Cherche partenaire J-1

Bonjour à tous,

Vous lire me fait du bien, c’est assez paradoxal, de se réjouir du malheur des autres, je me sens juste moins seul…

J’ai 44 ans, deux magnifiques enfants, une femme adorable et je suis alcoolique, je l’avoue, je l’assume, je l’ai avoué à ma mère il’y a peu, mais elle s’en rendait bien compte…

J’ai sombré il y’a 15 ans, ce fût progressif, aujourd’hui j’en suis à environ 4 ou 5 bières en 50cl, à plus de 8° marque bien connue. En général je commence à 17h pour finir vers 19h30. Je n’aime pas boire quand j’ai mangé. 

C’est black-out tous les matins, je ne me souviens plus des rdv, des activités des enfants, je me laisse des messages avec alarme sur mon smartphone. 

J’ai un boulot correct, de bonnes compétences, j’ai envie de changer mais j’appréhende si je suis toujours dans cet état pitoyable.

L’année dernière, j’avais une gêne au niveau colon, grosse panique, mais heureusement rien, sauf le médecin qui m’a dit, monsieur vous buvez ? C’est ce qui crée ces gênes…

Je commence tôt dans mon job, y’a des jours suis vraiment dans le gaz et de mauvaise humeur… 

J’ai tellement honte de cette situation, mes bières je me les fais livrer, pour ne pas affronter le regard des gens. Je me suis perdu à un moment et je m’en veux.

J’ai essayé plusieurs fois d’arrêter, mais j’ai des gros problèmes d’insomnie depuis que je suis petit, au bout de quelques jours de sevrage, je ne dors plus, je trouve le sommeil à 4h du matin, je me lève à 5h30…

Je suis fatigué de cette situation, j’ai été voir un psy, youpi, 500€ de perdu.

J’ai des passions, que je ne pratique plus beaucoup, tellement dans le gaz que je ne me lève pas… je me démotive.

Je vais essayer de profiter des vacances d’été pour me sevrer.

Merci de m’avoir lu.

Bonjour a tous, je souhaite également partager ce vous sur les abstinences et les rechutes, ma dernière consomation c'était il y'a 2 jours, chaques rechutes durent en général 2 a 7 jours consécutifs très intense avec blackout systématiques chaques jours de conso, avec les crises les chutes, le évanouissement e tout ce qui va avec, et les arrêts ne dépassent généralement pas 7 jours, au maximum j'ai tenu 14 jours, sinon je crack en moyenne le 3eme jour en fin d'après midi, et c'est directement le blackout en moins, d'1h après la reprise, je suis persuader que je vais arriver a arrêter totalement, en attendant ce qui m'aide dans mes jours d'abstinences c'est beaucoup boire et manger, mes heures les pires sont 16h 21h, et en général après le repas du soir l'envie passe, sinon je peux y penser des le matin, et quand mon cerveau craque je ne peux pas m'empêcher d'aller en acheter meme si je sais que ça va gâcher ma journée et celle des autres et me mettre en danger par la même occasion, si quelqu'un vie des blackout aussi souvent que moi je suis interessé sur le sujet, après chaques arrêt quand je revient a la raison et que j'arrête de boire je fait un état des lieux de mon corps marques griffures bosses, côtes froissées

Et a la csapa il y'a un psychologue addictologue qui est gratuit si ça peut en aider certains, 

Demain 3eme jours de sobriété ont y croient 🙂 

Je vous souhaitent d'y arriver il n'y'a jamais de mauvais jours pour arreter

Bonjour à chacun, j'ai écrit un premier message mercredi, merci d'ailleurs à Sunflower d'y avoir répondu. Comme l'a dit (je ne sais plus), ça sent bon le courage ici, alors comme beaucoup, je vais essayer de m'inspirer de celui d'Helen, de Yul et de tous les protagonistes présent ici depuis des mois. Je pense à la femme de 53 ans je crois, qui avait honte d'être alcoolisée alors qu'elle discutait avec son fils au téléphone. Je sais que chaque personne a son alcoolisme mais c'est hyper rassurant de voir les points qui sont similaires : mensonges, peur du manque, cachettes, honte (quoique, moins me concernant, grâce à tout ce que je lis ici et à l'intelligence déposée). Je vois que nous sommes nombreux à nous inspirer de la force de ceux qui ont commencé cette discussion. J'espère un jour pouvoir écrire les mêmes lignes que "Choisir le bonheur".

