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Astuces pour réduire ma consommation

Par Profil supprimé

26 réponses


Profil supprimé - 01/02/2017 à 21h35

Merci IteMissaEst et Flo66 pour les "astuces" pour lutter contre la dépendance psycho.

Je fais déjà pas mal de sport, je vais courir 1h 3x par semaine, je fais assez régulièrement des semi-marathons. Je pense que le sport m'a sauvé dans le sens où (en dehors du fait qu'il me faisait perdre une partie des calories absorbées par l'alcool) à un certain niveau de consommation d'alcool, je me suis rendu compte que mon corps suivait moins bien qu'avant pour mes joggings. Et là, je me suis dit qu'il y avait un problème, que c'était le signal d'alarme.

Sinon, les exos sur la respiration, les pensées positives pour réduire le stress, je retiens.

Ce qui m'embête avec ces angoisses c'est que je suis parfois un peu agressif avec ma femme, qui pourtant est adorable avec moi...

Enfin, hier encore j'ai réussi avec mes 4 verres, et ce soir je pense qu'il n'y aura pas de problème. Vendredi, j'ai une soirée avec un ami, et là je me dis que je ne me limite pas (c'est un voisin, je n'aurai donc pas à conduire), dans la limite du raisonnable...

La médecine n'est pas une science exacte (je suis moi-même un scientifique), la médecine ou la biologie ne sont pas des mathématiques ou de la physique. On ne peut pas fixer de seuil exact au delà duquel le produit devient néfaste. 3 verres par jour pour les hommes est un seuil qui assure zéro dégât au plus vulnérable, pour d'autres, moins vulnérables, la limite peut être au-dessus. Par contre de là à affirmer qu'une bouteille par jour permet une meilleure santé que l'abstinence, c'est vrai, j'en suis perplexe.

Je vous souhaite une bonne fin de semaine! Julien

Profil supprimé - 02/02/2017 à 11h02

Salut à tous !!

J'écris rapidement ici (étant au boulot). J'ai lu en diagonale, le fil est actif et je pense être dans un cas assez similaire que les votre !

En résumé :
J'ai 31 ans, j'ai bu tous les soirs pendant 5 ans, deux bières fortes (33cl à 9° ou plus) et une demie bouteille de vin. Depuis maintenant 2 ans je lutte entre semaines d'abstinence et reprises effrénées de la consommation le weekend et depuis le début de l'année je limite réellement ma consommation (à 25-30 unités par semaine pour l'instant).

Comme vous, ma vie a tout pour plaire, j'ai un bon poste avec des perspectives, je gagne bien ma vie, j'ai une maison avec ma femme avec qui tout se passe très bien (et qui, elle aussi, ne voit pas le problème).

Ma conso d'alcool m'a déjà valu de l'hypertension (heureusement elle descend quand je stoppe assez longtemps) et des petits soucis d'estomac.
Ma dernière prise de sang datant d'il y a 1 an ne montrait rien d'anormal, mon généraliste a donc décidé de ne pas faire d'examens supplémentaires (j'étais passé chez le gastro, endoscopie etc qui n'a rien montré). Pourtant j'ai fréquemment des petites douleurs au niveau du foie. Etant un chouilla hyponchondriaque, il semblerait que je somatise...

Je suis également un consommateur quotidien de cannabis. Je lisais plus haut "l'alcool, comme le cannabis est une drogue". Je trouve que cela n'a rien à voir. Je peux stopper ma consommation de cannabis du jour au lendemain sans le moindre symptôme de sevrage, avec juste un impact léger sur le sommeil. L'alcool est 1000x plus addictif, 1000x plus nocif, et surtout il est 1000x plus difficile d'en décrocher tant on vous le jette à la figure un peu partout. D'ailleurs consommer du cannabis peut se faire de manière saine pour peu qu'on ne le fume pas. Mais la n'est pas le débat.

J'ai réussi, depuis le début de l'année à me tenir au fait de ne plus boire seul (la bière d'après le taf, la bière pendant la préparation du repas, le vin etc...). De ce fait ma consommation a déjà bien diminué.

Mais comment faite vous pour l'aspect social ? Exemple, la semaine dernière je n'ai rien fait de lundi à vendredi, je n'ai rien bu. Cette semaine j'ai été invité chez mon voisin qui avait prévu 3x25 à 8° et 1x75cl à 9° pour 2 ! Avec une tendance à resservir très vite (je n'arrive pas encore à dire non...).
Hier soir nous étions invités chez des amis de ma femme, encore une fois j'ai bu une 10aine de verre (sans être le seul bien entendu).
Aujourd'hui je n'ai rien et je suis déterminé à ne pas boire, l'envie n'est même pas là car je ne pense plus qu'aux dégâts que mon corps a enduré. J'ai l'impression que tant que je n'arrête pas complètement il ne se remettra pas.
Demain soir je suis invité chez un ami avec qui j'ai toujours bien picolé, je sais dors-et déjà que je boirais une 10aine de verres. Je ne ferais rien le reste du weekend pour compenser et rester dans la limite que je m'impose.

