patricem - 29/10/2018 à 10h48

Bonjour,

il y a plusieurs chemins possibles. Qu'avez-vous déjà tenté ? Êtes-vous suivi par un addicto ?

Patrice

Profil supprimé - 29/10/2018 à 11h28

Bonjour,

plusieurs démarches personnelles m'ont bien aidé, sinon à trouver le chemin de la paix, en tout cas, je pense, à m'en rapprocher ce qui me permet actuellement de garder l'alcool à distance.

Voici quelques exemples:

- reconnaissance claire du problème (ne plus vivre dans le déni)
- participation à un groupe d'entraide.
- psychothérapie.
- remplacement de la consommation d'alcool par le sport. (J'ai 60 ans, mais ce n'est certainement pas limitant)

Vous semblez d'après votre profil avoir déjà réalisé de nombreuses démarches, j'ignore si les exemples cités ci-dessus peuvent vous inspirer, votre avis m'intéresse. Quoiqu'il en soit, en ce qui me concerne, il me paraît difficile d'évoluer seul avec cette souffrance.

Je vous souhaite bien du courage,

Profil supprimé - 29/10/2018 à 13h52

bonjour,
j'ai essaye je crois tous ce qu'il est possible de trouver les psychiatre addictologue accepteur les AA tous les sites internet
je n'y arrive pas
pouvez vous m'indiquer d'autres pistes

Merci

Profil supprimé - 29/10/2018 à 16h00

Bonjour,

comme vous, j'ai réalisé de nombreuses démarches; le succès n'a pas toujours été au rendez-vous. Par contre, chacune de ces étapes (AA, psychiatre,...) a contribué à me faire avancer.

Vous parlez dans votre message de psychiatre. S'agit-il d'une personne qui vous guide avec l'aide de médicaments ?
S'agit-il d'une personne avec qui vous disposez de temps d'échange ?
Pour ma part, il est important de distinguer l'aide d'un psychiatre de celle d'un psychologue.

Ce qui m'a le plus aidé est le contact avec un psychologue, donc via une psychothérapie; c'est l'occasion d'analyser ma relation à l'alcool sous tous ses angles: enfance, famille actuelle, travail,....

Cette méthode m'a beaucoup aidé; bien sûr, cela peut être différent pour vous.

Avez-vous également l'occasion d'échanger avec des personnes qui vous sont proches ?

Si vous étiez obligée de remplacer le temps consacré à l'alcool à une autre activité, quelle serait-elle ?

Bon courage,

Profil supprimé - 29/10/2018 à 16h47

bonjour , oui je suis en consultation avec un psychiatre addictologue depuis au mois plus 8 ans, mon problème c'est que j'arrive à m'arrête de boire un mois et après je rechute sans savoir le pourquoi au dose double et je ne sais pas analyser ses rechutes.
a votre question :Si vous étiez obligée de remplacer le temps consacré à l'alcool à une autre activité, quelle serait-elle ? je n'en sais rien du tout car l'alcool m'ôtes toutes me envie.

merci

Profil supprimé - 29/10/2018 à 17h18

Et si je me permet d'insister, si vraiment vous étiez obligée de trouver une activité de remplacement, qu'elle serait-elle ?
La réponse n'est pas urgente, probablement, un temps de réflexion est-il indispensable.

Pour ma part, sans le sport, il est très probable que je retournerais vers les bouteilles. Mais bien sûr ce qui est utile pour quelqu'un ne l'est pas nécessairement pour une autre personne.

Bàv,

patricem - 29/10/2018 à 21h41

Bonsoir,

des anciens alcooliques que je croise, beaucoup disent avoir souffert ou souffrir encore d'une sensation de vide. C'est vrai, de mon expérience perso, qu'une fois bien bourré, je ne voyais plus le temps passé. Et qu'après, j'ai remplacé cela par une "consommation" de séries télés (Netflix, Amazon Prime, etc) et de lectures (plusieurs abonnements à des journaux revues très diverses). Bon, il faudrait que j'ajoute une activité physique pour bien faire

Alors, cela peut être le sport, une activité physique (genre la marche), la lecture, les séries, les films, un peu de tout en fonction de vos envies.

Et les groupes de paroles : certains au début racontent avoir été à des réunions type AA ou similaire plusieurs fois par semaine.La sociabilisation est importante.

Quand à la rechute, peut-être pouvez-vous essayer de prendre des notes de votre humeur, ce qui va, ce qui vous contrarie, comment vous retombez (direct la bouteille ou alors un verre un jour, trois le lendemain). Histoire de ne pas oublier (blackout à cause de l'alcool) et de voir avec votre psy si vous voyez apparaitre des situations dangereuses pour vous. Moi, par exemple, c'est la présence d'alcool à la maison et la pression au boulot. Donc plus d'alcool chez moi, même pour la cuisine. Et je m'efforce de prendre du recul sur le boulot (avec le psy, toutes les semaines).

Aussi, connaître votre rapport de dépendance avec l'alcool. Par exemple, avec les alcools fort, la dépendance physique se réinstalle en deux/trois jours chez moi. Avec la bière, je n'ai pas l'impression d'avoir de dépendance physique. Donc, quitte à rechuter, j'essaie de limiter les dégâts. Cela n'excuse rien mais facilite le fait de se relever...

Courage,

Patrice

Profil supprimé - 31/10/2018 à 09h57

Bonjour à vous,

merci pour ces échanges, je trouve cela précieux et inspirant.

@piment: je pense également à d'autres pistes: j'ai déjà entendu parlé d'anciens alcooliques qui ont entretenu leur abstinence en s'investissant dans la couture ou le tricot. Personnellement, et curieusement peut-être, le yoga et la découverte de la méditation m'ont également aidé.
Bien sûr, ceci ne sont que des exemples, tout ceci est tellement personnel.

Au plaisir de vous lire,

Christian,

Profil supprimé - 01/11/2018 à 08h38

merci de ses échange hier encore j'étais ivre je n'en peu plus que l'alcool soit plus fort que ma raison