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Ma mère folle et alcoolique

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Bonjour, je me présente Marie , j'ai 22 ans et depuis que je suis née, ma mère est une alcoolique invétéré !
(Elle buvait bien avant ma naissance) Mon souffle au coeur n'est pas là pour rien !

A l'age de mes 7 ans, elle à été hospitalisé pour faire une cure car celle ci avait l'habitude de s'accoliser à en rester par terre mais cela n'à pas marché, (au bout d'un an , elle à repris)

Sur ca, Mon père à eu l'envie de divorcer mais n'à pas eu le courage !

De toute mon enfance , je n'ai eu aucun souvenir de moments passé avec elle. C'est mon père qui s'est tout le temps occupé de moi . De ce fait je l'ignore complétement. (Ce n'est pas ma mère)

Sa drogue était le whisky, je ne vous cache pas les dégats. De plus qu'elle était violente. Mon père habituellement au bureau, c'est ma mére qui venait me chercher à l'école et en rentrant à la maison, elle s'enfermé dans la maison en me laissant crier et pleurer dans le jardin, pour pouvoir être tranquille !

Mon jeu préféré en rentrant du college était de partir à la recherche des fioles de whisky pour les brandir fierement à mon pere en rentrant du boulot!

Un beau jour, elle s'est mise à consommée de la biere, pour pouvoir remplacé cet alcool qui coute si cher Mais cela lui empechait pas de se retrouvais au sol.
Au fil des anées l'état de ma mère s'est empirée tant physiquement que mentalement ..

Elle peut rester des jours et des nuits dans son lit à se morfondre sans qu'on l'apercoive une seule fois, puis un beau jour, se lève pour boire jusqu'à la chute puisque cela lui à permis de faire quelques sejours à l'hopital..
(trauma cranien, chveille, coude, épaule.... )

Elle comsomme des paquets de baclofene, de diazepam et de .... ? en meme temps que son alcool.

Elle à été guerrie d'un cander de l'anus, il y à peu de temps... Il faut certaine force pour combattre la maladie mais elle continue ses tentatives de suicide !

Je me rend compte au fil du temps que même dans un état sobre, elle est atteinte mentalement, elle à besoin de nous pour savoir ce qu'elle doit faire. Elle prend mon pere, pour sa boniche , va me cherche ca, fais moi ci ... (moi je ne me laisse pas faire)

Il y à maintenant une semaine, aprés avoir vu son état , je me suis douté de quelque chose, je suis monté dans sa chambre, et j'ai décourvert 4 fioles de whisky .. La galère recomence de plus belle..

Mon père est aveugle je lui dit qu'elle est ivre, il me dit que non !!! Je lui dit qu'elle est folle, il me dit que non ! Je lui dit qu'il faut l'interner, il ne veut pas réaliser...

Je lui dit qu'elle va finir par nous tuer !! PAS DE REPONSES !

Je ne sais plus quoi faire ! !!!!!



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2 réponses


Profil supprimé - 11/03/2014 à 02h05

Bonjour Banjo 92,

(Désolé pour les éventuels fautes, j'avais une copine très peu fréquentable qui m'accompagné en cour de Français happy)

j’espère t’apporté ne serai-ce qu'une faible contribution dans tes questions, je me permet de te tutoyé étant donné nos ages rapproché, j'ai 27 ans malade de l'alcool depuis l'age de 23 ans et suis abstinent depuis 2 ans. Tout d'abord plus longtemps ont laisse cette drogue s'installé dans le cercle famillalle plus il est difficile a géré. Pas de panique il n'est jamais trop tard, est surtout ne te met jamais toi en situation de culpabilité, ce qui n'a pas l'air d’être ton cas.

L'alcool est un fleau , ta mère n'est pas la vrai personne que tu a pu connaitre, car la parti que tu vois ne sont que l'alcool, ces problèmes étant dissimulé derrière le produit c'est pourquoi quelques fois quand sort un peu de de l'ivresse il ressorte, tout d'abord je vais t'expliqué comment géré la situation vu par un malade, je ne prêche absolument pas une parole parfaite, mais je souhaite de tout mon coeur que tu puisse retrouvé un jour découvrir ta vrai mère, c'est pourquoi également je suis dispo en discutions et ne te gène pas pour venir me parlé.

