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Par Profil supprimé

32 réponses


Profil supprimé - 30/08/2016 à 13h54

Bonjour à tous,

Non je ne connais pas les antagones et je n'ai jamais cherché de l'aide. Faut dire que ce n'est que maintenant que "j'accepte d'accepter" que j'ai un vrai problème avec l'alcool.

J'ai commencé à boire à mes 14ans et depuis le début j'ai ce problème que je ne sais pas m'arreter, jusqu'à me mettre ds des états minables. Par contre j'ai 31ans et me suis bcp amélioré, je peux boire sans perdre les pédales (juste 6 bonnes bières du style leffe)oui ça fait beaucoup pour certains. Mais des fois, ça ne prévient pas et je dépasse toute limite (du style à consommer plus du double qu'un homme de 2 metres de haut et bien musclé). Normal que mon petit corps et cerveau finissent par cuire. Et que je finisse par faire des choses sans aucune logique ni auncun sens. Et apres me rappelle de rien..

Par contre ce qui est étrange c'est que je peux passer plusieurs jours sans boire. J'ai déjà passé 7mois ! Mais bon, faut dire que le seul moyen cest de ne pas sortir et n'avoir aucune tentation.

Cest la premiere fois que je vais chercher de l'aide pour arreter et ça me fait du bien de lire tous vos temoignages. Je me reconnais dans plein de choses que vous dites, je me sens moins comme une m****. Le fait de VOIR que nous ne sommes pas les seuls avec ce genre de "problème" nous aide à l'accepter comme un vrai problème. Moi qui suis fan des recherches sur le net, suis bien étonnée de ne pas m'être renseignée avant. (étrange hein....) (ironie)

Avez vous déjà été à une réunion d'alcooliques anonymes ? Ou pensez vous que ça soit mieux d'aller consulter un spécialiste ? Car je ne pense pas avoir un probleme d'adiction (je lai plus) par contre jai le probleme que dès que je bois je dois me butter à l'alcool...

Profil supprimé - 30/08/2016 à 16h21

Coucou Diana,

J'ai déjà assister et participer à des réunions d'alcooliques. Ca peut, bien évidemment, aider et on peut parler sans crainte d'être jugé. De plus, ca permet de se sentir moins seul dans ce combat contre cette maladie et on se rend compte que l'on passe tous ( plus ou moins ) par les mêmes problématiques.

Faut il consulter un spécialiste ? Je pense que c'est mieux qu'un généraliste car c'est son métier quotidien dont il maitrise beaucoup d'aspects. Maintenant, il faut aussi, pour un maximum de chances de réussites, que le courant passe sinon il faut en changer...

Pour finir, trouver une solution pour résoudre les problèmes d'alcoolisme... s'il y en avait une, je pense que ca se saurait... Nous sommes tous différents et nos besoins ne sont sans doute pas les mêmes , les remèdes à appliquer doivent donc très souvent être différents d'une personne à une autre.

Pour finir et de part mon expérience personnelle, je ne regrette en rien d'avoir franchit un jour le seuil de la porte d'un centre d'addictologie. Les personnes sont professionnelles, compréhensives, discrètes et les centres sont, pour le mien, très bien pourvus ( médecins addictologues, psychiatres, psychologues, infirmières....) et j'y retourne très régulièrement ( même si j'aimerais vraiment ne plus devoir le faire )

Bon courage

patricem - 30/08/2016 à 16h24

Re,

je n'ai jamais testé les AA, mais si cela marche pour certains, pourquoi pas... De mon côté, je gère avec mon médecin traitant.

Bon courage

Profil supprimé - 30/08/2016 à 16h52

IAN,
Ou est situé ton centre d'addictologie ?? Région Parisienne ?

Bon courage à vous aussi,

Les choses ne sont pas faciles, mais il faut prendre le taureau par les cornes, et meme si jai peur de ce qu'un psychologue ou psychanalyste puisse me révèler du "pourquoi du comment" il faut bien que je l'affronte.

En ce qui concerne un centre d'addictologie je pense que cest une tres bonne idée ! Je viens de me rappeler que jai fait des exces avec pas mal d'autres types de "produits". Ça fait 17ans que je quottoie ce démon.

Tout est possible ! Jai arreté d'autres choses, mais j'avoue que le dernier restant est bien dur (alcool). Et se dire que c'est légal un tel poison !

Profil supprimé - 30/08/2016 à 23h30

Bonjour à tous,

Tout d'abord je dois dire que tous vos messages sont très touchants et aussi plein d'espoir..
il est vrai que c'est un poison cette maudite boisson !!!

Diana, je suis dans le même cas que toi.. j'aurai pu écrire exactement la même chose que toi au mot près..

De plus, j'ai vécu un choc car mon papa est décédé il y aura bientôt 6 mois, j'étais très proche de lui... ça a été terrible..., la du coup ma consommation a augmenté ++,
je dois voir un médecin car je tremble énormément le matin, et aujourd'hui j'ai fais une crise de panique sérieuse..
En fait je tiens un restaurant (en plus l'alcool est à ma portée) et un ami à mon père est venu manger, il m'a parlé de lui etc...
et, au moment de leur servir l'apéritif je me suis mise à trembler de la tête aux pieds, à pleurer... j'ai du poser le plateau (ils se sont servis la honte ! ) mais ils ont compris ma douleur je pense..bref..

