J'allaite, est-ce que je peux boire de l'alcool ?
Vous souhaitez allaiter votre enfant et vous vous demandez si vous pouvez boire de l’alcool ? Voici des informations pour vous aider à y voir plus clair.
Sommaire
Pourquoi il vaut mieux ne pas boire d’alcool pendant l’allaitement ?
L’alcool passe dans le lait maternel, puis dans l’organisme de votre bébé. Il existe donc des risques pour votre enfant. Par prudence, il est recommandé d’éviter toute boisson alcoolisée (bière, vin, cidre, alcools forts, apéritifs, etc.) pendant l’allaitement. La consommation d’alcool doit particulièrement être évitée pendant les premières semaines de l’allaitement, semaines durant lesquelles les tétées sont souvent très rapprochées.
Le saviez-vous ?
Vin, bière, cidre… Aucun alcool ne favorise la montée de lait.
Limiter l’exposition du bébé à l’alcool
Après ces premières semaines de tétées très rapprochées, si vous souhaitez quand même boire de l’alcool, vous pouvez limiter les risques pour votre enfant en :
- buvant une ou deux fois par semaine maximum et en faible quantité (pas plus d’un verre),
- allaitant toujours votre bébé avant de boire,
- attendant le plus possible avant la tétée suivante (deux ou trois heures).
Si vous prévoyez une soirée alcoolisée, tirez votre lait avant l’évènement pour le donner à votre bébé et respectez un délai de 12 heures après le dernier verre d’alcool bu pour allaiter votre enfant.
Ne pas boire d’alcool durant l’allaitement est une des façons de prendre soin de la santé du bébé ; il en existe d’autres !
Retrouvez-les sur le site 1000-premiers-jours.fr
Des professionnels pour répondre à toutes vos questions
Si vous vous posez des questions sur votre consommation d’alcool durant la période de l’allaitement, vous pouvez en parler à un professionnel (pédiatre, sage-femme, etc.).
Trouvez de l'aide près de chez vous :
La ligne d’aide d’Alcool info service est également à votre disposition pour vous répondre avec bienveillance tous les jours de 8h à 2h du matin. Les échanges sont anonymes et les appels non surtaxés.
Si vous vous sentez en difficulté avec votre consommation d’alcool, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant ou à des professionnels spécialisés dans la prise en charge des addictions : ils vous aideront à faire le point.