Tu doit te demandé pourquoi je prend du temps pour te parlé? J'ai fais énormément de mal a mon entourage, est permet de vidé du mal que j'ai pu donné. La pire des choses que je n'accepte pas de cette maladie c'est engrangé des êtres innocents tel des enfants dans ce cercle, car tout le monde est sans exception est plongé dans la maladie sans le vouloir et le savoir.

La route sera et très longue, longue est difficile, il faudra du courage a tout votre cercle famillialle, je ne veut pas te démotivé mais te prévenir il serai dommage que après un échec tu baisse les bras alors que vous (cercle familliale) y étiez presque,

Une chose qu'il ne faut admettre c'est que elle, ou elle mette un proche en danger, dans ton cas avec le fil des années ce qu elle ne peut plus hors de sa volonté exterieusé avec toi et ton pere, elle a mis les bouché double sur elle. Il faut savoir qu'elle doit avoir des sérieux souci psy, la n'est pas la question il faut qu'elle se soigne et les réglé avec une aide médical et son entourage qui doit la conforté dans ces moindre effort. Toutefois ci elle se remet en danger, gros ecxé, violence ou tentative de suicide, il ne faut surtout pas essité a contacté les urgences, qui lui parlerons a jeun de ces problèmes, cela peut ce produire 10, 15,20 fois ou plus ils sont la pour ca tu ne les dérangera pas ils sont habitué avec ce genre de cas. Ce qu'il faut c'est ne plus l'autorisé a ce mettre des grosse dose jusqu'au coma, au fur et a mesure elle réduira sa consommation du fait de la menace de la session urgence (qui est insupportable pour un malade alcoolique, et est vu comme une punition), est cela lui donnera peut être un jour un déclic.

Cela est dur a faire comprendre vu de l’extérieur mais elle est devenu égoïste malgré elle, elle ne pense que a sa bouteille et ne lui fera jamais de coup bas, car elle est son ami depuis des années, elle est présente dans les bon et mauvais moment, la comprend a n'importe quel chose que ta mère fera bien ou mal, et surtout elle est magique est il très facile de sans procuré pour lui faire oublié n'importe quel problèmes. Le souci pour n'importe quel malade alcoolique est le passage du je boit de l'alcool festif, a je boit de l'alcool en version médicament (ressenti psy a des anti dépréseur) dans une trés courte duré, ces effets ont presque est c'est dur a dire pour moi un effet presque positif. Je pense que le cas pour ta mere, c'est que ces problèmes quelconque qui soit, familiau, probleme dans l'enfance, mal etre psy, ou elle a du commencé a consommé pour oublié, mais elle ne c'est jamais arrêté.

Il faut ce dire que pour moi j'avais quelque moment de lucidité, très court certes, mais c'est un appel d'urgence, est sans le vouloir n'y y pensé, car généralement c'est des questions que tu évite de te posé quand tu est depandant car dans ce cas tu consomme jusqu’à oublié ces questions. La premiere grosse erreur de la plupart des entourage familliaux: en pensant faire bien c'est de confronté a la réalité le malade en fesant en permanance des constats sur sa dégradation physique, sur sont rythme de vie, ses actes ... Je sais que c'est difficile a admettre mais vous ne faites que l'effets inverses, je pense que vous réagisez un peu comme cela (si je me trompe reprend moi ne connaissant pas ton histoire entièrement). Certaine fois l'entourage ne se rend pas compte qu'il fais ce genre d'erreur, quel motivation pour boire, oublié ces reproche quand mon pere me dit sur son mal être de me voir anéantie: "Si je te vois avec un verre je te met la branler de ta vie". J'ai été élevé dans une famille de bonne éducation, famille social moyenne, et quelque claque que je m'erité qui ne m'ont jamais tué. Ma mère ne savais pas exprimé avec des mots sont ressentie ayant un père qui est décédé très de problème d'alcool. Ils n'ont jamais souhaité me faire de mal et ont toujours voulu mon bien, toutefois mon pere ne comprenais pas le besoin de consommé, il me voyais plutôt constamment a faire la fête, et pensé que arrêté de consommé était une question de volonté, oui mais aprés un sevrage.

