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426 réponses


Cati - 28/07/2018 à 13h21

Bonjour à tou(te)s,
j'écris pour la première fois sur ce forum.
J'ai lu beaucoup de messages dans lesquels je me suis retrouvée.
Merci pour ces partages et réponses qui sont encourageants! En effet, on se sent moins seule.

Je consomme de l'alcool surtout en soirée, jamais au quotidien. Mais parfois les occasions sont plus nombreuses (en vacances par exemple...).
Lorsque je bois, je peux difficilement m'arrêter à un verre ou deux. Le lendemain: remords, honte, moral à 0...

Depuis longtemps je veux arrêter. J'ai réussi à ne plus boire pendant de longues périodes.
Je n'ai pas osé pousser la porte des AA mais en lisant vos mails, ça m'encourage.

J'ai hésité à écrire un message sur ce forum mais vous lire m'a fait du bien alors je voulais partager également.
Je n'ai rien bu depuis 3 jours.

Bon courage à tou(tes).

Profil supprimé - 30/07/2018 à 10h33

Bonjour cati, bienvenue sur ce forum.

Continue surtout à venir y lire et prendre ci et là tout ce qui peut t'aider à comprendre ta maladie et à l'accepter, point de départ obligé pour devenir et surtout pour rester abstinente .
Ce matin je relisais un extrait d'une brochure A.A. et je t'en fais un copié/collé:
Je suis capable de demeurer abstinent pendant un bout de temps entre mes cuites; comment puis-je savoir si j’aibesoin des AA?
La majorité des membres vous diront que c’est votre façon de boire, et non la fréquence de vos
consommations, qui détermine si oui ou non, vous êtes un alcoolique. Nombre de buveurs à problème peuvent s’abstenir pendant des semaines, des mois et parfois même des années entre leurs périodes de beuverie. Durant leurs périodes d’abstinence, ils ne pensent même pas à l’alcool. Ils peuvent facilement en prendre ou s’en passer et ils préfèrent s’en passer.
Subitement, pour une raison inexplicable ou sans raison, ils prennent une cuite monumentale.
Ils négligent leur travail, leur famille, et se dérobent à leurs responsabilités civiles et sociales.
La cuite peut ne durer qu’une seule nuit, ou
elle peut se prolonger pendant des jours ou des semaines. Lorsqu’elle est finie, le buveur se sent ordinairement faible et rempli de remords, et il est décidé à ne plus laisser une telle chose se reproduire.
Mais ça se produit de nouveau. Cette façon «périodique» de boire est déconcertante,
non seulement pour l’entourage, mais aussi pour le buveur lui-même. Il ne peut s’expliquer le
peu de goût qu’il ressent pour l’alcool durant ses périodes d’abstinence, ni son manque de contrôle lorsqu’il a commencé à boire.
Le buveur périodique peut ou non être alcoolique.
S’il ne peut plus contrôler sa soif et si les périodes entre ses cuites sont de plus en plus
courtes, il est presque évident que le temps est venu où il doit envisager son problème avec réalisme.
S’il est prêt à admettre qu’il est alcoolique, il a fait le premier pas vers cette abstinence continue
que connaissent des milliers de membres des AA.
N'hésite surtout pas à pousser la porte d'un local A.A. ; tu y seras reçue avec beaucoup de bienveillance, de compréhension et tu te retrouveras là parmi tes semblables.
Bon courage à toi et au plaisir de te lire

salmiot

Profil supprimé - 31/07/2018 à 12h27

Bonjour à toutes,

J'ai 32 ans et j'ai un soucis d'alcool moi aussi, alors je ne sais pas si je suis alcoolique mais en tout cas j'en prend le chemin.
J'ai toujours su que j'avais une fragilité de ce côté là, je sors et fais la fête depuis mes 15 ans et l'alcool à toujours fait parti de ma vie, par contre en dehors des week-end je ne consomme pas d'alcool... Jamais en semaine à part une bière de temps en temps, mais le week-end si je commence à boire... je n'ai plus de limites, je consomme jusqu'à m'écrouler ou vomir... Et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi je fais ça ! Je crois que ce type de consommation cache quelque chose de profond, mais quoi ? Surtout que les lendemains sont douloureux, en plus des maux physiques, les maux psychologiques sont lourds : honte, culpabilité, baisse d'estime de moi-même ect...
Je suis clair avec moi-même et je sais que j'ai un problème, par contre mon entourage n'a pas l'air de prendre conscience que c'est pas normal... ils me disent souvent que je suis une bonne vivante, que je les ai fait beaucoup rire, que c'est juste que je relâche la pression ect... Bref ils comprennent pas que ce comportement me fait souffrir et donc ils ont du mal à me soutenir parce qu'ils aiment boire aussi, les fêtes de famille l'alcool coule à flots et je pense qu'admettre que j'ai un problème reviendrait à leur faire prendre conscience du leur... Bref j'avais juste envie de m'exprimer ! Merci à celles qui auront lu et qui apporteront peut-être un conseil, un soutien. Force et courage à toutes, je sais qu'avec la volonté nous pouvons toutes nous sortir de cette galère happy

