Bonsoir à tous,
Aujourd'hui, j'en ai particulièrement assez et j'ai besoin de me confier à vous. Il ne s'agit pas d'un conjoint, mais d'un ex-conjoint dont je ne parviens pas à me détacher affectivement et avec lequel j'ai toujours un lien très étroit, voire un peu toxique. Je vis dans le Haut-Rhin et lui en Allemagne.
Je pense que c'est assez récurrent, mais au début de notre ancienne relation, je n'étais pas au courant de son addiction à l'alcool, j'ai plus tard appris qu'il buvait régulièrement depuis sa séparation et qu'il avait développé une cirrhose qui réduit déjà son espérance de vie, selon les médecins. Bien sûr, on lui enjoint de ne plus boire d'alcool mais il rechute toujours et a un traitement anti-dépresseur qu'il ne prend pas régulièrement. Il promet bien sûr d'arrêter de boire, d'aller voir un psychiatre, je lui recommande souvent de se faire prescrire un médicament du type Baclofène, mais rien n'est fait. Les promesses restent vaines.
Ivre, il peut se montrer très violent verbalement (il m'insulte fréquemment : "pute", "salope", "fille légère", "fille facile", "connasse", "enfoirée", "prostituée" etc.), paranoïaque et instable (ce matin encore, il m'accusait de l'avoir trompé pendant notre dernière relation) et certains de ces comportements apparaissent même quand il est sobre. Il a pris l'habitude de se montrer très raciste quand il vient me voir en France (j'ai déjà eu droit à "Française de merde"), insulte les Africains, n'aime pas les Russes et insulte également les Alsaciens - en des termes parfois encore racistes - et affirmant qu'ils "détestent tous les Allemands", qu'il est discriminé ici (alors que personne ne lui a jamais rien dit de mal ! ), ne supporte pas qu'on lui réponde en français en Alsace (euh...), se montre là encore instable puisqu'il déclare adorer cette région en même temps. Il tient des propos plus que limites - même SOBRE - en faisant l'apologie du 3e Reich, lançant également le fameux "Heil..." et en me qualifiant de "non-arienne" ( ??) ; il s'attaque à ce qui me fait le plus mal en insultant mon enfant (qu'il appelle "mon bâtard de fils")
Lorsque je lui fais remarquer ses propos outranciers - j'ai pris l'habitude de sauvegarder ses messages et de les lui faire réécouter / relire, car il les oublie très souvent - ou que je l'incite à aller se faire soigner, il s'énerve ou me raccroche au nez, au téléphone. Je l'ai quitté pour cette raison le 29 août et il a repris l'habitude de m'envoyer plusieurs messages, tantôt d'amour, me proposant de "faire un enfant", de l'épouser, de le reprendre, promettant de changer car il s'est comporté comme un "enfoiré" (ce sont ses termes), tantôt des messages de désespoir dans lesquels il affirme vouloir se tuer, qu'il sait où se procurer de la drogue, que "ça finira de façon fatale" entre nous, tantôt des messages de haine ("je te hais") dans lesquels il m'accuse faussement - comme aujourd'hui - de l'avoir trompé et même...de lui avoir transmis le VIH ( ! ) alors même qu'il a la preuve que je ne suis porteuse d'aucune IST. Il peut m'appeler à toute heure, le matin, au travail, le soir, la nuit, et ses réactions varient toujours. Je ne sais jamais s'il va être en pleurs ou menaçant. Nous avons connu, même avant août, plusieurs ruptures et réconciliations et j'ai, pendant une séparation, flirté avec un autre homme qu'il a menacé de représailles physiques, puis de mort. Il est même jaloux d'ex que j'ai connus à l'âge de 20 ans (j'en ai 35 aujourd'hui ! )
Ce soir encore, vers 18h, il parlait de porter plainte contre moi puisqu'il pense que je lui ai transmis une IST - et les preuves du contraire / aucun test de dépistage ne lui font prendre conscience de ce délire - ainsi que pour l'avoir - ça, c'est vrai - qualifié de "paranoïaque" (une insulte, à son sens...). Je me suis d'ailleurs déjà rendue à la gendarmerie à deux reprises pour harcèlement téléphonique et insultes, mais devoir faire traduire tous nos échanges me coûterait énormément au niveau financier. La première fois, on m'avait incité à porter plainte ; la deuxième fois, je le voulais, mais on m'a incitée à déposer une simple main courante.
Autre preuve de son instabilité : après m'avoir rabaissée plus bas que terre en m'inventant une maladie que je lui aurais transmise, m'avoir à nouveau insultée, il m'a reproché, en pleurant, de le laisser tomber, que je ne savais pas aimer réellement, que lui ne m'oublierait jamais... et il me redemande une énième chance, qu'il changera. Des promesses auxquelles je ne suis que trop habituée, je n'y crois plus. Les appels et messages continuent, et pendant ce temps-là, il néglige de se faire soigner et me rend responsable de son alcoolisme, en affirmant qu'il le fait par désespoir, que si nous étions ensemble, il ne boirait plus (c'est faux, j'ai déjà testé "l'expérience"). Il ne comprend pas qu'il n'y parviendra pas seul et que ma présence ne le fera pas non plus arrêter, qu'il a besoin d'un MEDECIN (voire psychiatre) et prétend - malgré une ancienne hospitalisation en psychiatrie pour propos suicidaires, une pour alcoolisme, une cirrhose chronique - ne pas avoir de dépendance à l'alcool !
Quand j'essaie de l'aider ou de lui montrer mon soutien, malgré la rupture, il se pense systématiquement attaqué.
Merci de m'avoir lue, j'avais vraiment besoin de me confier sur cette situation qui nous atteint tous les deux moralement (et physiquement aussi, dans son cas)