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Est ce que votre couple a survécu ?

Par Profil supprimé

70 réponses


Profil supprimé - 09/08/2018 à 13h53

Bonjour à tous

Voilà les 4 semaines de cure se finissent demain. Mon homme rentre à la maison... que va devenir notre avenir ? C'est l'inconnu. J'angoisse la reprise du rythme métro/boulot/dodo surtout avec la rentrée. J'ai tellement peur que cela redevienne comme avant... J'essaye de ne pas trop y penser, je lui ai juste dis mes sentiments sans trop m'étaler.

En tout cas, il est confiant et content de cette cure. Il a même pris rdv pour des journées en hospitalisation de jour. Je me dis que c'est bien venant de lui même pour éviter les rechutes.

Nous partons en vacances quelques jours la semaine prochaine, cela devrait nous faire un bien fou et nous permettre de se retrouver en famille.

Je souhaite plus que tout au monde que l'enfer soit derrière nous et que la vie redevienne douce pour lui et pour nous.

Qu'en pensez vous ?
Et vous comment allez vous ?

Bonne journée

patricem - 09/08/2018 à 16h28

Bonjour,

il est important qu'il reste accompagné après la cure. Les AA peuvent être une solution en complément des journées d'hospitalisation.

Bonne journée

Profil supprimé - 09/08/2018 à 20h38

Bonjour Aude ,

Je trouve sa réaction plutôt encourageante.
Il veut vraiment s’en sortir. Vos vacances en famille vont vous faire du bien, maintenant ne le survzillez pas, essayez de lui faire à nouveau confiance même si, je ne vous le cache pas, c’est difficile et ça ne se fera pas en un jour.

Profitez de cette accalmie et continuez de le soutenir comme vous le faites.

De mon côté, ça va mieux. Il bosse et ses journées sont bien réglées et chargées. Le fait d’avoir un cadre et une organisation sur la journée aide beaucoup. Il faut qu’il retrouve un rythme.
Ce n’est pas tous les jours facile mais les moments sombres s’eloignent De plus en plus.
Passez de bonnes vacances,
Delphine

Profil supprimé - 09/08/2018 à 20h44

Et aussi le retour à la maison va être un peu étrange car vous allez devoir reprendre un peu contact....essayez d’etre Seule avec lui. Retour en douceur pour vous et pour lui.
Je ne sais pas si c’est possible avec votre fils. Mais c’est mieux que ce soit un moment à deux, puis que vous alliez le rechercher ensemble.
Ce n’est qu’un Conseil évidemment.
Quand il est rentré de cure nous avons eu besoin de nous retrouver seul quelques heures....juste pour se parler et reprendre le cours de notre vie ensemble.
Bonne soirée
Delphine

Profil supprimé - 10/08/2018 à 01h37

Bonsoir, je me reconnais dans les situations qui sont les votres Aude et Delphine, bien que mon conjoint ait cette difficulté que depuis quelques mois. J’aimerais votre regard sur ma situation, peut être pourrez vous m’aiguiller tant que le problème n’est pas installé depuis trop longtemps?

Ainsi nous avons 28 ans et sommes ensemble depuis deux ans. Je l’ai demandé en mariage au bout d’un an à peine et nous nous sommes mariés le 30 juin dernier.
Le mariage était un moyen de lui prouver mon amour sincère et unique pour lui, moi qui ait perdu tragiquement mon compagnon il y a quatre ans. Il était difficile pour lui de vivre sereinement notre relation de couple, ayant l’impression de vivre avec un fantôme à côté de lui. Tout allait bien entre nous à cette époque ci et j'étais sure et certaine qu’il était le bon.

Il a commencé un nouveau travail peu de temps après mon annonce. Celui ci est très lourd en responsabilité et en charge de travail, il en est très fier mais le stresse beaucoup.

Il est de nature fetarde, ce qui m’avait rebuté lors de notre rencontre au regard de mon passé (mon précédent compagnon est décédé lors d’un Séminaire de travail, coma éthylique avec consommation d’alcool et de drogue - j’ai découvert à ce moment là qu’il consommait de la drogue alors que je ne m’en serais jamais douté auparavant). Mais je suis tombée éprise de lui malgré ce côté, en sachant qu’il ne consomme pas de drogue et que lorsque nous nous fréquentions avant d’etre Ensemble, sa consommation d’alcool était raisonnable.

