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Par Alcool Info Service

426 réponses


Profil supprimé - 18/01/2020 à 20h50

Bonjour,
C est la 1ere fois que j ecris sur un forum. J ai conscience de ma consommation d alcool problématique. Lorsque je commence je ne sais plus m arreter et je fais n importe quoi. J ai terriblement honte. J ai déjà essaye plusieurs fois d arreter mais au bout de quelques jours, je minimise et je finis par recrarquer...
Comment avez vous fait pour tenir? Auriez vous des conseils à me donner?
Je vous remercie par avance
Belle soirée à vous

Profil supprimé - 29/01/2020 à 11h37

Bonjour Marieanasthasia.

Oui, je crois que nous, les consommateurs, avons tous connu ça. D'ailleurs si tu balades un peu sur les autres sujets dans le forum, tu verras que beaucoup décrivent la même chose : "Le matin je me dis que je ne boirai pas ce soir, et le soir venu, patatras...!"

Visiblement tu n'y arrives pas seule, alors il faut te faire aider. En France, il y a plein de solutions. Tu peux aller voir ton médecin traitant pour lui en parler, des médicaments existent (spécialement dédiés à l'alcool ou simplement des anxyolitiques dans un premier temps). Tu peux aller voir un addictologue, le CMP, les AA ou même parler sur ce forum ou par le chat. Mais je pense que c'est important de mettre les gens de ton entourage au courant. Pour cela il faut être vraiment prêt à reconnaître son problème et à se défaire de ce poison. Tu as besoin d'aide et ne t'inquiète pas, tu n'es pas la seule dans ce cas !!!

Je suis persuadée aussi qu'il faut entamer une thérapie psy (elle ne sera pas forcément longue), parce qu'il y a des raisons à ta consommation excessive, et il faut les trouver et les comprendre pour pouvoir vivre mieux et sans cette béquille qu'est l'alcool pour nous. Si tu bois, c'est qu'il y a des choses qui ne vont pas.

Te sens-tu prête à faire au moins une de ces démarches ?

Personnellement, je n'ai rien bu depuis 29 jours pour l'instant. Si on m'avait dit ça il y a deux mois, je n'aurais même pas pu le concevoir et y croire encore moins ! Mais tu vois, c'est faisable. Et je peux t'assurer qu'on se sent bien mieux !

Courage, aide et réflexion.

Profil supprimé - 11/02/2020 à 17h35

Bonjour à tous,

C’est très dur pour moi de publier ce message mais je crois qu’aujourd’hui je viens de vraiment réaliser mon problème de dépendance à l’alcool, même si je sais au fond de moi que je l’ai réalisé depuis bien longtemps..

Je me présente, je m’appelle Mia j’ai 25 ans, j’ai une relation malsaine avec l’alcool depuis bientôt 9ans. Tout a commencé par des soirées entre amis au lycée, où on buvais généralement autour de différents « jeux d’alcool », on ne buvais pas pour le plaisir, on buvais pour se déchirer clairement.
Petit à petit la routine c’est installé, je buvais tous les week end en grosse quantité. Mais jamais seule. En plus de l’alcool je prenais pendant cette période différentes drogues (marijuana, coke, extasy..), je travaille dans le milieu de la restauration, ce qui en général n’aide pas à freiner la machine déjà bien lancée.
Depuis 5 ans, l’alcool a pris sa place dans mon quotidien, bien qu’ayant arrêté les drogues, l’alcool lui est toujours là, quotidiennement, comme pour combler un vide. Je bois quand je suis heureuse, je bois quand je suis triste, enfin bref je pense que vous me comprenez.

Seulement aujourd’hui je réalise que j’ai perdu beaucoup à cause de ça, car mon problème est qu’une foi lancée je n’arrive plus à m’arrêter. Ce qui a entraîné de nombreuses soirées suivi de black out et de honte, à cause de mon comportement, ce que j’aurai pu dire ou faire. Et aujourd’hui je me rend compte que cela commence à s’étendre sur mon travail, j’ai réussi à obtenir un poste que j’apprécie énormément et pour lequel je suis douée. Mais l’alcool est en train de tout gâcher et je ne veux pas que ça se produise. Je ne veux plus décevoir mes patrons qui pour une foi dans ma vie croient en mon potentiel, je ne veux plus rentrer ivre morte en voiture au risque de tuer quelqu’un, je ne veux plus m’endormir ivre dans mon appartement sans même me demander si j’ai éteins la gaziniere, je ne veux plus me réveiller le matin avec cette honte et cette culpabilité.

