Par chat

Chattez avec
Alcool Info Service

Par téléphone

Alcool Info Service répond
à vos appels 7 jours sur 7

Contactez-nous

Adresses utiles

Forums pour l'entourage Télécharger en pdf Imprimer Envoyer à un ami

En parler pour y voir plus clair

Par Profil supprimé

78 réponses


Profil supprimé - 29/06/2018 à 16h18

Oh que oui, on ne compte plus du tout. Pour eux c'est nous qui exagérons, pour moi c'est le cas.

Demain c'est la fête des écoles de mon premier. On fait une petite fête après pour le féliciter de son passage en moyenne section avec la famille et des amis.

Le fait que si je prends la décision de partir sera effectivement de les protéger.

Ça lui fera changer un peu d'air à ton fils, c'est bien. J'espère aussi que ton WE se passera bien

Profil supprimé - 29/06/2018 à 16h33

Bonjour à toutes
J'ai lu vos histoires, toutes plus terribles les unes que les autres...
J'ai 31 ans et ma mère était alcoolique.
Les enfants savent, ils comprennent. Ils ne disent rien pour ne pas aggraver une situation qu'ils sentent au bord de l'explosion.
L'alcool ravage les familles, par la violence, l'absence, les promesses non tenues et les mensonges...
Un alcoolique ment, mais avant tout il se ment à lui même... La guérison demande une volonté à toute épreuve. Un alcoolique ne s'arrête pas de boire, pas même pour le bien-être de son enfant... Il s'arrête quand il a la volonté de s'arrêter...
Mon avis sur la question est terrible mais mon père m'a sauvée en me prenant avec lui loin de ma mère. Ça a été un soulagement de chaque instant, de ne plus avoir peur de la trouver dans des états pas possibles, de ne plus rien oser dire de peur de déclencher une crise, de me cacher pour pleurer, de me cacher pour être contente aussi car le moindre signe de vie pouvait avoir des conséquences imprévisibles
L'éloignement de la personne alcoolisée m'a permis de me construire et de vivre comme un enfant presque normal...
Aucun enfant ne devrait avoir à vivre ça...
Préservez les, je sais a quel point ça peut être dur pour vous mais vos enfants sont des êtres innocents et ils méritent de vivre

Profil supprimé - 29/06/2018 à 17h22

Merci de votre retour
Quel âge aviez vous ?
Votre mère s’est soignée ?

Charlotte, moi c’etait Hier et il n’etait Pas comme d’hab. profite bien et trouve du réconfort auprès de tes proches.

Profil supprimé - 02/07/2018 à 08h58

Oui les enfants comprennent à leur manière selon leur âge !!!

Samedi soir a été assez chaotique, on a reçu des amis et ils s'est engueulé avec son ami. Il avait un coup dans la nez.

Pour le moment, ils ne le voient pas tous les jours alcoolisé (comme il ne boit pas tous les jours). Le plus souvent c'est le soir et ils son couchés. C'est juste en journée que je n'accepte pas, même si le soir c'est pas normal également, mais au moins les enfants le voient pas.

J'attends de savoir s'il va avoir le déclique de se dire qu'il n'a pas une consommation normal.

Profil supprimé - 02/07/2018 à 09h57

Bonjour charlotte

Mince alors, tu as du passé une soirée affreuse.

Tant mieux pour les enfants mais ils ne sont pas dupes à mon avis.
Le mien ne l'est plus et ce week end, il a compris que son père était malade et qu'il allait essayer de se soigner. Et malheureusement si il n'y arriverait pas, que son papa et sa maman se sépareraient. Il n'a pas pleurer ni exprimer quoique ce soit, la preuve qu'il comprend la situation et qu'il souhaite juste que tt s'arrange.

Le déclic est différent suivant la personne. Malheureusement je n'ai pas de solution à te donner.

De mon côté, ce we a été une grosse étape pour la suite :
- vendredi j'en ai eu tellement marre que je suis partie avec mon fils manger au resto, il s'est senti abadonné
- il a craqué samedi soir, il était entre colère et sanglots en avouant ce qu'il était... je lui ai dit qu'on allait se battre ensemble même si je suis à bout de force
- dimanche a été une journée calme même si le moral n'était pas là

Rdv chez l'addictologue demain, tout va se jouer là !

Bon courage pour ce début de semaine.

