Bonjour a tous et toutes ! Je viens lire de temps en temps sur ce forum depuis bien longtemps , je prend a chaque fois conscience qu'il y a beaucoup de points commun entre les gens qui boivent souvent et beaucoup trop ... alors je franchis le pas et j'écris ! Le titre est plus un clin d'oeil a un film que j'adore mais il reflète également ma vision interieure. J'aimerai vraiment me débarrasser de cette addiction qui me pourrit la vie , et par consequent celle de ma femme. Je bois tous les soirs l'apéro ( principalement du whisky ) , quand je peux je bois aussi le midi ... a chaque fois tout ceci accompagné de chips, fromage etc ... tout ce qui est tres gras. Resultat : 12 kg de pris en 1 an. Ca fait 3 semaines que j'essais de faire une journée sans boire mais je n'y arrive pas! Toujours une bonne excuse : le week end arrive je commencerai lundi , dans une semaine y a l'anniversaire de mon fils je commencerai apres, etc etc J'ai de grosse brulure d'estomac et je sais que l'alcool me fait du mal , mais ca ne me suffit pas pour arreter, je deviens de plus en plus triste , me sens nul, faible et je rentre dans une depression sans aucuns doiutes. Il y a de ca 20 ans je faisais beaucoup de sport , je veux reprendre mais il est plus facile de se mettre sur le canapé, se servir le premier verre et... les autres suivent sans pouvoir y faire quoique ce soit . Le premier verre est le pire , il enclanche le processus. Alors c'est décidé je vais arreter l'alcool. Tant pis pour l'anniversaire ? mon fils est grand , si je lui dis simplement que j'ai repris le sport et que je prefere "eviter" l'alcool il sera pas surpris ? peut etre meme content car je pense que la famille n'est pas dupe sur ma consommatiion ? J'ai besoin de parler , d'echanger et ce forum me parait le plus interessant et les membres assez actifs... Aujourd'hui est donc mon premier jour ... Des avis ? conseils ? merci par avance
Par sebos
25/06/2025 à 10:52
J’avance à petits pas, doucement mais sûrement, tel un alpiniste qui gravit l’Everest. Mon Everest à moi, c’est l’indépendance face à l’alcool. Atteindre le sommet ne se fera pas en deux jours, et cela demande de la préparation, de la motivation.
Ce matin, j’ai fait une séance de méditation guidée de 25 minutes, spécialement dédiée aux addictions. Elle m’a proposé de nommer ma petite voix intérieure, de la représenter et de lui donner un nom. Je la vois comme un moi en plus moche, en plus gros, avec le nez rouge, des cernes gris sous les yeux, qui pue la clope et le tabac froid. Je vais l’appeler VMC : Vieux, Moche et Con.
Cette voix est particulièrement persuasive à certains moments clés de la journée. Par exemple, en sortant du travail : « Passe à Auchan, prends une bouteille de rosé. » Si je l’écoute, une fois devant le rayon alcool, elle dira : « Prends aussi un rouge, et un blanc tant qu’à faire. Au moins ce soir, tu es sûr d’avoir suffisamment d’alcool sous la main. On ne sait jamais, si ta femme en boit, tu n’en auras pas assez pour toi. »
Je vais arrêter de l’appeler « petite voix », c’est VMC. Son discours est toujours le même — parfois plus subtil — mais la finalité est la même. « Prends une caïpirinha, on est bien là, au bord de la mer. » Il est 15 heures, connard ! Je prendrai un jus de fruit. Je ne veux plus écouter les conseils de VMC.
Autre chose : une des raisons de mes rechutes précédentes (je ne me cherche pas d’excuses, j’essaie de voir les faits) était l’insomnie. Avec l’abstinence, impossible de dormir. Je faisais des nuits de deux ou trois heures. Des heures à tourner dans le lit. Je ne veux pas prendre de somnifères ou de trucs trop forts. J’ai trouvé des gélules à base de plantes et de mélatonine. Ça a l’air de marcher : je m’endors normalement et je passe de belles nuits.
Je croise les doigts pour que ça dure. Sinon, j’irai consulter. Je ne veux pas que ce soit un facteur de rechute. Ce serait trop bête.
La guerre à qui boit le plus vite, c’est une bataille qui ne dit pas son nom. Elle se joue dans le salon : elle sur le canapé, moi dans le fauteuil, de l’autre côté de la table basse.
