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Elle m'a définitivement quittée après sa cure, pourquoi ?

Par Siska95

Bonsoir à tous,

Je sors d'une relation houleuse de 2 ans et demi avec une personne alcoolique. J'ai remarqué sa "bonne descente" dès notre première rencontre, et puis lors de nos premiers mois de relations où toutes nos sorties n'étaient que consacrées à l'alcool.

J'ai eu un coup de foudre pour cette personne, mais je me méfiais de ses "switch" lorsqu'elle buvait trop. Elle devenait incohérente et agressive. Je lui ai fait comprendre que ça ne pourrait pas durer entre nous si elle continuait à boire comme cela. A chaque soirée ensemble, j'avais peur qu'elle vrille. Elle m'a dit son premier "je t'aime" complètement saoule en pleurant. Mais quelque chose me touchait chez elle, je pouvais percevoir sa souffrance mais la belle personne que c'était en même temps.

Au bout de 4 mois de relation, et le confinement ayant du lui faire percevoir sa consommation excessive d'alcool à la maison, elle a arrêté de boire du jour au lendemain. Ça a duré un an. Je comprends alors qu'elle a un problème avec l'alcool depuis au moins 15 ans (elle en à 42). Un an où nous avons été heureuses malgré nos hypersensibilité respectives qui pouvaient créer des conflits assez intenses.

Et puis un jour elle a voulu réessayer de maitriser sa consommation. Puis elle a commencé à devenir très irritable, à ne plus rien supporter. Elle a commencé à voir un addictologue (1 fois par mois) mais n'a pas pris son traitement au sérieux, et je la voyais augmenter sa consommation d'alcool petit à petit. Elle minimisait tout, disant que c'était "léger", que ce n'était pas grave tant qu'elle ne vrillait pas. Sauf que je voyais bien que ses journées était remplies par ses addictions : le travail en journée (qui est une autre de ses addiction) et l'apéro le soir. Elle disait avoir besoin de se remplir tout le temps. Son frère est exactement pareil,

Ayant cette qualité / défaut d'un peu trop analyser les choses, j'ai assez vite pointé du doigt ses incohérences entre ses dires et la réalité. Je me suis acharnée à lui faire voir qu'elle était dans un mode de vie malsain (chose qu'elle reconnaissait elle-même dans ses rares moments de lucidité, elle disait être comme un hamster dans une roue). Aucun centres d'intérêts, des actions compulsives en permanence, des menaces de ruptures et des mensonges à tout va... J'avais l'impression qu'elle ne s'intéressait à moi que quand "ça lui permettait de se remplir". Le reste du temps je quémandais de l'attention, chose qui m'a plongé dans une dépendance affective douloureuse.

La situation est devenue invivable avec des engueulades à répétition selon ses humeurs. Elle me disait que j'étais trop dure, "que ma méthode ne marchait pas". C'est vrai que j'étais assez dure dans mes mots car en colère de la voir passer à côté de sa vie et se faire du mal. Je lui en voulais me laisser dans ce désespoir et rester dans le déni. Elle a fini par partir de chez nous, "pour retrouver sa liberté" et et elle a ressombré. Elle s'est noyé dans l'alcool et le travail pendant 6 mois.

J'ai maintenu le lien et elle manifestait sans cesse des regrets. Au cours de ses 6 mois elle a enfin pris conscience de son alcoolisme et a recommencé un traitement d'anti-deprésseurs. Je l'ai soutenu comme je pouvais malgré ma rancoeur car le démarrage du traitement a été difficile. Puis je l'ai encouragée à aller en cure. Elle m'as beaucoup rejetée puis a voulu revenir mais j'ai posé un ultimatum : tu reviendras si tu arrêtes de boire car je souffres trop quand tu bois / es en manque. Evidemment parfois je l'ai secouée, l'ai retrouvé des lendemains de cuite et j'ai été très en colère. J'ai pu être très dure et blessante mais je revenais aussitôt rongée par la culpabilité.

Elle est finalement allée passer 10 jours dans une maison de repos (donc pas une vraie cure de désintoxication) où je souhaitais lui laisser de l'espace. Je l'y ai accompagnée pour l'encourager mais très vite elle a commencé à tout reporter sur moi. Si je me sors de là, on fait un enfant. Tu es tout pour moi. Elle devenait parano sur mes potentielles rencontres etc etc. J'ai alors compris qu'elle faisait encore une fois ça pour nous et pas pour elle alors j'ai essayé de lui faire comprendre que je ne pouvais rien lui promettre à la sortie de sa cure, que c'était une responsabilité trop lourde de faire porter son abstinence sur notre couple.

Depuis, elle m'a totalement rejetée. Me disant que qu'elle avait besoin d'être seule, que notre relation ne l'aidait pas et surtout "ma méthode". Elle a coupé tout contact avec moi ce que je peux comprendre mais cela a été très violent pour moi. Elle m'a fait espéré pendant 6 mois qu'elle voulait s'en sortir pour qu'on réussisse à construire quelque chose et puis quand ce jour arrive enfin, elle plante tout et me laisse derrière sans même un remerciement et que des reproches. Je ne suis bien évidemment pas toute rose dans cette histoire car j'ai très mal vécu ce rejet soudain, mais je me suis contrôlée car je savais qu'elle était dans une phase d'instabilité émotionnelle forte à cause de son sevrage.