Il me reste quelque pages à lire encore mais je voudrais vous confier ceci et vous poser une question.

J'ai commencé à vous lundi mercredi 10 juin. Vous m'avez donné tellement envie que pour la première fois depuis des années, j'ai réussi à faire deux jours consécutifs sans boire. Je reprécise que ma dose varie entre une bière forte de 33cl à 8.5° associée au minimum de trois bières de 25cl à 7°. Je peux sans difficulté en ajouter une ou deux autres lorsque je ne travaille pas le lendemain. Bref. Ça fait 10 ans que ça dure. Depuis mon divorce pour être précise. 

Mercredi de cette semaine donc, je me suis dit que je ne boirais pas, comme bien des fois, sauf que cette fois, j'y ai cru. Sûrement grâce à ce fil. J'ai réussi à ne pas boire le jeudi non plus. Je n'ai que rarement bu en journée donc je n' ai pas eu de difficultés en journée. La première soirée, je l'ai occupée en cuisinant entre autres. Je n'ai pas trop souffert. J'y pensais bien sûr mais ça n'a pas été l'enfer. Par contre, en me couchant, c'est là que les choses se sont compliquées. J'ai commencé à être agitée. Je ne sais pas si c'est psychologique ou non. Coeur battant, agitation, impossible de m'endormir avant 2h30 du matin. Je me suis même dit qu'il serait peut-être mieux que je descende boire une bière histoire d'avoir quelques heures de sommeil avant de me lever pour travailler. Ma question est celle-ci : les symptômes de manque peuvent-ils n'apparaître qu'au moment du coucher? Quelqu'un a -t-il déjà vécu cela?

Je me suis levée fatiguée le lendemain évidemment mais fière d'avoir passé une soirée sans ma précieuse ennemie. La bière.

J' ai passé ma journée sans grande fatigue et le soir venu, j'ai cuisiné comme une dingue. J'ai même commencé à faire un coulis pour une future gelée de groseilles. Bref.

Au coucher, j'étais moins agitée que la veille. Pas de palpitations mais impossible une fois encore de trouver le sommeil. La journée de vendredi a été épouvantable tellement j'étais fatiguée. J'ai l'impression que mon cerveau ne sait plus s'endormir sans sa dose. Est-ce que quelqu'un a vécu cela? Je me dis que si l'abstinence m'empêche à ce point de dormir, je vais au devant de sacrées difficultés de sevrage.

Si quelqu'un se reconnaît dans ce problème, je serais très heureuse d'avoir son retour et pourquoi pas, ses recommandations.

Pour ma part, j'aimerais beaucoup cesser de boire en semaine et m'autoriser quelques bières le vendredi et le samedi. Je ne sais pas si c'est possible dans mon cas. J'ai une fâcheuse tendance à être une addict à tout ce qui est nocif. J'ai réussi à arrêter la cigarette il y a 9 mois mais je suis toujours à la cigarette électronique et aux pastilles. Je suis accro à ça aussi finalement. Pff

Pour vous donner une idée de mon profil, je vis avec mes deux enfants. Ils sont au collège. Je suis divorcée depuis 10 ans. J'ai un compagnon qui ne se doute de rien. Quelle stratagème je suis! J'en ai marre de vivre comme ça. Ça ne peut plus durer. Il fait beau, je vais aller me ressourcer un peu dans mon jardin qui m'apporte beaucoup de joie et m'occuper des devoirs de mes enfants. Ça c'est la plaie!

Je vais essayer de ne rien boire ce soir. Ou peut-être deux bières pour trouver le sommeil. Je ne sais pas comment faire.

Bien à vous tous

Bonjour à tous'

Je viens ici car je souhaite arrêter en ce 16 juin 2025 et je cherche un partenaire pour s'encourager dans cette démarche.  

Qui a arrêté ces derniers jours svp? 

Au plaisir d'échanger car Sans Cest forcément mieux :)

Re- bonjour, 

Pour repondre à liblusa' : 

Je souffre d'anxiété depuis toujours et le soir j'ai énormément de mal à m'endormir... les problèmes de la vie ont fais que j'ai commencé à sombrer dans l'alcool il y a 4 ans. Doucement mais sûrement. Depuis 2 ans je suis à une bouteille de vin par soir. C'est? Enfin c'était, mon anxiolytique qui m'assome et permet d'oublier mes soucis et m'endormir.