Profil supprimé - 04/08/2018 à 11h49

Bonjour,

J ai 46 ans, j ai besoin de boire tous les matins, comme une pulsion et en cachette bien-sûr. Je le cache à mes enfants à mon mari. J ai peur de me faire suivre car je suis déjà suivi pour dépression burnout. Mon entourage pense que j ai arrêté car j ai eu une première vague l année dernière. J ai peur de les decevoir à nouveau. Je voudrai me sevrer seule, me battre. C est dur ! Je veux essayer dès aujourd'hui.
Voilà je voulais donner mon témoignage.

Profil supprimé - 06/08/2018 à 13h42

Bonjour Sansan17,
Ton problème à l'air bien ancré, je ne suis pas certaine que se battre seule dans ton coin et en secret soit la meilleure option. C'est difficile, même lorsqu'on est soutenue et accompagnée, alors seule sans soutient du tout... Je comprend que tu ne mette pas tes enfants dans la confidence, mais peut-être que ton mari pourrait t'épauler ? La démarche de venir mettre un mot ici montre que tu cherches du soutien et c'est bien ! Peut-être que la rencontre d'un addictologue t'aiderait ? Si tu es déjà suivi par un psy tu peux lui en parler aussi ! Tout est lié... Alcoolisme, stress, burn-out, dépression ect... Il s'agit d'émotions qu'on arrive pas à gérer... Il faut trouver la cause et les "symptômes" disparaîtront plus facilement. En tout cas je te souhaite de trouver les solutions qui te correspondront pour en finir avec ce cercle vicieux au plus vite ! Courage ! Bien à toi, MagicAnimals

Profil supprimé - 07/09/2018 à 14h51

Bonjour,

Je suis une jeune femme de 25 ans, addicte à l'alcool depuis plus de 4 ans - Après une récente rechute et la perte de mon emploi je ne vois pas d'autres solutions que de faire appel à des professionnels...

Je suis actuellement en train de constituer un dossier pour être admise en centre thérapeutique et recevoir un encadrement - j'ai peur de ne pas être admise et me retrouver à nouveau seule..
Il y a t-il des personnes qui ont déjà fait cette démarche ? Et comment cela s'est-il passé?


Merci

Profil supprimé - 09/09/2018 à 14h15

Bonjour,
Je vais très certainement écrire un énorme pavé, mais j'ai jamais fait ça, et j'espère que cela va me permettre de me soulager un peu.
Cela fait 4ans que j'ai quitté le domicile familiale. Certains pourraient dire que j'ai eu une enfance plutôt privilégié par rapport à mes 2frères mais selon moi, c'était surtout du chantage affectif pour ne pas dire ce qui se passait réellement. Je pense avoir quelques traumatismes liées à cela, et depuis que je suis seule, je pense compenser avec l'alcool.
Au début, je ne buvais qu'en soirée, environ 1 à 2 fois par mois. Mais depuis 1 ans maintenant, tout est sujet à boire. Que ce soit lors d'une soirée geek avec des amis, soirée révisions, repas... Et depuis Juin, je bois quasiment tous les jours. Même en étant seule, je me trouve toujours une raison de boire. Lorsque je me retrouve seule, je bois en général une ou deux pintes de bières. Et lorsque je suis avec des amis, je passe à l'alcool fort et au vin et je n'arrive plus à me limiter. Ca me fait oublier le temps d'une soirée mes soucis et sur le moment ça me fait du bien, mais le lendemain, je regrette. Je sais que ce n'est pas le meilleur moyen de régler ses problèmes, mais c'est comme si c'était plus fort que moi.
J'ai déjà essayé d'en parler à mes proches, mais je n'arrive pas à leur dire que je bois également seule chez moi, du coup pour eux c'est uniquement lorsque je suis en soirée. Ils me disent qu'il faut que j'arrête mais ils ne cherchent pas à savoir pourquoi je fais ça, et j'ai l'impression qu'ils ne comprendraient pas, car ce qui s'est passé dans ma jeunesse à été jugé par un tribunal, et c'est censé m'aider à construire mon futur de façon positive non ?
Alors j'espère sincèrement que mettre par écrit tout ça va me permettre d'avancer, ne serait-ce qu'un tout petit peu.