Je ne sais pas comment m’en sortir mais ce qui est sûr c’est que je veux m’en sortir. C’est mon premier jour d’abstinence et j’espère enfin sortir de se mal être omniprésent. Je n’ai pas encore le courage de rejoindre les AA , mais ce message est déjà un premier pas. Et j’espère que continuer de vous lire et de partager ici avec vous m’aidera déjà dans ma démarche..

Je m’excuse pour ce long roman, mais je pense que j’avais besoin de me livrer depuis longtemps,

Mia

Profil supprimé - 12/02/2020 à 07h08

Bonjour Mia

Tu as déjà fait un grand pas en en parlant

Courage tu es sur la bonne voie

Crois en toi

patricem - 12/02/2020 à 08h31

@MiaSandarchopoulos

Bonjour,

désolé car je sais que ce thread est réservé aux femmes. Mais vous pouvez aller aux AA sans craindre de jugement et ne pas parler lors des premières réunions.

Courage,

Patrice

Profil supprimé - 16/02/2020 à 22h49

Bonsoir,

je pense que beaucoup d'histoires ici ressemblent à la mienne. Je n'ai jamais été une buveuse même si j'ai grandi dans une famille ou apéro, vin, bières étaient les seules boissons que mes parents connaissaient...
Jusqu'à 40 ans, pas de souci et puis la merde en série, ma mère manque de mourir d'une embolie, ma soeur se retrouve avec une maladie rare invalidante et incurable, non mortelle si tu arrives à ne pas te suicider ! Ma meilleure amie se retrouve seule à la rue avec son fils, mon homme à un accident de moto et devient impossible et la cerise sur le gâteau, mon père nous fait un cancer. Tout ça dans une année avec en prime pour moi une dépression post partum que j'ai bien du mal à gérer.
Alors, les cauchemars, les nuits blanches, les heures au téléphone à tenter de rassurer les uns et les autres, de trouver des solution, les petits, c'est hard.
Un petit verre un soir pour prendre ça plus à la légère, puis tous les soirs, puis 2 verres pour finir par boire une bouteille. La seule solution pour dormir sans rêves.
A un moment mon homme a réalisé le problème, après avoir nié, j'ai craqué et avoué. Pendant 5 mois j'avais interdiction totale de boire, mais il est allé dire à toute sa famille que j'étais alcoolique, la honte pour moi. Bizarrement, rien à ma famille... faut dire que le mec qui se bourre la gueule quasi tous les WE, boit en cachette pour que tu ne le vois pas puis finit par ne plus se gêner tout en t'interdisant de boire...
Prise de tête, je suis finalement autorisé à boire avec modération, sauf qu'il boit bien lui et devient mauvais. En prime, la santé de mon père après un mieux redégringole. Je n'ai aucun soutien de sa part. Il se montre même sans pitié, m'insulte, me laisse seule gérer mon taf, les enfants et les visites en réa.
A la mort de mon père, il a été si horrible que j'ai voulu le quitter. On a tenté des séances avec une psy médiatrice, moi qui était la vilaine méchante selon lui, à moitié folle, dépressive, alcoolo, suicidaire, dangereuse, ben le diagnostic a été dépression hostile mais pour lui ! la prise de conscience après avoir été violent avec moi n'a pas duré longtemps, 6 mois de suivi, il était pourtant bien mieux, mais il a décidé qu'il était guéri et a tout arrêté.
Croyez moi vivre avec quelqu'un qui s'en prend à vous tout le temps, vous reproche tout et n'importe quoi dans l'indifférence général (ben oui, mon père n'était plus là pour lui défoncer sa tête), c'est très dur. Là encore, je m'en prends une autre couche, ma chef me fait bosser 10h par jour, je suis épuisée, je n'ai aucune reconnaissance, je suis rabaissée de tous les côtés alors la petite bouteille le soir....
Je crame en vol, burn out et toujours des reproches de sa part, des insultes, des violences. Il est allé jusqu'à se barrer en vacances avec les enfants, sans moi. Je crois que c'est la première fois que je me suis ouvert les veines, puis je me suis raisonnée, j'ai pensé aux enfants.
Je me suis bagarrée pour me relever, seule, changer de poste, l'alcool était toujours là mais moins présent mais lui continuait de me traiter de pochtrone tout en allant m'acheter des bouteilles !! La logique ! Sic !
Quand il a tenté de me faire interner en psychiatrie après une dispute, là, ce n'était plus possible. j'ai fini par fuir cet homme devenu toxique et j'ai bien fait, 3 semaines avant de déménager, il a failli me tuer. Je me suis retrouvée dans le coma, heureusement sans conséquence grave et sans séquelles (enfin...). Mais les policiers ont été horribles, il a fini en cellule de dégrisement et pourtant c'est lui qu'on a écouté "violences réciproques", ARGG !!! Si je portais plainte, il portait plainte, en gros, je l'avais agressé et il s'était défendu. oui bien sûr avec mon mètre 64, je décalque un mec d'1.85 m !! Trop forte, j'en ris encore (jaune quand même).
Depuis 18 mois que je vis seule, je me retrouve enfin, je me reconnais, j'étais devenu une ombre, une bougie éteinte. Mais, plus d'amis ou bien peu, famille indifférente qui va même jusqu'à copiner avec Monsieur et moi tout le monde s'en fout.
Je n'arrête pas de me dire que je dois VRAIMENT arrêter de boire d'autant que mon foie déjà pas top à la base donne des signes de faiblesses et puis en même temps... A quoi bon ? Ma mort ne sera un drame que pour mes enfants et ils s'en remettront. Mes amis se sont laissés embobinés, même ma meilleure amie de plus de 40 ans ! Il fait son numéro de mec sympa et veille en société à ne pas trop abuser mais je sais qu'une fois à la maison...
Je suis dégoutée, de la vie, de la mentalité des gens, de leur égoïsme, je crève de solitude et en même temps, je préfère être avec mes enfants ou mes animaux que de rencontrer encore des personnes qui vont me décevoir, abuser de moi.
Comment avoir la force de me sortir de ça ? ces derniers temps, le max sans alcool c'est une semaine. puis je me dis que je peux boire juste un petit verre mais finalement la bouteille y passe.
Je sais bien qu'il serait trop content que j'en crève, il pourra dire qu'il avait raison.
Je me dis que si j'étais moins seule à rencontrer des gens qui savent ce que c'est, cela m'aiderait surement mais ne me parlez pas des AA.