  Enfin c'était car aujourd'hui cela n'a fait que empirer mon état anxieux et chaque réveil est abominable ' je dors mal ne récupère plus et je ne dors d'ailleurs plus que par intermittence quelques heures par nuit

 Car je me refuse de boire + et de fait l'alcool ne m'apaise plus il ne fait que l'inverse. D'où ma décision d'arrêter. 

J'ai essayé plusieurs fois et comme toi les insomnies et l'agitation sont arrivés +++ . 

Après en avoir parlé avec mon psychiatre + ma psychologue j'ai décidé de commencer le Seresta à 3 fois 10mg / jour + un donormyl le soir (sans ordonnance) afin de trouver le sommeil le soir. 

Le projet est de faire 10 jours de dornomyl et de l'arrêter au terme de ces 10 jours, avec une phase de réduction de dose à mi chemin.

le temps que mon corps soit sevré et que un sommeil naturel revienne. 

Le seresta lui est là pour calmer mon anxiété en journée et en soirée et en prévention du sevrage et tous les maux psy qui peuvent l'accompagner les premiers jours. 

Je veux y croire et j'espère que nos échanges nous aiderons tous ici. 

Travaillons ensemble notre force et notre mental afin d'être plus fort que ce poison qui gâche nos vies. 

Avez-vous des projets pour vous motiver à l'arrêt? Moi par exemple j'aimerais reprendre le sport et lancer mon activité à mon compte et cela sera possible uniquement sans ce poison. 

Au plaisir de vous lire et échanger 

Bonsoir,

Je suis partante. Je cherche a réduire ma consommation.  

Je bois surtout toute seule au diner et je veux arreter de boire seule. Pour cela il faut réussir a ne plus acheter de vin et a changer mes habitudes ...

Bonjour à tous 

Cela faisait longtemps que je n avais pas ecrit sur le forum maïs j essaie de lire chaque post 

Je suis là déjà depuis quelques mois 

J ai opté pour une consommation modérée.

Depuis un mois je ne bois plus qu une seule bière le soir contre un litre de vin. Certain   soirs je ne bois pas . Je saïs que cela reste fragile maïs c est un debut

Je tente de m ocouper par d autres activités comme là marche, les activités manuelles pendant cette terrible tranche  thoraire de 18h à 20h

J ai fait beaucoup de rechute mais je me félicite du chemin parcour  

Il ne faut pas oublier d être fière de chaque pas que l on fait 

Helen, Yul  espère que vous allez bien 

Bonne journée à tous 

Bonsoir Sanscestmieux,

Pour ma part ces derniers temps, j'ai réussi a limiter ma consommation. On va dire je bois 2 à 3 fois par semaine et pas toujours jusqu'à plus soif. Je n'achète plus d'alcool quand je fais mes courses. Par contre pour mon conjoint pour lui c'est plus compliqué. Il boit en grosse quantités et tous les jours. Ce qui m'aide ce sont mes enfants, je veux être bien pour eux. J'ai un projet professionnel aussi ça me motive. De voir que nous ne sommes pas seul sans cette addiction ça aide aussi je pense. J'essaie de faire de la méditation. 

Bon courage 

Bonjour tout le monde. Je souhaite également arrêter la boisson , j’ai actuellement 33 ans et je bois depuis mes 18 ans avec deux ou trois périodes d’arrêt . Je bois une à deux fois par semaine mais en général en grande quantité. Bonne journée à tous 

Bonsoir à tous,

Oraibi comme toi cela fait quelques semaines que je suis sur le forum.

J’essaie depuis 1an mais suite à un dernier black out il y a 2 semaines, j’ai bien diminué. J’ai opté pour de la bière à la place de mon litron de vin. 
Si vous aimez lire, je vous conseille la méthode simple pour maîtriser sa consommation d’alcool de allen carr - je viens de le finir et c’est pas mal. Également je viens de commencer arrêter l’alcool de Joseph Rabie. Ça permet de comprendre beaucoup de choses sur l’alcool et l’alcoolisme. 
Prenez soin de vous !

Belle soirée