Profil supprimé - 01/09/2016 à 13h59

Bonjour à tous,

Tout d'abord je vous remercie de vos réponses et réactions, vraiment bienvenues!

Je m'étais fixé d'arrêter aujourd'hui, je persiste et signe! Mais peut-être avec trop de conviction et de "violence d'auto-persuasion", ce qui est un de mes défauts : s'engager intellectuellement et ne pas passer à l'acte! J'ai lu et vu beaucoup de témoignages dans lesquels les intervenants expliquent qu'il s'agit justement de l'un des effets pervers de l'addiction, "rêver sa vie", ses décisions, se projeter mais:et sans concrétiser... Celui-ci m'a paru très éloquent car je me retrouve dans tous les stratagèmes d'évitement révélés (http://dai.ly/xb3js5).

Pour ce qui est des "petits plaisirs" de la vie, autre défaut, je m'y refuse depuis des années, considérant que ça "n'apporte rien" et n'arrivant pas à vivre l'instant présent - mais certainement que cela aussi est une conséquences de l'alcool.

Enfin, ne pas être trop sévère avec moi-même... ça ça va être difficile!...

Mais j'y vais! Et comme je sais maintenant que je ne peux avancer tout seul, surtout à cette période de sevrage, je vais contacter (ou plutôt recontacter) les assos d'anciens consommateurs.

Vous souhaitant une très bonne journée!

Profil supprimé - 04/09/2016 à 16h23

coucou licence4

Comment vas tu?
moi aussi je me refusais les petits plaisir mais difficile d'être à la hauteur de ma propre exigence. du coup tendance à baisser les bras et grosse culpabilité bref que des freins à l'epanouissemente et au courage et du coup relachement fuite et un verre puis deux puis ....
et la des tas de lendemains encore pires.
bref toutes ces blessures d'orgeuil, ces humiliations qui m'apprennent l'humilité donc pour être forte sur certaines choses il faut se faire plaisir sur d'autres; c'est necessaire; et je compense avec un peu de sport ce qui améliore du coup ma confiance en moi.


et l'aide est vitale, savoir l'accepter c'est dur, je viens d'accepet quelque chose qui va bien me depanner, mais je ne voulais pas la premiere fois qu'on m'a propose peur du cadeau empoisonné, ou de me sentir redevable ou coupable.
et si c'était sincère finalement? et que ca apportait quelque chose à cette personne sans pour autant que cela me sois nuisible. c'est gratifiant de pouvoir aider quand même. J'étais comme ca jeune, altruiste sans rien attendre puis je n'y ai vu que des trahisosn des ingratitudes...bla bla bla que du noir car j'attendais finalement quelque chose des autres.
bref la je prends de tes nouvelles car cela m'aide à ne pas oublier toutes ce qui est difficile et que je suis en train de changer et j'espère t'apporter un ptit quelque chose qui fait du bien.

en tout cas à part l'ergent ( patience !!!) tout va bien pour moi et ma famille et je commence a reprendre un peu plus de vigueur dans mon boulot, surtout je me sens beaucoup moins tréssée.

j'espere que tu vas bien, donnes de tes nouvelles.

Profil supprimé - 05/09/2016 à 11h14

Bonjour Joie de vivre,

Je te remercie de ce message matinal,

Eh bien j'ai attaqué mon 4ème jour d'abstinence! Avec des moments, des sensations, des pensées extrêmes et contradictoires, passant de vague à l'âme profond (pour ne pas dire angoisses) à une curieuse lucidité qui me fait peur... Car je sais qu'il faut se méfier autant des instants (très) difficiles que des bouffées de positivisme, dans les deux cas je suis tenté de me dire : "Bah, ah quoi bon" et/ou "ben tu vois, au bout de quelques jours tu as retrouvé une partie de ta tête, fête-donc ça!..."

