fêtes c'est grmblh... mais bon, ça passe) – et comme tu as raison de te protéger quand tu te sens blessée.
De mon côté ça va très bien! Mon compagnon s'accroche et je suis stupéfaite des progrès! C'est zéro alcool au quotidien, sauf 1 ou 2 fois par mois, un petit peu trop, mais rien de catastrophique.
Bisous, bonne soirée
Hoplà.
Salut hoplà21,
Je suis contente de savoir que tu vas bien, ton homme s'accroche c'est trop cool tu dois être fier de lui, et lui aussi, tu lui dit que t'es fierer de lui ?
le train est en marche que de bonne nouvelle.
gros bisous
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