J'ai besoin d'aide

Bonsoir à tous.

@pepite, pour répondre à vos questions.
Oui j'ai lu le fil depuis le début....je ne me serais pas permise d'y répondre sans en avoir fait la lecture au préalable.
Effectivement lors de votre 1er message vous orientez vers toutes les aides possibles et vous montrez soutenante, ce qui est aussi toujours présent dans toutes vos interventions.
Rapide et intrusive....toutes vos questions en un laps de temps finalement très court niveau échanges. Bien sûr, elles sont importantes à poser mais peut être à se poser soi même à son rythme. Ici nous sommes derrière un écran et ne savons que peu de la personne à qui nous nous adressons et nous ne pouvons non plus "voir" quelles vont en être les répercussions au réel.
Je vais juste donner un exemple parlant....je vais juste parler de moi. Je vois une psychologue depuis 4ans. Toutes les questions que vous posez, elle ne me les a pas posé dès les 1ers rdv....elle m'a laissé progresser à mon rythme, sans me forcer, me laissant grandir au fur et à mesure pour pouvoir être assez forte pour répondre à toutes les questions qui sont venues au fur et à mesure de mon avancée. Si toutes ces questions m'étaient arrivées dessus en même temps, aurais-je été assez forte psychologiquement pour les affronter et surtout supporter les réponses ? Pas sûre.....l'effondrement ou la fuite auraient été les risques encourus.
Vous me direz que c'est moi et que je fais de la projection de mon ressenti sur les autres.
Mikapac vous a témoigné de la gratitude et c'est très bien.
Je ne reviendrai plus sur ce type d'échange, estimant que je ne suis pas là pour valider ou invalider une personne dans sa démarche de soutien.
A chacun de prendre ce qui lui convient le mieux. C'est en cela la "vocation" d'un forum.

@mikapac.
Bravo pour ces bonnes nouvelles....vous lire donne le sourire, votre bien être actuel se ressent ! J'en suis vraiment contente pour vous !

@lanegan.
Tant mieux si la tempête est passée. Êtes vous aidé dans votre démarche d'abstinence autrement que par votre entourage ?

Bonne journée à vous

Bonjour Today,

J'apprécie votre douceur dans vos écrits. Vos commentaires sur le mail précédent votre dernier retour m'ont beaucoup apporté. En tout cas je les ai pris comme un cadeau.

Cela m'a permis de découvrir que je pourrais être trop percutante pour certaines personnes. C'est sur le dernier point que désormais je mesure ma réponse. Ou pas. Merci de m'avoir ouvert cette réflexion.

Je ne vais pas vous expliquer mon fonctionnement intellectuel mais il y a plusieurs variables qui rentrent en compte dans mon récit dont ma personnalité, l'expérience, les formations, les lectures ainsi qu'une part d'intuition.
Sur les 2 forums que je suis, j'apprends également à être une meilleure personne grâce à vos écrits.

Ce qui raisonne en moi me permet de me comprendre.

Vous êtes mal à l'aise avec la psychologie de comptoir. Chez moi on dit à "2 balles". Rassurez vous sur ce point, elle fait partie de notre condition humaine. Ce qui compte c'est de converser.

De plus ici c'est anonyme, ce qui permet de raconter ce que l'on veut. Tout comme lorsqu'on appelle SOS amitiés.
C'est un espace d'expression exceptionnel.

Profitons donc de ces possibles pour exprimer ce qui nous pèse. Car venir ici est déjà un pas énorme que d'autres ne feront pas. Ne passons pas à côté de cette ouverture de coeur. Mettons notre "persona" de côté.

Par ailleurs vous évoquez votre propre thérapie.
Votre psychologue, diplômée donc, exerce son métier avec sa personnalité, ses propres sensibilités, son histoire, en fonction elle aussi de ce qu'il se passe pour elle ou pour lui.
Certains écoutent, d'autres intéragissent, d'autres parlent davantage...il n'y a pas de posture normée.
L'important étant de vous faire confiance, de vous sentir bien et de trouver ce qui vous aide profondément. Tout est expérience.