Les premières crises ont débuté en fin d’annee où il a but beaucoup en soirée et le lendemain avec des copains qu’ils avaient ramené à la maison.

Puis il y a eu deux crises majeures en mars et mai dernier, ou je me suis rendue compte qu’il avait bu quasiment une bouteille d’alcool pendant la soirée et la nuit dans mon dos, tout seul, au goulot car aucun verre n’avait été utilisé. La seconde fois ou s’est arrivé, j'étais ébranlée, j’ai appelé son meilleur ami qui lui en a parlé. Il a reconnu qu’il avait déraillé et souhaitait ne plus recommencer.

Deux semaines après notre mariage qui fut magnifique et pendant lequel je me suis rassurée quant à notre avenir qui s’annoncait serein avec cette prise de conscience, j’ai retrouvé deux bouteilles vides chez nous, il a nia les avoir bu.

Anxieuse, je n’ai pas arrêté les semaines suivantes de vérifier les bouteilles, vérifier son haleine, le questionner, lui parler de mes angoisses aussi, lui me rassurait me disant qu’il avait bien compris la leçon et que je pouvais lui faire confiance, que les mois à venir me prouverait « sa bonne volonté ».

Mais voilà que ce soir, alors qu’il n’avait pas grand moral à l’idee de reprendre le travail lundi, j’ai découvert sur lui les signes qu’il avait bu. Sure de moi, je lui ai demandé de me dire ce qu’il avait consommé. Il nia pendant 10 minutes, au bout desquelles je lui promis de ne pas me fâcher s’il me disait ce qu’il avait consommé. Après m’avoir dit qu’il avait besoin de moi en pleurs, il m’avoua avoir bu Un flash de whisky acheté à l’epicerie Du coin et bu sur la route en rentrant à pied à la maison car « la perspective de ne boire que du vin ce soir ne lui suffisait pas ». Je me suis littéralement écroulée, bravant la promesse que je venais de lui faire. Il a bien sûr tenter de relativiser la gravité de la situation me trouvant sévère dans mon jugement car « ce n’est pas bien ce que j’ai fais mais ce n’est pas grave non plus ». Puis quand je lui ai demandé pourquoi ça n’allait pas, il s’est refermé comme une huître. Je n’ai pas réussi à maîtriser ma colère et l’ait menace de quitter la maison pour la nuit s’il ne parlait pas. Se murant dans son silence, j’ai décidé de partir à l’hotel pour qu’il prenne conscience de ce dans quoi il s’embarque et nous embarque.

À l’heure actuelle, je culpabilise de l’avoir laissé seul, en pleurs et je me demande bien ce que j’en fais la, seule dans cette chambre. Mais je prends conscience qu’il est sûrement déjà rentré dans le cercle vicieux de l’alcool. Il m’a bien sûr dit ne pas avoir besoin d’aide extérieure. Mais que faire? Je ne doute pas d’aimer profondément l’homme qu’il est, sans alcool, mais avec le poids du passé et les difficultés qui s’annoncent, aurais je le courage de l’accompagner comme vous le faites Mesdames? - Je me pose la question et n’en revient pas du deuxième coup que me donne la vie.

D’avance, je vous remercie infiniment de me lire.

Profil supprimé - 10/08/2018 à 10h22

Bonjour Delphine,

Je prends vos conseils à coeur. Hier je ne me sentais pas bien du tout, beaucoup d'angoisses et de doutes sur l'avenir. En plus mon employeur a renouvelé ma période d'essai de 3 mois ce qui me laisse perplexe.

Je n'arrive plus à surmonter la moindre émotion qu'elle soit bonne ou mauvaise. Je n'était pas comme cela avant. Peut être que j'ai été trop forte pendant un moment et que mon corps lâche ?

J'ai exprimé mes sentiments à mon conjoint qui a été rassurant et me disant d'avoir confiance. Une chose qu'il n'aurait jamais fait avant. Je lui ai dit que j'avais besoin de me reposer de nouveau sur lui.