Je me sens vidée et trahie. D'avoir tant donné à quelqu'un qui me voit maintenant comme une source de stress et culpabilisation. Mes mots la dégoutent et elle dit ressentir des émotions négatives uniquement à cause de moi. Avez-vous déjà vécu des situations similaires ? Ou des conseils à me donner pour avancer ?

Merci d'avance pour vos réponses

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4 réponses


Sedeta - 02/01/2023 à 21h45

Bonsoie Siska95,

Excusez-moi pour mon français. Je ne suis pas francophone native. J'ai lu votre message et je me suis reconue un peu dans ce que vous avez écrit. J'ai rencontré quelqu'un cela fait 6 mois, on est restés ensemble pendant 4 mois. Il est un bon homme, un peu timide et avec des problèmes de confiance, je pense, à cause d'une relation avec son père (déjà décédé) assez compliqué. Après notre recontre, j'ai appris très vite qu'il avait un problème avec l'alcool (et l'herbe) mais je pense, maintenant, que j'ai voulu penser que ce n'était pqs grave. Il buvait de trop, c'est vrai et lorsqu'il n'était pas ivre il était toujours comme absent... ou distant. Alors qu'en ivresse il était doux, câlin, affectueix. Ça me faisait très mal. On a décidé de se mettre à vivre ensemble trop rapidement. C'est lui qui l'a proposé. J'ai dit oui parcequ'on était bien ensemble. Pas d'engueulades, etc. Pourtant, je suis devenue anxieuse que de penserque le week end approchait, car déjà des fois le jeudi, après le ttavail, il buvait. Combien de bières? Je ne sais pas. Le samedi, des fois, il sortait tout seul pour aller dans des concerts de la musique qu'il aimait et qui ne m'intérésse pas. Il faut dire que moi j'ai 50 ans, je suis professionnelle, très calme, je viens d'une famille dysfonctionnelle, mais sans violence, drogues ni alcool... "seulement" une mère égoïste, qui veut tout contrôler, émotionnellement pas accessible, etc. Donc, un jour, en revennant sur mon histoire avec cet homme, je sens que j'en ai assez. On a eu des discussions calmes à ce sujet, tête à tête, et 4 ou 5 disputes sur Whatsapp à cause de ses absences ou retards... pendant qu'il buvait, seul ou avec des nouveaux amis. Il vennait d'arriver en Espagne, où j'habite et avait "découvert" le paradis des "Clubs" de Canbabis.. où il passait presque tous les soirées après le travail et aussi quelques samedis et dimanches. À 2 mois de notre rencontre, donc, je pense que c'est normal que je me sentait... abandonnée. Pourtant, ça se voyait qu'il voulait être en couple... mais moi, je me sentais comme une maman, qui faisait tout le travail de la maison (il se considérait un "gros fainéant"blunk, qui s'inquiétait pour lui lorsqu'il sortair le week end jusqu'à 7 ou 8 h du matin (du lendemain)... et pour cela e sentais souvent que j'étais dans une relation avec un ado et non pas avec un adulte. Bref, après la 4e ou 5e dispute (il était disparu pendant plus de 24 heures) on s'est quitté. Je l'ai quitté. Il est venu récupérer ses affaires un jour convenu ou j'étais pas à la maison et j'ai décidé de le bloquer sur Whatsapp pour mettre plus de distance entre nous deux en lui disant que je ne voulais plus savoir de ses bêtises. La vérité c'est que je ne voulais plus subir les nuits sans dormir, ses arrivées complétement saoul (heureux et bavard, mais soul et pãteux), son manque d"engagement" dans notre relation qui commençait... dans une belle ville et dans jn joli quartier, etc... et surtout, parce que je ne voulais plus voir comment il se détruusait peu à peu, lentement. J'observais ses lacunes mentales, ses incohérences, son manque d'activité (à part son travail, qu'il faisait, à mon avis, d'une manière presque obssessive), bref... son autodestruction en temps réel. Il ne mangeait presque pas et mangeait mal, je pense qu'il souffrait de manque de poids ou de malnutrition, etc. Quelques jours après notre rupture il m'a écrit par e-mail qu'il devrait, sûrement, quitter l'Espagne, à cause de son travail, rentrer chez sa mère en France et rester, pendant un temps incertain, au milieu de nulle part... Là, je me sent coupable et inquiète pour lui. Il m'a dit qu'il allait se faire un check up médical complet, qu'il allait revenir (en Espagne) plus fort, mais quand je lui ai demandé à propos de l'alcool, il m'a répondu "je vais faire un sévrage doucement"... J'ai pensé "doucement"??? De quoi il parle? Je lui ai dit seulement que c'était pas,quelque chose qu'il pouvait faire tout seul. Une semaine s'est passéee depuis, et je le sent distant. Il m'a écrit pour me souhaiter une bonne année, je luu avait écrit auparavant pour lui dire que je lui souhaitais de bonnes fêtes, et c'est tout. Je voulais partager cela avec vous parce que, même s'il s'agit de deux histoires différentes, il me semble que dans mon cas, il ne veut plus savoir de moi. Peut-être qu'il m'en veut parceque je l'ai quitté d'abord (il m'a dit que c'était le meilleur... je l'ai senti soulagé, en liberté... ensuite j'ai eu l'impression qu'il était triste et qu'il le regrettait...). Donc, voilà mon histoire. Je vous souhaites une belle année, pleine de nouvelles expériences et rencontres.Au revoir.