Est-ce que vous progressez ?

Pour ma propre histoire, pendant que je consultais une psychologue de proximité j'ai eu un cancer. Choisie à côté de chez moi sans m'interroger sur ses compétences ou appétences ni sur ce que je ressentais. En mode je me laisse faire.
4 ans en tout avec elle il me semble.
Le sujet de mes tourments, entre autres, était mon fils aîné qui se droguait.
Le dialogue avec mon mari qui n'est pas le père et avec qui je suis toujours, était douloureux.

J'étais déchirée, tiraillée entre eux.
Tout cela est une question d'égo et d'histoire personnelle. Cela peut aller loin. La souffrance n'a pas de limites.

Sur le moment j'en ai voulu à ma psy et à moi car ma thérapie ne m'avait pas "protégé" de la maladie. Ces séances ne m'apportaient rien. Je n'étais donc pas partenaire réellement de mes soins parce que je me laissais portée.

J'ai donc arrêté pour me consacrer à l'urgence de ma santé.

Lors de ma cure très éprouvante, ma mère de coeur m'a offert des livres "chocs".
Sauve toi la vie t'appelle, trois amis en quête de sagesse...
J'ai commencé la méditation avec C André et j'ai été partenaire de mes soins en étant pleinement conscience de ce que je ressentais, de ce que je voulais.
Puis je me suis mise au yoga.

Tout s'est bien déroulé. Mon mari a été extraordinaire. Mes enfants aussi dont le petit, 7 ans qui me donnait beaucoup de tendresse. Globalement mon entourage a été là et aimant.

En outre je ressens beaucoup de gratitude pour les soignants et notre système de protection sociale.

Quelques temps après la cure, en rémission et étant consciente de mes besoins urgents de me connecter à mon corps et à mon âme, j'ai rencontré une dame praticien en PNL et hypnose. Retraitée et passionnée.
3 séances de plus de 3 h. J'ai compris avec elle l'origine de mes souffrances, entre autres.
Je suis rentrée KO de la dernière séance.

Mais j'avais avancé comme jamais. Je le savais car jusqu'ici je refusais d'aller voir ce qu'il y avait à l'intérieur de mon passé. Tellement douloureux. Toutes ces émotions, ses sentiments tus pendant toutes ces années. Tout à extraire de moi.

Le prendre soin de moi, l'amour de moi devenaient une évidence. Être enfin vivante et alignée avec ce qui compte pour moi.

Depuis j'avance, je lis encore et encore, je suis des masterclass, j'écoute des podcasts et surtout mis mon égo en veille prolongée.
Je prends soin de moi et j'anime ce que je suis.

Voilà Today, j'ai senti que vous vouliez comprendre le pourquoi du comment. D'où mon récit.

Si vous souhaitez me connaître, lisez "km0".

Je vous conseille aussi les livres de Lise Bourbeau dont la puissance de l'acceptation.

Je vous recommande 2 podcast : la psychologie de comptoir et philosophie is sexy.

Je sais que vous êtes vous aussi sur le chemin...vers vous.

Bien à vous,

Pépite

Bonjour Michael,

J'ai vu des papillons voler lorsque j'ai lu votre joie.

Ne doutez jamais de vos ressources.

Je ne ferai plus de grands récits sur votre post.

Je vous embrasse,

Pépite

Bonjour Michael,

La joie de lire que tout va bien et que vous vous sentez merveilleusement bien.

J'adore votre métaphore avec "escargot et bavé !

Puis la référence de Rocky dont les messages m'ont profondément marqué.

Gardez la confiance en soi malgré les obstacles.
Se relever malgré les blessures qui sont inévitables dans la boxe...comme dans la vie !
Avancer pas à pas vers son objectif.
Se dépasser.