Elle donne parfois lieu à des échanges surréalistes et venimeux.
Elle : « Tu n’es pas obligé de finir la bouteille ! »
Moi (après avoir bu deux verres de blanc d’une première bouteille, puis les trois quarts de la bouteille de rosé) : « Il reste du rouge, si tu veux je l’ouvre ? »
Elle, énervée : « Non, c’est bon, je le fais. »
Voilà à quoi se résument parfois nos échanges.
Où est l’amour ? Où est la complicité ?
L’alcool a détruit notre couple. Et c’est moi qui l’ai fait entrer dans notre foyer.
Je ne sais pas si j’arriverai à rattraper ça. La tâche s’annonce rude, bien plus difficile que de céder à la voix de VMC.
D’abord, je dois m’occuper de moi. Ensuite, de mon couple. Normalement, si je vais mieux, il ira mieux aussi.
Bon c’est l’heure d’aller au boulot !
Belle journée en perspective. Je le souhaite de tout mon être ! 😊
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par eleonore58
25/06/2025 à 15:51
Bonjour à tous
Je viens d'arriver sur ce fil sans avoir eu le courage d'en lire l'intégralité, cependant, il est évident que notre problématique est identique, reste à trouver la bonne technique...
Je n'aime pas beaucoup parler de moi mais je suis décidée à cesser de m'empoisonner, comme vous, le désir de céder au remplissage d'1 verre...2....3...parfois + est plus dort que ma volonté.
Ancienne fumeuse, je me suis arrêtée brutalement il y a plus de 20 ans maintenant, après avoir fait 6 essais échelonnés sur plusieurs années antérieurement. L'arrêt du tabac est souverain, on ressent très vite les bons effets, je ne trouve pas cela avec l'arrêt de l'alcool.
Qu'en est il pour vous ? combien de temps faut il pour se sentir bien sans ce poison ?
Pour ma part, je bois tous les jours. J'ai eu des périodes durant lesquelles je restait sobre 1 jour ou 2, parfois 1 semaine entière et puis, je me disais que comme j'y arrivais, il n'y avais pas de problème à me faire plaisir... Ben voyons ! Ma petite voix de la honte (pas une VMC), celle qui te culpabilise, me disait que je me leurrait, évidemment.
@sebos, en ce qui me concerne, les analyses de sang sont mauvaises depuis des années et je sais que j'ai un foie gras, depuis peu j'ajoute du diabète mais que me faut il pour me motiver ? je ne sais pas, je me désespère de moi même.
Au plaisir de vous lire, je vous souhaite beaucoup de courage à tous, soit pour arrêter, soit pour rester abstinent, belle journée.
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par sebos
27/06/2025 à 08:28
Bonjour Eléonore,
Bravo pour ton message sincère, il fait écho à ce que beaucoup d'entre nous vivent ici.
Déjà, félicitation d’avoir franchi le pas de venir écrire ici. Ce n’est pas rien, c’est même énorme. Reconnaître qu’on a un problème avec l’alcool et décider de ne plus s’empoisonner, c’est le tout premier pas vers la liberté. Tu es déjà sur la bonne voie.
Tu dis que tu n’aimes pas parler de toi, et pourtant tu viens de le faire avec beaucoup de justesse et d’honnêteté. C’est une force. Le partage, ici ou ailleurs, est un vrai moteur. Ça crée du lien, de la solidarité, et surtout, ça nous sort de l’isolement que l’addiction creuse en silence.
Tu parles aussi de ton arrêt du tabac, et je trouve ça très inspirant. Six tentatives avant le déclic… Ça montre que chaque tentative compte, même celles qui ne vont pas au bout. Elles nous préparent. L’arrêt de l’alcool, c’est un peu pareil. Parfois on doit trébucher plusieurs fois avant de tenir debout pour de bon.
Tu te demandes combien de temps il faut pour se sentir bien sans alcool. C’est différent pour chacun, mais personnellement, j’ai ressenti un premier soulagement au bout de quelques jours déjà : le réveil sans nausée, sans culpabilité, sans brouillard. Ce simple fait-là, je ne le troquerais plus contre rien. Puis viennent les autres bénéfices : l’énergie qui revient, le teint qui s’éclaire (oui, comme une pub de crème de jour 😄), le ventre qui dégonfle, le regard qui brille un peu plus. Et surtout… la paix mentale. Celle de ne plus se battre avec soi-même tous les soirs à 18h.