Bref, désolée du pavé et encore j'ai résumé parce que ma vie est vraiment un long fleuve de merde...

Si vous voulez converser, rencontrer quelqu'un qui a envie d'en finir avec cette saloperie, je vis en banlieue parisienne, pas loin de Créteil, Boissy, ce coin là.

Merci si vous m'avez lu jusqu'au bout !

Profil supprimé - 25/02/2020 à 08h37

Bonjour à toutes
Je viens de m inscrire et ce n'est pas facile pour moi de le faire.
Aujourd'hui,grande décision....reprendre ma vie en main...redevenir une femme et une maman.
Je vais avoir 44 ans,j'ai 2 enfants : 18 et 13 ans, divorcée,je les assume seule,car un ex mari militaire qui vit en côte d'ivoire.
Je ne sais pas comment j'en suis arrivée là,ni quand cela à réellement débuté.ce que je sais c'est que ce poison a littéralement changé ma vie et celle de mon entourage...
Je n'arrive plus à me regarder dans une glace,et je suis rongée par la culpabilité.
J'ai rdv avec mon médecin traitant.... j'espère tenir le coup,je prends volontiers tous conseils
Merci d avance

Profil supprimé - 25/02/2020 à 09h57

Terriblement tentée de boire pour palier à mon mal être provoqué par le manque....mais il faut que je résiste

Profil supprimé - 16/03/2020 à 10h26

Bonjour,..

Je ne c'est pas si je suis dans la bonne fil de discussion mais je me sens complètement dessempare.. je mexplique..

Je mapelle Marine j'ai 31 ans et je suis une personne à mobilité réduite... j'ai grandit avec ma maman sans mon papa que je connais un peine et que jai vu peu de fois dans ma vie... ma mere as toujours eu des difficultés à parler à s'exprimer.. et elle a toujours bu... étant petite je me disais que ce n'était pas si grave.. et que ce n'était rien... ma mère que du mousseau... elle ad toujours ete super dépressif toujours un peu agressif.. depuis 2015 son état se détériore . Depuis le décès de sa maman en 2015 c'est une chute libre elle as fait bcp de séjour en hôpital pour sa dépression et alcool... elle avais arrêter et et repartie chez elle... la cest de pire en pire elle est de nouveau hospitaliser et jai l'impression que c'est de pire en pire... elle a replonger dans lalcool en buvant que du mousseau ... c'est sa boisson alcoolisée préférer... mais pire que Dhabitude .. en consommant bien plus que d'habitude.. elle est complètement mal.. quand elle marche on dirais un zombie , une mamie de 80 ans .. elle me reconnais a peine articulé pas, elle oublie des choses... voilà jai peur quelle est dautre choses en plus probleme au foi ect poumons mais le problème cest quelle nous dit rien....
Jai peur de la perdre vraiment ...

Merci de maider et de me lire afin que vous puissiez m'aider et me conseiller..

Merci à tous

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