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HPI et ALCOOL

Par kemi

Bonjour,

J'ai récemment été diagnostiquée HPI
J'ai 50 ans.
J'avais des dysfonctionnements mentaux, mais à l'époque, on été tous "maniaco-dépressifs".
Aujourd'hui tout cela a heureusement bien changé.
Mais le fait est qu'il n'y a aucun médicament pour ça.
Le cerveau fonctionne vite, beaucoup plus vite que la normale.
J'ai sombré dans l'alcool pendant des années, petit à petit, problèmes après problèmes...
Ce n'est que récemment que je me suis rendue compte que l'alcool était le seul médicament qui fonctionnait sur moi.
Si je n'avais pas bu, je serais morte, "d'épuisement cérébrale"
J'ai pu recadrer les choses avant de tomber dans l'addiction physique irreversible.
Mais maintenant, je peux physiquement m'en passer, mais quotidiennement non.
Les anxiolytiques fonctionnent bien sûr, mais là je me rend compte que ça ralentit trop.
Je ne me sens plus maîtresse de moi même
Reflexion des gens "ah ben t'es super intelligente tu vas pas te plaindre !!"
Euh... comment dire...
Bref je ne sais plus trop
Je ne pense pas devenir vraiment alcoolique physiquement, car au bout d'un moment mon cerveau ne réclame plus.
Stop, ça suffit.
Mais je me vois mal arrêter vraiment de boire...
Ca pourrait peut être même étre dangereux pour moi... Genre burn out...
Si d'autres personnes sont dans une situation similaire, j'aimerais pouvoir discuter de ça.
Et message surtout pour les jeunes, oui ça marche, mais il faut surtout garder le contrôle et se faire suivre par un addicto.
Merci de vos retours


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1 réponse


Squicky - 25/08/2023 à 20h00

Salut,

J'ai 44 ans et j'ai été diagnostiqué HPI il y'a quelques mois. Même problème de surconsommation depuis quelques temps lié a de gros bouleversements. Je suis en attente de détection d'un éventuel TDAH car, apparemment, c'est souvent associé et l'addiction n'est pas rare dans ces cas là.

Effectivement, se mettre des caisse, ca ralenti le cerveau et sa évite de ruminer.
Par contre je ne suis pas forcément satisfait de mes réveils à la gueule de bois ou de soirée assis seul avec mes bières. J'avais pour habitude de ne pas consommer pendant la semaine,
c'est ce rythme que je cherche a retrouver. Je ne cherche pas a ne plus boire, paracerque j'aime bien bringuer, il faut le reconnaitre. Par contre, je me rend compte que le fait que l'addiction peut être récurrente dans ce cas là, me sert d'excuse pour ne pas faire d'effort ... et c'est pas bien !

Pour ma part, c'est le sommeil qui pose problème. En absence de consommation j'e ne dort pas. J'ai essayé les anti-anxiolytique et antihistaminique (qui a priori implique de la fatigue). Je me pose actuellement la question de la ritaline, mais pour cela, il faut consulter un psychiatre...

Voila pour mon cas, si ca a pu t'aider ... Pour les gens ... Je ne crois pas que la série HPI soit une bonne référence !

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