Moi, ce qui m’aide énormément, c’est d’écrire. J’ai commencé un journal où je note mes humeurs, mes petites victoires, mes moments de doute. C’est une sorte de miroir honnête qui m’aide à avancer. Je te le conseille vraiment.
Et puis il y a eu une lecture déterminante pour moi : le livre d’Allen Carr « La méthode simple pour maîtriser sa consommation d’alcool ». Ce livre a changé ma vision des choses. Il m’a libéré de l’idée que l’alcool est un plaisir auquel il faut renoncer. En réalité, c’est un piège déguisé. Il m’a aidé à ne plus voir l’alcool comme un manque, mais comme quelque chose dont je ne veux plus dans ma vie. Et c’est cette bascule mentale qui a tout changé.
Alors oui, ce n’est pas facile tous les jours. Mais je peux te garantir que l’effort vaut le coup. L’arrêt de l’alcool ne ferme pas une porte, il en ouvre des dizaines. Et on est beaucoup ici à pouvoir en témoigner.
Je te souhaite de tout cœur de trouver ton propre déclic, ta propre motivation. Tu es déjà en chemin. Accroche-toi. On est là 💪
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par guillaume
27/06/2025 à 16:42
Bonjour a tous et toutes !
Bienvenue Eleonore et bravo pour avoir réussit à parler de toi avec un regard honnête. Comme dit Sebos c'est déjà une très bonne chose.
Je suis donc sobre depuis mercredi dernier... aujourdhui est mon J+10... tropppp content et fier.
Pour répondre a ta question Eleonore les effets ressentis sont aléatoires suivant les personnes, ton état d'esprit, ton bien être actuel etc... Je me souviens qu'une fois, lors de mon "mois sans alcool annuel", je n'es pas été bien pendant au moins 3 semaines, j'avais d'ailleur failli reprendre à cause de ça car j'étais découragé.
Mais cette fois c'est différent. Mercredi mon premier jour je n'ai eut aucune différence avec les jours d'avant. Je pense qu'il faut que le corp élimine tout ce poison résiduel dans les veines. Par contre dès vendredi j'ai le sommeil qui s'est amélioré. Je peux enfin regarder de nouveau des films car depuis 1 an je m'endormais dans un état déplorable vers 8h30 pour me réveiller définitivement entre 3h et max 4h30. Donc je te laisse imaginer le plaisir depuis une semaine d'avoir un sommeil réparateur.
Mon caractère aussi a changer. Ma femme m'a avouer hier soir que depuis mon arrêt j'etais beaucoup plus calme, moins irascible et surtout plus de paroles parfois blessantes....
Je bois beaucoup d'eau, environ 2.5l a 3l. Les 4 ou 5 premiers jours pas d'évolution sur mon physique. Toujours ce ventre qui fait que devant la glace je ne me reconnais plus... Je me pèse en général qu'une fois par semaine, le même jour à la même heure. Le dimanche au réveil. Mais juste "pour voir" je me suis pesé hier, résultat : 10 jours sans alcool = 2.3 kg de moins. J'ai toujours fait enormement de sport, et de me voir gros est insupportable pour moi. Donc c'est une grosse motivation personnelle.
Vu les chaleurs actuelles cet apres midi j'ai préparer mon vélo, je vais m'y remettre doucement demain matin.
Je commence a me projeter dans quelques semaines.... un peu de vélo, du poid en moins, un peu de marche...
Je suis plus énergique, moins fatigué, et SURTOUT je n'ai plus de brulure d'estomac horrible depuis 8 jours!!!!!
Bref voici pour donner des nouvelles et essayer d'apporter ma petite expérience au groupe!
Bravo Sebos, bravo a tous!
Très bon Week-end a vous
Guillaume
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par sebos
30/06/2025 à 14:16
Aujourd’hui, cela fait 44 jours que je suis abstinent.
44 jours sans une seule goutte d’alcool.
Dans l’ensemble, c’est plus facile qu’au début. Les premiers jours étaient un vrai combat. Mais il y a encore des moments où c’est difficile.