Aujourd'hui je sais que je suis dépendante, je dois m'en sortir absolument car je suis maman et mon petit a besoin de moi et que je sois en bonne santé aussi.

Bonne soirée à tous,

Profil supprimé - 31/08/2016 à 00h54

Bonsoir à toutes et à tous.
Je viens à travers ce forum chercher de l'aide et des réponses face à cette addiction.
J'ai 28 ans, maman d'un petit garçon de 5ans et désormais alcoolique.
J'ai commencé à boire très régulièrement lors de ma séparation avec le père de mon fils il y a 3 ans qui m'a quitté suite à l'annonce des médecins que j'étais atteinte de la sclérose en plaque.
Je me suis reconstruise petit à petit mais l'alcool me détruit de jour en jour en revanche.
Je bois quotidiennement 1L de rosé par jour
Je bois en cachette et ne peux m'en passer.
Je me coupe de toute relation car j'ai bien trop honte d'être devenu comme ça.
Jet souhaiterai arrêter de mes propres moyens car mon entourage n'est pas au courant et je ne peux pas laisser mon fils 3 semaines pour aller faire un stage de......
J'ai lu sur certains sites que le sevrage pouvait être très dangereux! Est ce qu'il y a des personnes qui ont pu s'arrêter sans aide et sans dangers?

Profil supprimé - 31/08/2016 à 11h18

Bonjour à tous,

Access4, cette différence dont tu parles entre nos récits n'existe pas en fait.. J'ai perdu mon papa il y a 11mois.. Et j'étais très proche de lui.. Et ce furent 3 années de lutte contre sa maladie... Horrible nos longues souffrances.

C'est depuis son départ que j'ai vraiment retrouvé cet alcool mauvais et recommencé à boire de plus en plus souvent.

Je n'ai pas bcp de personnes dans ma vie (3) et lui était le plus proche. Alors vous tous, qui avez des enfants devriez avoir une énorme motivation pour vous en sortir ! Luttez pour vos enfants et bien les élever pour pas qu'ils ne répettent à leur tour vos erreurs. Dites vous que certaines personnes se demandent si enmener un enfant au monde pourrai donner un sens à leur vie alors ne méprisez pas ce que vous avez.

Ça y est, jai rendez vous avec un addictologue semaine prochaine. Faut se faire aider et ne pas avoir peur du sevrage avant d'essayer !!!

Profil supprimé - 31/08/2016 à 13h33

Bonjour Diana,

Mon centre d'alcoologie est basé à REIMS mais il y en a certainement un proche de ton domicile...Bravo pour ta décision de prendre un rendez vous avec un addictologue, c'est très courageux et tu verras que ca se passera très bien : c'est un vrai plus dans ce combat contre l'alcool

Pour Selenya, en effet un sevrage peut s'avérer dangereux ( delirium tremens par exemple....et sans doute d'autres choses mais je ne suis pas médecin... ). C'est pourquoi, il est préférable de se faire accompagner médicalement ( en général, il est accompagné de valium pour éviter les tremblements et les sudations ( symptômes du manque ) . L'inconvénient est qu'il fait dormir... Attention à ne surtout pas consommer en prenant ce médicament, les effets peuvent être très dévastateurs ( enfin pour ce qui me concerne... avec des idées très noires....). Pour éviter, une cure de sevrage hospitalière qui dure en général 3 semaines, il est possible de faire un sevrage en ambulatoire mais nécessite de passer au centre tous les jours voire tous les 2 jours. Ca seul le médecin pourra si c'est envisageable compte tenu de ton état général...

Pour ma part, j'ai craqué hier... j'avais une réunion professionnelle hier soir avec petits fours et champagne...bilan 3/4 coupes puis en rentrant chez moi, je me suis jeté sur le whisky... conséquence : gueule de bois ce matin...
Pour me remettre en mode abstinence, je vais aller faire du sport ce soir en espérant de ne pas trop être tenté..mais la maladie est sournoise...

Bon courage à tous

patricem - 31/08/2016 à 14h35

@Selenya

Bonjour,

Selon le degré de dépendance, le sevrage peut effectivement être dangereux (delirium tremens). Mais à ma connaissance, et je ne suis pas médecin, ce n'est pas le cas le plus courant. Souvent, c'est surtout une épreuve physique puis psychologique, et je ne minimise pas la difficulté de la chose.

Sans parler de stage, et sans mettre votre famille au courant, ce serait bien d'aller faire le point avec un addictologue ou votre médecin traitant pour mettre en place une démarche adaptée à votre cas : diminution avant sevrage, aide psychologique ou médicamenteuse, etc.

Vous trouverez sur ce site des liens : http://www.alcool-info-service.fr/alcool/aide-alcool/specialisee#

Il y a aussi des conseillers en ligne.

Courage

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