Fleur2Lys - 30/06/2023 à 09h24

Bonjour Alexia,

Je comprends tout à fait votre désarroi pour l'avoir moi-même connu avec mon compagnon. Quand il était décidé à se faire hospitaliser, nous rencontrions des portes closes car, comme pour vous, les urgences n'étaient pas la bonne procédure ou il n'était pas un danger pour lui-même, etc.

Actuellement mon conjoint est en cure. Pour cela, nous sommes passés par le CSAPA de notre ville et c'est cette structure qui a proposé un centre de soins et entamé les démarches d'inscription. Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Il a donc fallu s'armer de patience et gerer mon incompréhension et celle de mon conjoint face à un système de santé qui ne nous donne pas les réponses. Il faut souvent chercher et enfoncer les portes par nous-mêmes. Je comprends le manque de moyens humains et matériels mais ce n'est pas toujours facile à vivre pour le malade et ses proches.

Bref, ce message pour dire qu'il y a des solutions pour aider votre conjoint mais, qu'en effet, ce ne sera pas sans efforts et démarches de sa part.

De votre côté, vous êtes libres de l'accompagner ou de prendre du recul si cela vous permet de préserver votre propre équilibre.

Courage à tous, traiter l'alcoolisme tient plus du marathon que du sprint et ne pas avoir de contrôle sur cette progression est une difficulté de chaque instant. L'impuissance est un fléau.