Je peut te proposé un comportement que je souhaiterais que l'on adopte le jour ou je rebasculerais, est oui les statistiques sont parlante et comme je n'ais que très peu de chance, je ne pense faire guère parti des 2% d’abstinent jusqu’à ma mort, en quelque sorte ma vie ne tien qu'a un verre.

Tout d'abord ne pas crée de conflit avec le malade, ne pas lui parlé quand il a consommé même peu et l'ignoré, cela t'obligera a surveillé en cachette constamment sa conso et son état (si pb urgence), cela va lui permette deux choses de bien faire la différence entre la consommation et ton changement d'attitude dans une periode de non consommation, car je le sais ta mere doit vous promettre depuis des année quand elle a consommé qu'elle va prendre sont problemes a bras le corp. C'est du pipo pleure sous produit ect pipo, elle ne sent rappellera pas après sa cuite. Deuxième vision d'un malade, c'est la surveillance non critique mais rassurante, passage dans la chambre en allant cherché un vêtement mais toujours sans engagé ou repondre a une discution, et les passages repetitif aux urgences vont lui permettre de savoir et lui faire savoir que vous lui voulez du bien.

A chaque sortie des urgences et des moments ou tu est certain quel est a jeun, est c'est la ou c'est très dure, il faut lui imposé une courte période ou tu lui dit que tu vas parlé avec elle de ses problèmes et du coup des tiens, donne une heure de départ, et de fin, généralement après 30 min je validé a mes proches toutes questions et je juré de changé dans les jours qui suivent. ce n'etait pas moi car j'ai jamais menti a mes proches.

Ne porte jamais aucun jugement vis a vis de ta mere, et ne lui demande pas les raisons de sa consommation, j'aurais moi fais une grosse connerie avant des années de lutte comme ta mere, qui est pleine de courage croit moi, c'est une femme qui aurais pu sans la maladie s’épanouir dans un projet avec toutes cette énergie. Ce qui est très répandu chez nous malade alcoolique. Certain ne tenant malheureusement la pression constante.

Parle le lui de ta vision idéal de la relation que tu aimerais avoir avec en lui disant que ce qui separe cette épanouissement c'est juste une maladie, demande lui la relation ideal de sa vision de la vie de famille,reconnais la comme une malade et non comme une personne en dessous de toi. C'est dur a comprendre mais il faut l’accepté.

Un autre soutien peut te venir en aide a ton entourage et a toi, mais ça c'est un long exercice qui peut duré des mois ou des années mais qui a déjà fais ces preuves sur certain malade depuis longtemps. Tu choisi une association des anciens buveur, ou de soutien a l’entourage, tu peut en faire plusieurs et il faut surtout que tu te sente a l'aise, ne te voile surtout pas la face quand au réalité de la maladie, ne pense pas la maitrisé, car tu risque d'apprendre beaucoup.
Tu assiste a un groupe qui se reuni toutes les semaines, tu t'arrange pour prévenir ta mere que tu y va, si elle est ivre ne cherche pas a lui dire, si un jour elle est a jeun tu lui dit rapidement que tu y va pour elle, parce que tu tien a elle est tu cherche a comprendre, si un jour sa reponse qui arrivera a un moment plus ou moin long "il n'y a rien a comprendre", ne lache pas la canne, et dit lui que toi tu as tout compris, tout ces effets nefaste que nous avons quand nous sommes dans ce cercle interminable, et que tu appris en reunion tu lui dit, ex: je sais que géré ses tremblement du faite du manque ca peut etre honteux devant nous. Je t'amorce quelque exemple mais tu reconnaitra les effets de ta mere en reunion car chaque cas est diffrents. A la suite de quoi tu lui dit que tu sais est que tu prefere la voir tremblé est que ca ne dérange absolument pas, que de la voir sous produit. Tu doit lui faire comprendre que ces effets tu les comprends et les accepte, car la maladie est la, mais pas l'état second.

