Nini777 - 21/06/2021 à 14h29

Bonjour a toutes et tous,
J'ai lu tous les messages de cette discussion. J'y ai trouvé à la fois du réconfort de ne pas me sentir seule dans cette démarche de ne pas vouloir abandonner mon mari a son triste sort et à la fois ça me fait très peur de me rendre compte qu'il ne changera probablement jamais.
J'aimerais pouvoir agir avant que cela ne deteriore trop sa vie, notre vie, mais je me demande si il n'est pas déjà trop tard. Et surtout je me rend bien compte que ça n'est pas a moi d'agir mais a lui. Mais lui est encore dans le déni... Malgré mes appels à l'aide; je vois bien que la colère ne resoud rien au contraire mais c'est tellement dur d'être impuissante...
Je ne me sens pas capable de partir aujourd'hui, d'abandonner, mais plus le temps passe et plus je me demande ça n'est pas ce que je devrais faire, pour me protéger et protéger nos enfants. Je n'imagine pas ma vie sans lui, mais je le déteste tellement quand il est alcoolisé. Pourtant j'ai la chance qu'il ne soit pas (encore) violent ou agressif. Non ça le rend juste très con... Je vais essayer de prendre du recul et m'échapper quand il est dans cet état que je déteste, continuer à me centrer sur moi et sur nos enfants, mais je réfléchis à comment organiser une séparation parce que mince je n'ai que 43 ans et ça n'est pas être vie la que je veux vivre...
J'avais besoin d'exprimer, merci a tous d'avoir écrit out ça je me sens moins seule et c'est déjà énorme...

Delpa - 26/06/2021 à 22h58

Bonjour !
Oui, je crois qu'il faut partir, car on ne peut rien y faire, au fond, et on reste là à souffrir...
Mais comme on n'arrive pas à partir, comme on a la trouille de l'inconnu et des difficultés, on se trouve tout un tas de raisons pour ne pas le faire. Et on se gâche la vie.
Toi, Nini777, tu te dis que mince, à 43 ans, ce ne peut continuer ainsi. Moi, à 64 ans, je me dis qu'il ne faut pas que le temps d'existence qu'il me reste soit tellement pourri... Et pourtant je n'arrive pas à partir.
Alors, oui, il va sombrer sans moi... Mais il sombre déjà ! Et il m'entraîne avec lui !
Mais il y a d'autres choses, il y a les conditions matérielles dans lesquelles on se trouve et auxquelles on ne veut pas renoncer. Parce que la pauvreté, ce n'est pas drôle non plus.
Ce n'est pas même pour "refaire sa vie" qu'il faut partir, mais juste pour vivre ! C'est si bon de vivre dans la joie ! Et s'il y a bien quelque chose d'impossible avec un alcoolique, c'est bien la joie.
Je sais tout ça, les années passent, et je n'arrive toujours pas à partir.
S'il suffisait de partir comme ça, clac, en claquant la porte. Hélas, c'est une séparation qui va s'éterniser, des partages de biens, de comptes, du temps qui va durer dans la douleur.
Alors, on fait comment ? On se laisse crever à rester ?
Je désespère d'y arriver... et je pleure... et ça ne sert à rien les larmes, là.
Si nous pouvions nous encourager à partir, quelle délivrance ce serait !

Farandole - 20/05/2022 à 05h06

Bonjour
15 /0 c ' est peu
Comment vérifier ?

Les alcooliques sont pour la plupart dans le déni

Ils ne vont pas chez le médecin

Impossible de comptabiliser

Mon mari est décédé de cette addiction

Bon courage à vous

mamoune - 11/08/2022 à 19h29

Bonjour Azalea,
Ton message me fait vraiment écho. Je réagis de la même manière que toi et je culpabilise beaucoup après que je me sois mise très en colère et que je lui ai fait tous les chantages possibles.
Après on ne se parle plus pendant plusieurs heures voire plusieurs jours et je sais que ça ne l’aide pas du tout et je culpabilise. Et je vis très mal qu’il fasse tout en cachette et qu’il me mente quand je découvre une bouteille. Je me sens trahie et je n’arrive plus à lui faire confiance.

Profil supprimé - 13/08/2022 à 21h42

ça y est , le point de non retour a été franchi, après des insultes de trop, une altercation et voilà.
J'ai déposé une main courante avant qu'il ne le fasse il a joué les victimes comme d'habitude. Mais il a promis aux gendarmes de partir et d'accepter la séparation. Il a déménagé , j'ai vu un avocat. Maintenant c'est du stress et beaucoup de nuits sans sommeil , mais ça n'était plus possible.
Le pensait le pire derriere moi mais j'angoisse tellement, j'ai peur pour l'avenir .