Ce week-end, par exemple :
Après une longue randonnée en montagne, tout le monde — ou presque — savourait une bière fraîche et bien méritée à l’arrivée au refuge. Moi ? Un Coca… et je n’aime même pas le Coca.
Alors oui, au quotidien, je tiens bon. Mais parfois, je rame.
Ma femme m’a dit : "Tu peux bien prendre une bière, ce n’est pas si grave."
Le petit démon en moi a murmuré la même chose : "Allez, une bière, ce n’est rien."
Sauf que si, pour moi, c’est grave.
Je me connais : cette "petite bière pas si grave" se transformerait vite en deux, puis trois… Puis viendraient les bouteilles de vin, l’envie de "rattraper" ces jours d’abstinence. Et là, le démon aurait gagné.
Alors non, je ne bois pas.
Je tiens bon, malgré les tentations, malgré la pression sociale, malgré les voix — intérieures ou extérieures — qui me disent que "ce n’est pas si grave".
L’été est là. Les terrasses, les barbecues, les apéros aussi. Les pièges sont partout.
Mais nous avons un pouvoir immense : celui de dire non.
De rester lucides.
De rester libres.
À tous ceux qui luttent, je vous dis : tenez bon.
Soyons vigilants, solidaires, fiers. Ce que nous faisons, ce que nous affrontons, peu de gens osent le faire — et encore moins le dire.
Alors oui, nous sommes des super-héros.
Et chaque jour sobre est une victoire.
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Chacha1
30/06/2025 à 17:11
Bonjour Guillaume,
J’aurai pu écrire le même témoignage que toi. En 2023 quand j’ai arrêter j’ai d’abord proscrit le Rosé qui m’a fait chuté dans l’alcoolisme.
Puis j’ai commencé comme en ce moment en été ou il fait chaud. Moins d-‘envie de vin rouge ( Le seul que j’aime)
J’ai tenu 6 mois.
Je prends ,néanmoins du Gin sans alcool et je cherche du vin rouge sans alcool. mais pour le moment c’est décevant.
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Chacha1
30/06/2025 à 17:17
Bravo Sebos
Merci pour ton témoignage
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par Monty
01/07/2025 à 15:53
Bonjour à Tous,
J'ai profité d'une réunion visio peu passionnante pour prendre connaissance de ce forum sur "le 1er jour du reste de ma vie"... Je n'ai bien entendu pas été en mesure de tout lire mais j'ai trouvé vos histoires touchantes et au-delà des expériences des uns et des autres, je trouve qu'il faut du courage pour partager vos souffrances, vos succès, vos errances, vos espoirs et vos doutes. Comme vous, j'entretiens avec l'alcool une relation compliquée, passionnelle, détestable, excitante... J'aime le vin et particulièrement l'ivresse.
Cela m'aide à lâcher prise, c'est une sorte d'injection d'anesthésiant qui allège considérablement le poids de la vie, ses turpitudes, ses déceptions, mais c'est aussi une forme d'adrénaline qui galvanise le moment, tout est souvent plus beau, la fête est plus folle, les limites sont repoussées, souvent dépassées, les rencontres faciles, mais pas toujours bonnes malheureusement, la timidité s'étiole... Mais nous vivons tous la cruauté des lendemains qui déchantent, parfois les absences, des péripéties qui nous sont racontées mais que nous n'avons pas imprimé, les tickets de cartes bleues chiffonnées dans les poches de pantalon, un paquet de cigarettes à moitié entamé alors qu'habituellement l'on ne fume pas, un numéro de téléphone griffonné d'un ou d'une parfaite inconnu, et lorsque la soirée a débordé, le sentiment violent de honte et de culpabilité. Chaque expérience est différente et nous n'entretenons pas tous le même rapport à l'alcool. Je lis que certains sont des buveurs compulsifs, d'autres boivent le week-end, d'autres encore sont capables de longues périodes d'abstinence avant de replonger quotidiennement.
En ce qui me concerne, je faisais partie de la catégorie des buveurs occasionnels du week end mais je dois admettre que l'âge aidant, mes habitudes ont changé et doucement mais sûrement l'alcool s'est installé plus régulièrement dans la vie. D'autant que je suis parfaitement capable de me régaler d'un verre de vin un midi ou un soir avec un ami mais je suis aussi capable de passer une journée complète à boire avec ce même ami en nous répétant que le vie est belle et que nous avons de la chance.