Profil supprimé - 10/09/2018 à 14h46

Bonjour,
je poste ici car encore une fois hier aura été de trop pour mon entourage.

J'ai toujours aimé l'alcool quad j'étais jeune mais j'avais pas le même rapport, il était festif. Puis il m'est vite devenue indispensable en soirée car il me donne confiance en moi, j'ai de la répartie, de l'humour.

Mais je pense qu'il cache aussi quelque chose de plus profond. J'étais dépressive quand j'étais jeune sans trop savoir pourquoi, j'avais un comportement auto destructeur (mutilations, mutisme, visionnage de site gore).
J'ai grandit je suis partie vivre loin de chez mes parents j'ai rencontré un homme avec qui je suis sortie pendant deux ans avant de me rendre compte qu'il était mythomane. Tout avait été mensonge.
Puis un autre avec qui je buvais tout les soirs mes 2/3 canettes de despe (50CL) mais qui avait un comportement violent. J'ai du m'enfuir de chez moi à la fin. mais l'alcool m'a toujours suivi.

Maintenant je bois quelques canettes le soir, puis beaucoup de vin en soirée et puis parfois j'en bois tellement que je deconnecte littéralement (je me souviens de RIEN) et d'après les dires de mes amis et de mon chéri je devient alors violente physiquement et verbalement très blessante. Je déçois les gens que j'aime.

Je sais pas si un jour je pousserais la porte des AA j'ai pas l'impression d'avoir le "profil" si je puis dire. Mais ce qui est sûr c'est que je vais essaye d 'arreter de boire (ou de TROP boire), prendre RDV chez un psy voir en addicto.

Profil supprimé - 10/09/2018 à 17h29

Bonjour Méandre,

Ce n'est pas moi qui vais te dire si tu as le profil pour faire partie des A.A., toi seule peux le décider mais je peux te dire que la seule condition pour faire partie des A.A. est d'avoir le désir d'arrêter de boire . N'attends pas d'avoir tout perdu pour réagir car parfois cela peut aller vite , très vite . Je t'invite à relire les témoignages ci-dessus pour te faire une petite idée . Je suppose que depuis longtemps tu essaies de contrôler ta consommation mais que tu n'y arrives pas . J'ai été dans le cas durant une vingtaine d'années . A toutes fins utiles , je te mets un questionnaire qui t'aidera à déterminer si oui ou non tu es alcoolique :


Pose-toi les questions suivantes et réponds aussi honnêtement que possible.

1. La boisson est-elle une cause d'absence de votre travail?
2. Le fait de boire rend-il votre famille malheureuse?
3. Buvez-vous parce que vous êtes mal à l'aise avec les gens?
4. Buvez-vous au point d'affecter votre réputation?
5. Avez-vous jamais éprouvé du remords après avoir bu?
6. Avez-vous éprouvé des difficultés financières du fait d'avoir bu?
7. Lorsque vous buvez,fréquentez-vous des mauvais compagnons et un milieu de condition inférieure?
8. Négligez-vous le bien-être de votre famille lorsque vous buvez?
9. Depuis que vous buvez manquez-vous d'ambition?
10. Etes vous obsédé par le désir de boire à certains moments du jour?
11. Désirez-vous prendre un verre le lendemain matin?
12. Avez-vous des difficultés à dormir lorsque vous buvez?
13. Vos capacités ont-elles diminué depuis que vous buvez?
14. La boisson compromet-elle votre position ou votre commerce?
15. Buvez-vous pour fuir des ennuis ou des embarras?
16. Buvez-vous seul(e)?
17. Avez-vous déjà eu une perte de mémoire lorsque vous buvez?
18. Votre médecin vous a-t-il déjà traité pour alcoolisme?
19. Buvez-vous pour raffermir votre confiance en vous-même?
20. Avez-vous déjà fait un séjour dans un hôpital ou dans une institution à cause d'alcoolisme?

Si vous avez répondu "oui" à l'une de ces questions,il y a présomption que vous soyez un alcoolique.
Si vous avez répondu "oui" à deux de ces questions,les chances sont que vous êtes un alcoolique.
Si vous avez répondu "oui" à trois de ces questions ou plus,vous êtes définitivement un alcoolique.


(ce questionnaire,utilisé par l'hôpital de l'université John Hopkins,Baltimore,Md,sert à déterminer si un patient est ou non un alcoolique).

Les réponses sont pour toi , inutile de les étaler ici .

Ne reste plus seule avec ton problème si problème il y a et frappe à toutes les portes : addictologue, médecins, associations d'anciens buveurs ...

Bon courage et bonne route .

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