J'ai toujours été qqun de sociable et j'ai l'impression que l'alcool m'a enfermé dans une sorte de phobie / anxiété / timidité qui fait que si je n'ai pas bu, je ne suis plus très bavard...

Faut-il se faire une raison et s'empêcher toute situation "a risque" ? Comment gérez-vous cet aspect ?

Merci & bon courage à vous !!

Profil supprimé - 02/02/2017 à 12h38

Bonjour geosadak,

On est dans une situation similaire, en effet (et j'ai l'impression que sur ce forum, il y a un paquet de cas comme nous).

J'ai pensé à l'aspect social. Je n'ai pas une foule énorme d'amis, mais quelques potes, certains avec qui je picole volontiers, comme pour toi. Je me dis que pour l'instant, si je me force à une consommation raisonnable tous les jours sans exception, je vais craquer, donc j'ai l'impression qu'il vaut mieux accepter certaines petites exceptions. Dans des cas occasionnels, je m'autoriserai encore quelques verres de trop. Mais ça ne doit plus être la règle comme ça l'était tous les jours jusqu'à il y a une semaine.

Après tout, c'est l'accumulation d'excès tous les jours qui endommage la santé, non? Pas quelques petites mines ponctuelles...

Bon courage! Julien

Profil supprimé - 02/02/2017 à 13h43

Bonjour Geosadak,

Pour ce qui est de l'aspect social je dois t'avouer que pour l'instant j'évite tant que faire se peut les situations de tentation. Toutefois si une se présente c'est à l'eau. Certes je suis aussi un peu moins bavard et moins rigolo mais cela me permet de maintenir le compteur à zéro et de regarder les autres faire les pitres à ma place...

Plus le temps passe moins j'ai envie de faire "reset" car je sais que c'est la porte ouverte à une rechute et au fait de me dire "Pas grave tu n'as arrêté que depuis quelques jours. On fera mieux dès lundi prochain"

Ca fait partie de mon mode de fonctionnement personnel : ou je fais les choses à fond ou je ne les fais pas. En étant, comme toi, à tendance hypochondriaque, le fait de ressentir de plus en plus de douleurs abdominales m'a conforté dans l'idée d'un arrêt total d'autant que lors de mes tentatives précédents ces douleurs s'amenuisaient voire disparaissaient et revenaient dès que je consommais, notamment au niveau des reins.

A toi de voir si une conso occasionnelle ou limitée est gérable pour toi (comme Julien) ou si tu dois mettre un terme à toute conso.

Profil supprimé - 02/02/2017 à 14h32

Le soucis c'est que si on s'en tient à l'OMS, les conso occasionnelles ne doivent dépasser 4 unités. Or c'est très rare que ce soit le cas dans mon cercle d'amis.

Et du coup c'est toujours mon angoisse de me taper une cirrhose à 35 balais qui remonte. Dans l'idéal j'aimerai m'exiler 4 mois dans une foret, laisser mon foie se refaire ^^ ! Je sais bien que ma consommation n'a pas été à ce point excessive (un ami en est à 1 bouteille de rhum par jour, soit facilement le double), mais le curseur est inconnu (chaque organisme est différent).
Je devrais peut-être changer de toubib et demander des investigations plus poussées qu'un bilan sanguin (j'ai un peu de cholestérol et de triglycérides, ça n'inquiète en rien mon toubib qui dit qu'un gateau le soir d'avant peut avoir cet effet (sucre) et que mon cholestérol est raisonnablement haut). Or j'ai pu lire qu'une augmentation des trigly pouvait avoir pour origine une steatose (foie gras). Enfin bref je rentre à nouveau dans ma parano hypochondriaque big-smile

Julien, malheureusement les mines ponctuelles sont très mauvaises elles aussi. Moins d'atteintes hépatiques (bien que le risque d'hépatite existe à forte dose) mais tout aussi nocives sur le reste.
Chez moi c'est surtout que les "mines" (= gueule de bois) entrainent un cercle vicieux de conso. Gueule de bois désagréable => consommation pour se soulager le lendemain ... etc.

Bon aprem à vous !