De ce faite invite la toute les semaines si sont etat le permet, elle n'est pas et tu n'est pas obligé de t'exprimé ou de divulgué t'on identité en reunion, mais n'insiste pas, ma soeur m'autorisé a consommé un verre avec elle pour supprimé mes effets de manque. Quel plaisir arrivé au fond du gouffre ou on ne boi plus que seul, de boire un verre avec quelqu un qui ne l'accepte pas mais le comprend, Il ne faut pas d'ivresse en reunion, mais un verre, peut aidé a surmonté cette nouvelle etape, elle doit voir que t'implique dans ce lieux. Et bien si tu en arrive la et que tu passe du temps avec elle pour elle, tu as gagné 40% de la partie. Pas facile l'épreuve que ta donné la vie, encore une fois c'est un trés chemin est pas toujours facile a comprendre. Toutefois si tu arrive a t'es fin avec ta mere, dit toi que tu abordera la vie dans une vision complètement différent que maintenant, et tu surmontera des problèmes ou d'autres aurais faibli, c'est un test de la nature que tu vie.

Si tu ne voi pas de changement dans sa consommation ou dans sa motivation a s'en sortir, ne te démotive surtout pas car le saut de 40 a 80% ce fait en une etape, a ce moment preci vous etes sont seul moteur, etre honnete face a soit meme, admettre sa maladie, est etre conscient de l'alergie a cette drogue. Si tu en arrive la c'est que tu est proche du but qui peut etre aussi longue. La maladie se maitrise chez certaine personne juste aprés un sevrage d'une semaine et d'autre ne seront jamais maitre de leurs maladie, mais tu ne pourra jamais te reproché que tu n'aura rien fait, ta mere peut etre fier de toi, qui reflechie et te renseigne sur sa maladie elle qui ne peut te le rendre pas fatigue, est par entiere maitrise de l'alcool de son etat phisique et psy. Chacune de ces etapes tu lui fait savoir ta fierte est ainsi que ton entourage, c'est ou est l'avantage d'etre une famille, vous pouvez vous serez les coudes, malade malgré vous.

La suite elle est basique du moment ou elle est consciente de son adiction, il ne faut pas essayé de connaitre les causes, cette attitude ne fait que reculé le progré de votre combat, c'est a une equipe médicale de faire se travail pour elle et vous. Il faut lui mettre en tete que le seul probleme dans l'immediat et qui a géré dans l'urgence c'est sa maladie. Si elle aborde des soucis perso psy relatif a sa maladie, dite lui que ce n'est rien pour le moment, mais vous en reparlerais aprés la fin de son combat. Soyez admiratif face a ce combat, qui est pour moi la pire la épreuve pour un etre humain, aucun substitut dans l’immédiat, malgré tout la médecine travail. Mais pas de solution miracle a ce jour.

Prenez de l'avant et proposé des dates de rencontre avec un spécialiste ne brusqué rien, il ne faut pas attendre trop longtemps non plus si vous voyez un effet inverse, prenez les devants en lui indiquant que vous ne voyé pas la fierté qu'elle n'a pas de vous. Elle ne vous le dira peut etre pas mais elle est fier de vous au fond de son vrai elle.

Il faut lui montré plusieurs centre si elle ne se sent pas l'aise dans un, de la pour moi il mon convaincu de me laissé convaincre et d'y mettre du mien, a partir du moment ou j'été conscient de mon problème, il m'on aidé a mettre des mots sur mes douleurs, a connaitre cette maladie, en connaitre les point négatif. En France il ya des centres adapté a chacun.

Si elle est motivé il l'aiderons et c'est encore a vous l'aidé dans sa motivation, soyé fière et montré le, parfois avec excé, cela ce fait généralement naturellement, mais mon père un peu bougre et n'expriman pas ces sentiment comme ca, se fessait brieffé par ma mere a chaque viste. De la il faut qu'ellle accepte que l'alcool est néfaste pour elle. De la demare un combat de tout les jours, c'est ou ces problèmes intérieur pourrons etre réglé, ne la croyai pas guerie, aidé la allé chez une personne médicale qui sera l'écouté, pour moi c'été un medecin généraliste en particulier pas specialement Psy, avec qui un climat de confiance s'était installé

Si elle rechutte se n'est pas une erreur, mais une etapes qui peut se reproduire plusieurs fois, c'est que il faut relutté et ne pas attendre plus de trois jours, lui rappelé les bons moment pendant son temps d'abstinance, et son ancienne situation, recommencé jusqu'a ce qu'elle y arrive.