Profil supprimé - 02/07/2018 à 10h51

Aude 81
Je ne sais plus trop quand ça a commencé mais je sais que vers 8 ans je savais déjà que quelque chose n'était pas normal et je vivais enfermée dans ma chambre pour éviter les crises de ma mère. À l'âge de 10 ans j'ai compris que c'était l'alcool. Mon père est parti avec moi quand j'avais 12 ans.
Elle a enchaîné les cures et les consultations de tous les spécialistes possibles. Cela fonctionnait quelques temps puis c'était la rechute, à chaque fois pire. À chaque fois j'espérais que c'était bon, qu'elle ne recommencerait pas mais au bout de 6 mois, 8 mois, ça repartait de pire en pire. Comas éthyliques, elle se faisait dessus, la violence,... J'en étais à espérer qu'elle meure au bout d'un moment, j'avais 15 ans et le peu de temps que j'étais obligée de passer avec elle c'était pour la ramasser comme une épave. Les années d'alcoolisme transforment les gens en épaves...
Pendant ses moments de lucidité elle jurait que c'était fini et qu'elle allait se faire soigner mais parfois 2h après elle était de nouveau ivre morte.
Une de mes copines de l'époque a connu la même chose et sa mère a sombré de la même manière.
Quand tu es gosse et que tu assistes à ça, surtout avec un parent, tu ne fais plus confiance à personne, tu t isoles... Tu peux difficilement en parler à tes amis car tu as honte. Mon père m'a fait suivre par un pedopsychiatre qui m'a expliqué les mécanismes de l'alcoolisme, qui m'a appris à parler sans avoir honte, et surtout à prendre du recul.
Ça m'a pris des années pour être en paix avec moi même. Ça fait 3 ans que j'ai coupé les ponts avec ma mère car son alcoolisme est trop dévastateur et cette rupture a fini de me libérer.
Je viens d'avoir une petite fille et je me dis que je ne suis pas parfaite mais je la protégerai de ça. Elle n'aura pas à connaître les espoirs toujours déçus, les mensonges, la violence, l'horreur de l'alcool
Protégez vous et vos enfants les filles

Profil supprimé - 02/07/2018 à 11h18

Merci Marinou
Je suis triste que vous ayez vécu cette situation. Les enfants n'ont pas choisi d'être là et n'ont pas a subir nos erreurs.Si je peux me permettre : quel gachis ! La vie n'est pas facile mais ce poison pourrit tout.


J'espère que mon filsl aura de meilleures chances que vous et que son père va s'en sortir pour le long terme.

Personne n'est parfait, mais nous devons être des exemples pour nos gosses afin qu'ils se construisent au mieux.

Bonne journée

Profil supprimé - 02/07/2018 à 12h57

Bonjour Aude,

Oui la fin de soirée n'a pas été au beau fixe !!! Ce qui me peine c'est que c'est son ami d'enfance, j'espère que la situation va s’améliorer.

Mon plus grand, je pense qu'il doit s’apercevoir de quelque chose, il voit que quelque chose ne va pas quand on se dispute. La plus part du temps c'est pour la même chose , l'alcool !!! Il c'est très bien reconnaitre une bouteille de bière déjà !!!

On espère que ça s'arrange, mais c'est nous qui sommes malheureuse même peut être plus que nos conjoints je pense. Avec des "si", j'aurais pu réécrire ma vie, mais malheureusement on ne peut pas.

Seul lui aura se déclic, mais il sera peut être trop tard !!!

Tu as bien fait de prendre un peu l'air et prendre du temps avec ton fils !!!! Avec mon plus grand, nous faisons de dodo camping, souvent le mardi comme je ne travail pas le mercredi on peut se réveiller doucement. On met des matelas par terre !!!

J'espère que le RDV de demain se passera bien.

Oui je suis bien désolée pour toi également Marinou, j'espère ne pas être dans la même situation. Mais ça le devait, chose que je n'espère pas, effectivement je protégerai mes enfants, donc je partirai.

Bonne après midi

Profil supprimé - 04/07/2018 à 10h05

Bonjour

Je viens aux news et je donne des news.

RDV chez l'addic hier, je suis très décue car il était à la bourre et a expédié le rdv. Au verdict, pas de place en cure avant le 24.09 car pas assez de lits. Il le prend en ambu dans les prochains jours 1 à 3/sem. Peut être cela suffira-t-il ?

L'addic lui a dit que ses antidépresseurs étaient inéfficaces si il buvait d'où son caractère qui fait le yoyo entre irritabilité, dépression, colère, envie de mourir... Aussi, il a essayé de lui faire comprendre que sa cirrhose ne va pas s'arranger si il continue (même si ces dernières analyses sont bonnes).

De mon côté, j'ai dit que c'était invivable depuis 1 mois et que j'étais à bout. Il m'a juste dit qu'il existait des réunions pour en parler.

Nous avons attendus 1 heure pour 15 min de rdv. Nous sommes ressortis sans réelles solutions.

Comme d'hab, on verra ce soir, demain, après demain.... jusqu'au jour où notre famille sera vraiment foutue.

Répondre au fil Retour