Profil supprimé - 02/02/2017 à 15h01

Bonjour,
Et bienvenue Geosadak happy

Je suis également un consommateur quotidien de cannabis. Je lisais plus haut "l'alcool, comme le cannabis est une drogue". Je trouve que cela n'a rien à voir. Je peux stopper ma consommation de cannabis du jour au lendemain sans le moindre symptôme de sevrage, avec juste un impact léger sur le sommeil.

En prenant le temps de relire tu verras que je ne dis pas que l alcool est la meme drogue que le cannabis, je dis que l alcool aussi bien que le cannabis, sont des psychotropes, peuvent creer dependance, accoutumance et addiction. Que les deux sont des drogues.
De plus je pense que quelqu un peut etre addicte au cannabis et seulement dependant a l alcool, et vice versa, en fonction de l effet different de ces produits.
Effectivement le sevrage cannabique est different de celui de l alcool, celui pour l alcool reste le seul potentielement mortel...
Et il reste un facteur, c est celui de consommer plusieurs psychotropes. En fait tu ne seras fixé sur ton reel rapport au cannabis que si tu te retrouves plusieurs jours sans boire happy Je crois que l arret de la derniere des drogues que l on consomme est toujours un peu particulier a aborder.

L'alcool est 1000x plus addictif, 1000x plus nocif, et surtout il est 1000x plus difficile d'en décrocher tant on vous le jette à la figure un peu partout. D'ailleurs consommer du cannabis peut se faire de manière saine pour peu qu'on ne le fume pas. Mais la n'est pas le débat.

Oui je te rejoins sur cette difference alcool et cannabis, je n y mettrais pas le chiffre mille mais je pense que l alcool est plus nocif, plus destructeur, et qu en decrocher est plus douloureux. Maintenant ce n est que mon avis mais une conso saine d une drogue, quelqu elle soit, est incompatible avec un usage regulier, journalier qui cree irremediablement a terme une dependance, donc une privation de liberte, de choix. L experience d etre clair alors que des annees l alcool et autres sont venus mettre des filtres a la vie est une experience proche de la prise d une drogue!! happy Je souris mais c est ce que je me suis dis le jour ou j ai du m y confronter: Bon.. prends le comme un trip...

Pour le cote social, c est difficile de repondre car l alcool ne vient pas en bouclier de la meme chose chez tout le monde. De mon experience je pourrais dire ceci: Il y a eu un temps difficile ou la vue d une conso proche de moi mettait trop a vif mes envies, ou je ressentais trop d anxiete. Puis avec le temps le rapport au produit evolue, les choses s equilibrent et cela devient plus facile.
Certaines soirees sont vraiment marrantes, d autres vraiment chiantes, c est sur que l alcool lissait tout ca. Par contre la soiree en tete a tete avec quelqu un qui descend verre sur verre, ou finalement l alcool etait le centre principal d interet, ben elle a plus le meme gout et plus trop d interet... Souvent je m amuse a regarder l evolution du repas en fonction de la conso, et t es pas le seul a etre plus calme sans happy Il peut y avoir plusieurs choses dans l anxiete ressenti sans alcool je crois. L effet du manque deja et puis parfois c est ca qu etait venu cacher l acool, un fond d anxiete, et sans le masque de l alcool il ressort. L alcool, avant de devenir anxiogene a force de consommation,est avant anxyolitique.
Le probleme c est que je parle la d un 0 alcool et que je ne sais pas comment ca peut faire en continuant de consommer un peu.

En vous lisant je me rends compte que c est souvent apres une dizaine d annees de conso reguliere que les premiers murs qui nous font reagir arrivent. Souvent vers les 30 ans..

Ah et pour Julien, ton histoire de difficultes pour courir m a rappelé quelque chose. En post cure, qui etait en montagne, axee sur le "sport", on nous a dit qu un buveur regulier, avec une activite physique reguliere, avait, apres quelques annes de conso, la meme forme physique qu un gars non buveur pratiquant le canapé ^^ Bon ils exageraient peut etre un peu pour nous motiver mais il est clair que l alcool fatigue.

Bonne journee a tous et bravo encore pour vos demarches blunk

Profil supprimé - 02/02/2017 à 19h45

@ Geosadak :

Nous avons un couple d'amis dont l'homme s'est vu diagnostiqué un cancer oesophage/estomac il y a 2 - 3 ans. Le specialiste lui a dit que c'était le résultat de ses années d'alcoolisme. Il est abstinent depuis 20 ans !!!

Profil supprimé - 03/02/2017 à 08h25

@IteMissaEst

Effectjvement, on lit un peu partout que les dégâts au niveau des voies aéro digestives hautes sont les seuls irréversibles !

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