Si elle n'a tenu que quelque jour dans le passé, c'est un grand pas ce sont des verres non consommé, et une prise de conscience, une avancé dans ce combat a chaque fois, ne laissé pas trop de temps entre les rechute, car vous et elle allez vous fatigué et je pense c'est un peu votre cas actuel.

Voila je pense avoir donné mon point de vue, mais la complicité de mon texte et un reflet de ce que est l'alcoolo dépendance. Courage et COURAGE rien n'est perdu, jamais perdu. Gardé certain y arrive, votre post est une grande victoire dans immense guerre de tout les jours. Amicalement, un ancien combattant, toujours réserviste malgré moi.

Profil supprimé - 30/04/2014 à 16h02

Bonjour Marie,

j'ai lu ton message et je voudrais t'exprimer toute mon empathie; ma maman étant également en situation de dépendance. Chaque situation est différente, de notre côté ça fait 8 ans (j'ai 28 ans, donc c'est arrivé après mon départ de la maison, mais j'ai des cadets qui ont vécu ça de beaucoup plus près), il y a eu un avant et un après, des bas et des moins bas. Je n'ai pas envie de détailler parce que je voulais surtout te répondre à toi; et te dire que je me suis complètement reconnue dans ta description, et dans ton ressenti.
De notre côté en ce moment ça va mieux niveau consommation, mais ma mère n'a pas vraiment repris de vie encore, donc on n'est pas encore sortis du cauchemar, je n'ai pas de prophétie magique à te donner...
Par contre, ce que je voudrais te dire, ça va avoir l'air bête, mais moi c'est une position à laquelle je suis arrivée il n'y a pas longtemps:
- Sans forcément essayer d'enterrer ta colère, essaye vraiment de considérer l'alcoolisme comme une maladie, et ta maman comme une personne malade (comme si elle avait Alzheimer par exemple). Et essaye de prendre la situation comme le ferait un professionnel de santé. C'est ta maman et tu voudrais pouvoir l'aider, ce qui est louable, mais tu n'es pas responsable de sa situation, et en tout cas tu ne pourras pas "réparer magiquemen"t la situation. Je dis ça parce que de mon côté j'ai passé beaucoup de temps, des nuits entières à ne pas dormir à me demander ce que je pouvais faire, à ne pas trouver, à me heurter à un mur en lui en parlant, à me sentir responsable de ne pas faire mieux, etc...Et ça ça bouffe. A la fin j'ai fini par me considérer comme un petit soldat: je résisterai à tout ce que la vie me balance dessus, par contre en contrepartie il faut absolument qu'à côté tu profites des autres aspects de ta vie, et que tu trouves de la joie, de l'humour et des rires par tous les moyens pour te donner des forces et contrebalancer toute cette situation qui doit te bouffer au quotidien.

- pour ta situation particulière, je ne sais pas quelles relations tu as avec ton père, mais il me semble qu'en tout cas il faudrait commencer par prendre le temps de parler avec lui, de manière calme, pour lui exprimer ce que tu ressens et que vous puissiez faire front ensemble. Moi ma mère a été internée un certain nombre de fois, pour des durées courtes/moyennes, et à chaque fois ça n'était pas de sa volonté, et à chaque fois ça a reccomencé à la sortie, parce que l'accompagnement dans ces structures n'est pas vraiment adapté, et surtout je pense parce qu'il faut que la personne décide de s'arrêter. Le mieux que tu puisses faire de ton côté c'est en parler à ton père, mais en tous les cas ça n'est pas à toi de prendre la responsabilité de ce qui se passe. Tu peux seulement dire à ton père qu'il aura beau se voiler la face, il ne peut pas s'en occuper tout seul, et qu'un accident est vite arrivé. Tu l'as dit c'est déjà arrivé et ça réarrivera. Dis à ton père qu'il ne peut pas attendre le prochain accident pour que ça arrive, que celui là sera peut-être grave. Fais ce que tu peux, mais essaye de prendre tes distances.

Quoi qu'il en soit, je te souhaites vraiment bon courage, je veux te dire que tu n'es pas toute seule, qu'on est sans doute des miliers dans ce genre de situations pourries. Il faut absolument que tu gardes en tête qu'il te reste ta vie à toi, avec un futur et beaucoup de joies dedans.

Je vous souhaite à toi et à ta famille le meilleur possible.

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