Avant même l'alcool, c'est une configuration d'esprit qui me caractérise : les extrêmes! Sans être bi polaire... "L'ordinaire" a toujours été un problème pour moi, j'ai tendance à considérer les petites choses du quotidien comme "petites" justement, c'est-à-dire inutiles. J'essaie donc de réguler mes humeurs, vraiment pas facile... C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles j'ai refusé jusqu'à présent l'aide d'autrui, ne me considérant pas assez "malade" pour en bénéficier et me considérant dans le même temps suffisamment perdu pour ne pas me faire juger...J'ai néanmoins passé le cap et vais à une réunion d'Alcool Assistance jeudi! Mais je suis bien d'accord avec toi sur la question de savoir : comment quelqu'un pourrait-il pouvoir m'aider sans que cela le dérange ou qu'il s'investisse pour moi sans que je puisse lui apporter quelque chose en retour? J'ai toujours entendu dire "qu'il fallait être bien soi-même pour donner aux autres..."

Autrement, les conséquences physiologiques comment à s'estomper, de moins en moins de sueurs la nuit (quelle horreur cette sensation), plus détendu physiquement, pas de spasmes musculaires incontrôlés... Le Valium m'y aide certainement mais c'est hard comme médicament! Il n'empêche pas les insomnies (je m'endors en moyenne à 3-4 heures depuis 4 jours) mais me maintient dans un état "second" la journée... Enfin, c'est certainement mieux que d'être ensuqué d'une cuite de la veille! Et puis... Je suis presque soulagé de constater qu'un médicament a "encore" de l'effet sur moi - paradoxalement!

Je me suis fait une liste de taches, des choses totalement bêtes et méchantes, ménagères, administratives... Pour ne pas m'emballer, je vais m'auto limiter à en honorer une par jour.

Voilà, je parle beaucoup de "moâ"!.... Mais je te remercie de prendre de mes nouvelles, j'espère que nous continuerons sur ce fil!

Je te souhaite (ainsi qu'à tous) une excellente journée!

Profil supprimé - 09/09/2016 à 10h22

Bonjour à tous et à toi licence4,

Normal que tu parles de toi si je te demande des nouvelles et apres tout ce fil est fait pour cela se remettre vraiment dans notre propre état d'esprit.
Pour moi aussi les petites choses du quotidien me pèsent, et en plus je suis maman de deux enfants 3 et 13 ans donc les contraintes sont importantes et la liberte et la spontanéité qui me sont si chères manquent un peu; je crois que c'est même une des raisons essentielles de mes exces d'alcool, la fuite ou le moment du premier verre ou on a l'impression de se poser, tu parles!
Depuis que je ne bois plus j'ai beaucoup moins de mal à gérer le quotidien, je stresse moins et surtout suis beaucoup moins sévère avec moi même, je fais ce que je peux et du coup je constate que j'en fais pas mal quand même et qu'il n'ya pas beaucoup de place pour en faire encore plus! sauf à être celle que j'étais auparavant si stréssée et au bout du rouleau! j'essaye d'eviter le plus possible cet état,, j'essaye de reporter le moins de choses possibles à part quelques unes au boulot. Je suis indépendante et te dis pas tout ce qu'il y a à faire; ma situation financière est critique c'est galère, j'attends des encaissements qui ne viennent pas bref ...des raisons qui m'auraient poussé à boire auparavant...
CELA FAIT SIX SEMAINES ( ldernière saoulerie le 29 aout ) quej me suis decidée et m'y suis tenue, je me suis accordée jun verre de vin et de manzana vendredi dernier chez des amis et suis ravie de ne pas m'y être replongée car le lendemain encore une soirée et je n'ai rien bu.
voila pour moi je vais mieux mentalement physiquement, suis plus réactive, plus efficace et à l'écoute des autres et surtout bien plus prévenante et proche de mes enfants.

Je m'accorde environ une demi heure à une heure de lecture par jour, je lis en ce moment "transmets le" c'est la vie de Bill Wilson celui qui a lancé le mouvement des alcooliques anonymes. Sur l'état psychologique je me reconnais beaucoup en lui. Je pense que cette lecture ( moment apaisant ) me maintient dans ma volonté. Car comme je vais mieux et que je n'ai pas chaviré pour un verre je pourrai me dire que j'ai aggravé mon cas et que tout va bien.
Il n'en est rien je suis allergique ...et je peux retomber malade facilement.. pour ma bonne santé il faut que je m'abstienne.

Pour t'aider dis toi que tu ne bois pas juste pour aujourd'hui et tu le dis chaque jour!!
courage à tous