Oui je pense que les vacances devraient nous faire du bien. Après on verra bien. Il parle de son employeur et du fait de lui demander des jours pour suivre son hospit de jour 1X/semaine. Donc c'est qu'il projette de reprendre le taff, ce qui me rassure en espérant qu'il surmonte le stress.

Je suis un peu perdue dans ma tête, je pense que j'ai tellement peur de reprendre une "claque" que j'ai du mal à croire à un avenir serein.

@ suivre... Merci beaucoup et c'est cool pour vous si la vie reprend son cours. Je suis d'accord que d'avoir un cadre comme le fait la cure est rassurant et bénéfique pour leur guérison.

Bonjour Aline,

Je comprends ce que vous ressentez, que la vie peut être injuste. Il faut enrayer effectivement la machine tant qu'il est encore tant. Le dialogue est la clé je pense, ni le flicage, ni la colère ni les menaces (en tout cas pour moi) ne marchent. Attention au travail stressant, c'est souvent le déclencheur.

Il faudrait peut être réfléchir à quoi il peut être sensible pour lui faire comprendre le danger de l'alcool.

Tout cela est bien entendu que des conseils, je n'ai pas la recette miracle car j'ai tout essayé avant qu'il entame un sevrage réel. Soyez patiente et courageuse en espérant que la situation n'empire pas.



Bonne journée Mesdames




Profil supprimé - 13/08/2018 à 13h41

Bonjour,
Mon ex mari à dû suivre un programme pour arrêter l'alcool, suite à des coup que j'ai reçu en 2015.
Mais quel fumisterie, il allait à ses entretien avec le docteur bourré, et au bout de sa période de probation, le docteur lui a dit qu'il n'était pas alcoolique. 20 bières et une bouteille de pastis par jour, je rêve.

Depuis, je le vois toujours car je l'aime et n'arrive pas à le quitter complètement.

Il continu de plus belle, je trouve que les aides sur bordeaux sont limites, j'ai moi même voulu voir comment cela ce passais. J'ai donc pris un rdv avec une addictologue sur bordeaux, je lui ai dis que je buvais et que je souhaitais arrêter.

Elle m'a regardé et ma dit qu'elle n'étais pas magicienne et que la seul façon de faire c'était de ne plus boire.

Puis m'a donné un RDV pour le mois d'après, auquel je n'ai pas été. Que dire, je reste perplexe, On dit que l’alcoolisme est une maladie, mais il n'y a donc rien pour en guérir ???

Ou trouver des professionnel compétent ???

Je suis atterrée, et dégoutée du peu de sérieux, dont on à pris pour nous sortir de ce cauchemars.

Désolée, il fallait que je le dise.

Profil supprimé - 21/08/2018 à 09h27

Bonjour à tous

Pour ma part, la cure de mon conjoint faite dans le tarn est pour l'instant bénéfique, il se dit plus fort. Il est tombé sur un bon groupe et le programme était structuré. Je regrette peut être qu'il n'est pas eu assez de rdv psy mais il continue ses séances hors du centre et il va commencer ses journées en ambulatoire pour la suite de la cure. Ce qui est bien car j'avais peur du suivi.

Il est souvent en contact avec les autres du groupe, ils ont tissé un lien particulier.

Les étapes cruciales arrivent maintenant car j'ai reprise le taff après 1 semaine de congés reposante en famille à la montagne où tout s'est bien passé et il est seul avec notre fils à la maison. Il doit bricoler et s'occuper on verra si il le fait. Il reprend le taff lundi prochain après presque 2 mois d'arrêt. J'espère que cela ira en tout cas il n'a pas opposé le fait d'y aller. J'appréhende les jours à venir mais on verra car je ne peux rien faire, tout est dans ses mains pour que tout se passe bien.

Dans l'attente de vos nouvelles...

Québécoise - 22/08/2018 à 13h16

Bonjour , je vis au Québec , j'ai 41 ans , mon homme est alcoolique très très actif. Il boit bcp et de plus en plus . Depuis 3 ans que je vais chercher de l'aide , je suis sur ce vite depuis 1 semaine .

On se dispute pratiquement plus , tranquillement, j'applique des petits trucs qui m'aide à me positionner différament .

Oui je crois que clest possible , pas évident mais possible .

Parfois ca va moins bien , mais pour ma part meme si la consommation de mon amoureux augmenté ca va mieux .

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