Mais surtout Rocky nous montre SA vulnérabilité.

Comme la douleur ressentie lorsqu'il perd ceux qu'il aime. Ses doutes, ses faiblesses et j'en oublie certainement.

Je chante régulièrement "the eye of the Tiger" avec la même ferveur.
Lorsque je l'entends, une énergie incroyable se dégage de mon corps. Je me sens pousser des ailes !

Merci pour ce partage punching !

Cependant Michael, tout est acceptation. Il n'y a pas de combat contre soi ni contre les autres.

Je suis consciente que cette dernière phrase pourrait vous déconcerter voire vous contrarier.
C'est le chemin de chacun, celui de comprendre nos mécanismes de défense face aux blessures, face au obstacles.

Pour cela apprenez à accueillir vos émotions.

J'ai débuté un excellent livre : l'intelligence du coeur.

Je vous envoie toutes mes ondes positives pour la suite de votre chemin lumineux.

Prenez soin de vous, c'est la clé !

Pépite

Je viens d’arriver sur ce forum fort intéressant et de lire vos posts, des posts qui pour la plupart m’ont touchés de part leur sincérité, leur bienveillance et leur conseil!

Inutile de vous dire que je suis également malade, accroc à cette molécule qui vous égaie la vie sur quelques heures pour mieux la gâcher le lendemain!

J’ai l’alcool mauvais un vrai Gainsbar …. Surtout quand je bois le verre de trop et comme je ne sais pas m’arreter ça prend le bouillon!!

Un peu comme Mikapac je ne m’aime pas et je ne suis pas heureux dans ma vie…le problème c’est que je ne sais pas pourquoi?! J’ai un travail, une belle maison, une famille, une femme qui m’aime et 2 beaux enfants que demander de plus?!

Et pourtant …. Cela fait 20 ans que je me réfugie dans l’alcool pour oublier, repousser mon anxiété et mes angoisses permanents!!

Souvent je me pose la question D’où viennent ils?! Mais je n’ai jamais eu de réponses à cette question!

Après de multiples tentatives de sevrage, je replonge…j’ai envie de protéger ma famille, de la protéger de Gainsbar!!

A vous lire il faut que je trouve le déclic mais comment?! Faut-il le créer?! J’espère que je trouverai le chemin très prochainement…

En tout cas je vous remercie grandement de vos posts qui sont vraiment constructifs pour tout à chacun!

Bien à vous

Bonsoir bibimat.

Le déclic.....certains l'ont, le vivent comme une décharge. D'autres il vient petit à petit.
L'expression le dit "plus on cherche, moins on trouve".
C'est parfois juste en avoir marre d'en avoir marre.

Avoir tout pour être heureux....peut-on n'être heureux que lorsque l'on a tout pour l'être ? Ou peut-on être heureux sans avoir tous les "critères" qui permette l'accès au bonheur ?
Avoir tout pour être heureux, c'est une image restrictive.....le bonheur ne vient pas de ce que l'on a autour de soi (même si ça y contribue), il doit être en soi sans dépendre de "l'avoir".

Plusieurs tentatives de sevrage....avez-vous été accompagné (psy, addicto, médecin traitant....)?
De mon point de vue, c'est important. Seul, certains y arrivent mais ils ne sont pas nombreux.

Trouver des réponses n'est pas facile....il faut être patient avec soi-même, bienveillant aussi.
L'alcool est un frein dans cette quête.
S'en séparer n'est pas facile.....mais s'en séparer durablement ouvre la voie des possibles pour les réponses, je dirai même pour les vraies/bonnes questions.

Écrire ici souvent que besoin ici est un soutien appréciable.
La lecture des expériences de chacun enrichissante dans le sens où elle permet parfois de changer son angle de vision.
Un soutien par des professionnels me semble aussi un passage obligé...c'est casse-gueule tout seul.

Et puis au début, c'est juste "aujourd'hui", un jour à la fois.