VDM - 25/03/2023 à 11h56

Bonjour
Je viens de tomber sur votre histoire en essayant de comprendre mieux la mienne, j'ai vécu la même chose avec une alcoolique une bonne personne également avec un passé compliqué 3 ans de relation et un an et demis en vie commune.
Elle avait enfin decider de faire cette putain de cure de 1 mois et deja 15 jours apres sont entrée elle avait commencer a changer vis a vis de moi .
A sont retour de cure elle était froide distante plus de bisous de calins plus rien au debut on se dit quelle a rencontrer
un autre homme mais non c'est le deuxieme effet kisscool de la cure ils ouvrent les yeux parait il sur ce nouveaux monde .
Nous sommes pas des cas isolé il existe des site mieux que celui ci ou tu trouvera t es réponses
Nous entions devenue des coloc je n ais pas supporter je suis parti ça ne lui a fait n y chaud n y froid alors que nous étions un couple souder et amoureux .
Ce n est plus la même personne elle bois plus c est tres bien mais notre couple a eclaté.
Je ne c est pas ou vous en etes aujourd'hui mais je te souhaite beaucoup de courage

miroulette - 14/07/2023 à 00h05

Bonsoir
Je viens de lire vos histoires et cela me fait comprendre beaucoup de choses mais la personne qui arrête de boire a besoin d être seule comme elle est seule quand elle se détruit
L alcool n est pas un plaisir pour les personnes qui boivent elles croient n avoir que cela et ne voit plus rien autour pour s arrêter elle doivent changer et elle a surtout honte d avoir fait du mal à la personne qu elle aime et de continuer à leur en faire donc elle préfère partir c est la honte qui les font s en aller et rien d autres
Vous n y êtes pour rien

Sedeta - 14/07/2023 à 23h55

Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien. Six mois se sont passés déjà après le dernier contact avec mon ex par Whatsapp. Ce jour-là, il a pris contact pour me dire "une petite pensée pour toi et (nom de mon petit chien)". L'amour pour les chiens c'est un amour sue nous partageons. Je lui avais proposé de rester chez moi en rentrant en Espagne (je me sentais coupable), il me dit qu'il accepte bien, commence à faire de tours, etc. et je lui pose la question de s'il a rencontré quelqu'un d'autre (ce que j'ai bien "compris" intuitivement). Il répond: "Oui. Tu es trop intelligente". Je lui demande s'il est ivre il répond: un peu. Après il commence à m'expliquer son histoire d'amour, un vrai coup de foudre d'après lui, il me souhaite dd rencontrer quelqu'un pour moi, vu qu'il n'est pas l'homme pour moi, mais celui qui correspond à sa nouvelle p'tite amie qui, d'ailleurs le correspond et lui correspond, etc. Il dit, un peu en se moquant, qu'il espère que je retrouve quelq'un de mieux... ha, ha! Si jamais ça existe du mieux que lui, bien sûr. Très agacée, je lui répond que je lui souhaite une bonne vie et puusqu'il a déjà une autre copine en Espagne, qu'il n'a plus besoin de l'hébergement chez moi, etc. Je bloque sur Whatsapp. Il me bloque pas, mais après cette discussion trop bizare et l'énorme déception je décide de ne plus maintenir le contact avec lui. Petit à petit, j'ai commencé à oublier, même si ses mots m'ont beaicoup blessé. Cette histoire du coup de foudre, etc. c'était vraiment pas nécessaire que je la sache. Qu'en pensez-vous. C'était comme s'il voulait se "venger" de moi. Alors qu'il sait très bien pourquoi j'ai décidé d'arrêter.

Je l'imagine donc, à nouveau en Espagne (dans "ma" belle ville), très heureux dans sa nouvelle vie, nouveau boulot, nouvelle copine... mais... toujours les vieilles et mauvaises habitudes. Il a laissé des bouquins chez moi et une plante (de cannabis) qu'il n'a jamais récupéré.

Mais, après six mois sans avoir pris des nouvelles, ni l'un ni lautre, je pense que tout est fini... je vous rassure: je lâche prise un peu plus chaque jour.

Qu'en penses-vous? Est-ce un vrai final?

Bonne soirée à tous. J'espère très sincèrement que vous allez tous très bien.



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