Bonjour à tous, des mois que je parcours ces forums, et plus je lis, plus je me reconnais dans chaque témoignages. Fuite en avant, consommation incontrôlable, la honte, les stratégies de consommations, bref le quotidien d' un alcoolique. Ça fait bizarre de l' écrire et de parler de soi en tant qu alcoolique mais la marche vers la sobriété exige un peu de lucidité. A force de ruminer j' ai fini par en parler avec mon médecin traitant, à l écoute et plein de bons conseils. C'est la première fois que j' en parle. Ancré dans un engrenage depuis quelques années je ne me reconnais plus. J' ai honte de mon moi et culpabilise d être à ce point dépendant avec tout ce que ça implique sur mon quotidien. Gueule de bois, pas envie d' aller bosser, humeur fluctuante bref j arrête ou je vais droit dans le mur. Cet été sera décisif, je revois mon médecin dans un mois avec l ambition d y arriver sevré et attaquer la prochaine rentrée sobre. Vaste programme mais on doit y croire. Merci pour vos contributions qui m ont senti ne pas être seul, vos stratégies, vos réussites, ça fait du bien de lire et ça m a vraiment encouragé à consulter. là le médecin me conseille trois jours de sobriété par semaine mais je pense que je devrais tabler sur zéro consommation... Je ne sais plus boire avec modération. J'espère tenir le coup mais pour être honnête je vais avoir du mal à résister aux apéros de l' été.
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