Whynot - 11/10/2022 à 08h05

Bonjour, je ne sais même pas quoi écrire. On aime quelqu'un et il devient un autre, un alcoolique. J'ai 2 enfants, 6 et 10 ans, qui adorent leur père et je dois cesser au plus vite car il m'emporte dans sa descente aux enfers. Comment peut on être sain d'esprit et ne pas être capable de fuir face à une situation qui dure depuis des années. On ne se disputent pas, il n'y a que le silence. Un silence si pesant que j'ai l'impression d'être une merde. C'est dur, je n'y arrive plus. Oui ils sont malades mais la lucidité, même temporaire, ne leur permettent pas de ne pas nous faire souffrir. J'ai accepté tellement de choses inacceptables que j'ai honte. Je suis en colère contre quelqu'un qui ne me répond pas. Je ne m'en vais pas car je crois l'empêcher de mourrir, en tombant de la baignoire, étouffer en oubliant d'éteindre le four, ... Je suis si triste . Ma volonté est mise à rude épreuve. Et aujourd'hui, je suis épuisée moralement

Minnie - 04/02/2023 à 10h32

Bonjour,

Je ne sais pas par où commencer, j'avais tellement espèré qu'il se rende compte que sa consommation était au-delà du consommation "social" et qu'il était alcoolique.
Il a enfin admis qu'il était alcoolique lorsqu'il s'est rendu compte qu'un accident avec notre enfant a failli se produire.
Malgré que j'ai attendu ce jour, ça été un choque et une nouvelle qui m'a déstabilisé. Rendez-vous chez le médecin en addictologie et début du sevrage qui commencent.

Je me sens au 6ème dessous et désemparée.
Comment vais-je gérer? Que dois-je faire pour l'accompagner mais en même temps lui dois faire le nécessaire pour s'en sortir? Je sui inquiète, je veux être accroché à lui de peur qu'il boit des bouteilles qui a éte planqué dans la maison.
Je me dis je suis autant coupable! Je le savais, depuis longtemps, les disputes sur ce point étaient continuelle. Et pourtant, il a si bien menti, si bien retourné les situations que je finissais pas me dire que c'est moi qui en fait des montagnes... et oui je proposais un apéro le samedi soir, j'offrais de l'alcool à Noel, anniversaire,... je ne voulais pas être la femme casse bonbons.

Je ne sais pas ce qui m'attends et ça me fait peur! Malgré que la famille nous supporte.

Je veux le soutenir, lui montrer que nous pouvons y arriver mais comment le faire sans que je lui fasse rsentir ma peine.

Merci de votre écoute,

Courage à vous tous dans vos situations

cordyline3 - 24/04/2023 à 16h07

Bonjour à toutes et à tous,

Ça fais du bien de ne pas se sentir seule dans ces cas là, mon homme a 47 ans j’en ai 38 et je m’épuise depuis des années avec l’alcool, au début j’ai fais des erreurs moi même avec l’alcool crise de jalousie et j’ai compris que j’allais le perdre il me l’a bien fais comprendre, et du coup j’ai arrêté de me mettre dans des états minable et jalouse.

On a continuer a faire des soirées bien alcoolisé avec des amis et puis on finissait le soir tous les deux dans un sale état.
Et maintenant je ne bois presque plus lors des soirées ou des repas car physiquement je sent que ma santé en prend un coup, du coup je m’inquiète énormément pour lui qui continue à se mettre minable, ne plus pouvoir articuler, marcher sans trébucher, ça devient dangereux et il devient agressif envers moi insultes, menaces dès que je le restreint, j’ai essayer de cacher l’alcool ensuite de ne plus en avoir mais c’est impossible il y a toujours du passage à la maison et je n’arrive pas ou plus à gérer les quantités il ne m’écoute pas!

Le lendemain il a tout oublié ou il se souvient que de ce qu’il veut! Il sait qu’il me fais souffrir et il sait qu’il a un problème, il me le dit, il s’excuse tout le temps de ce qui s’est passé quand je lui raconte, il se détruit et je ne peux rien faire!

J’essai de lui parler de son état et de ce que je ressens. il me dit qu’il boit parce qu’il est content d’être le week-end pour souffler mais à chaque fois il ne sait pas s’arrêter et du midi jusqu’au soir les week-end et desfois en semaine le soir, j’essaie de rester calme mais il me pousse à bout et dès que je hausse la voix, il dégoupille et devient de plus en plus agressif alors je me calme je ne parle plus et il continue à boire jusqu’à aller se coucher dans un sale état et le lendemain il pleure il est pas bien le noeud au ventre de tout ce que je lui raconte de la veille, et il dit j’ai fais n’importe quoi et ça se répète je le menace de partir mais au fond je n’en suis pas capable! C’est si dur!

En vous lisant je comprend que c’est très dur s’il ne décide pas de se faire soigner! Il faut que ce soit lui qui prenne rdv! C’est dur de lui faire comprendre ça!

Merci à vous tous pour vos témoignages!

Mel2250 - 23/05/2023 à 21h23

Wahou. Chaque discussion me transperce le cœur. On vit toutes et tous à peu prêt la même chose. Je ne pense pas rester. Je refuse de me perdre totalement. Au bout de 3 ans j'ai eu mon compte. Alors je l'aime fort même trop sûrement mais je vais finir par perdre ma fille et ma vie. Et elle compte ma vie aussi ? Non... C'est tellement de gâchis... Je suis e'core sous le choc. J'ai enfin réalisé qui il était. Celui que j'aime n'est plus là.