Ce qui du reste est vrai, en s'installant et en prenant davantage de place dans ma vie, l'alcool a aussi bouleversé mes habitudes. Je suis un sportif accompli qui pratique encore aujourd'hui le squash en compétition et mes performances connaissent des hauts et bas en fonction de mon hygiène de vie. J'ai 56 ans, le sport m'a permis de conserver une allure athlétique mais pour la première de ma vie, je constate que j'ai quelques kilos à perdre... Le sport précisément est aujourd'hui, d'après moi, le meilleur moyen de lutter efficacement contre cette addiction.
J'ai lu que certains d'entres vous prônent l'abstinence la plus rigoureuse, d'autres préfèreraient limiter leur consommation quotidienne et d'autre encore observer des périodes sans alcool tout en étant raisonnables lors des soirées ou déjeuners familiaux et amicaux.
J'ignore quelle est la meilleure solution, me concernant j'aime davantage la dernière idée car la vérité c'est que nous sommes quotidiennement sollicités pour consommer de l'alcool, résister est une tâche colossale pour celui et celle qui entretient une relation conflictuelle avec l'alcool. Et puis refuser un verre d'alcool, c'est aussi confronter les autres à leur propre relation à l'alcool.
Avez-vous déjà fait le constat du nombre de personnes qui ont un problème d'alcool en soirée ? En famille ? Avec des amis ? Je ne justifie rien en précisant cela bien entendu, puisque moi-même je suis torturé par ma relation à l'alcool. Je m'en étais ouvert à ma grand-mère il y a quelques années et elle m'avait donné un conseil pour le moins pragmatique que je partage avec vous. Lorsque ton verre est plein, prends toi au jeu de le vider de plus en plus lentement et donne toi le défi d'être le dernier de la tablée à finir ton verre avant d'alterner avec un verre d'eau. Facile à dire évidemment quand l'on est en paix avec l'alcool, trop souvent j'ai été le premier à finir mes deux premiers verres quand la tablée en était encore au premier...
Je lis aussi que beaucoup d'entre nous rechutent après une période d'abstinence, et l'on sent un désarroi abyssal, une honte absolue, je connais trop bien ce sentiment de culpabilité. Soyons doux avec nous-même, développons de l'empathie envers la personne parfois fragile que nous devenons selon les circonstances. Aimons nous avec nos failles, et par-dessus tout donnons-une nouvelle chance de réussir.
N'oublions jamais : " Heureux sont les fêlés car ils laissent passer la lumière"
Je vous souhaite à tous des moments de bonheur malgré les difficultés, ne baissons jamais les bras, cessons de nous justifier, relevons la tête et n'ayons pas honte, nous sommes sur la bonne voie, la route est parfois périlleuse mais nous arriverons à bon port... Tout se passera bien
Monty
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Par guillaume
01/07/2025 à 17:39
Bonjour a tous et toutes !
Bravo a tous et toutes pour tenir le coup !!!!
De mon coté je tiens... demain ca fera 14 jours et malgré quelques tentations je n'ai pas craqué. J'ai perdu 3 kg en seulement 2 semaines du coup c'est un premier point de motivation.
Le deuxième point c'est que j'ai repris ENFIN le sport. J'ai toujours fait beaucoup de sport mais depuis quelques années plus du tout. Entre l'apéro et un entrainement le choix était vite fait : Apéro.
J'ai demandé à ma femme si ca ne la gênait pas de reprendre le sport sérieusement. Elle m'a regardé avec un regard qui voulait dire : " C'est une blague ???? " puis m'a répondu Pas du tout au contraire !!!! trop contente on pourra se refaire des week-ends à l'occasion des courses...
Bref c'est dans ces moments qu'on a la confirmation (si c'était encore nécessaire) que ce poison empêche de vivre et surtout pourrit la vie de nos proches....
Courage à vous tous, je pense a vous!
Guillaume
- Se connecter ou s'inscrire pour publier un commentaire
Échangez avec des professionnels

Chattez en direct avec Alcool Info Service
Se faire aider pour arrêter de consommer est souvent nécessaire.

Trouver un professionnel près de chez vous
Se faire aider pour arrêter de consommer est souvent nécessaire.