pere alcoolique

Salut, je suis dans le même cas que toi, et la seule solution qu'on m'a donné c'est de me préserver, on m'a conseillé à plusieurs reprise de couper les ponts, car c'est un combat qu'il doit livré seul avec sa propre volonté. 

Cela fait 3 ans que je ne parle plus à mon père, j'ai d'abord tenté de l'aider j'ai proposer des cures, des psys, maison de repos, de l'accompagner, mais à chaque fois sa réponse c'était "j'ai pas envie d'arrêter" donc c'est moi qui ai arrêté, mon frère lui n'a pas réussi à couper les ponts, du moins pas encore, et notre père lui pourri la vie. J'ai déjà déménagé pour mettre de la distance et là mon frère va faire pareil car finalement il subit juste un homme qui ne veut pas aller mieux. 

Cette semaine, Lundi, l'hôpital m'appelle pour m'informer que mon père est en réanimation suite à un coma éthylique - aujourd'hui j'apprends que mon père est reparti en signant une décharge, vu qu'il était sobre et lucide l'hôpital ne pouvait pas le garder, alors qu'il avait RDV avec un addictologue cet aprem... l'assistante sociale m'a dit des choses horribles à son sujet, et je lui ai dit que j'avais coupé les ponts donc que je ne suis pas au courant de sa situation, elle m'a répondu que c'était la seule chose à faire dans ce cas là, qu'il faut "juste" attendre que le patient décide de se reprendre en main. 

En conclusion, tu ne peux apparemment rien faire à part attendre qu'il soit prêt à se reprendre en main, à ce moment là tu pourras l'aider.

Je regarde tout ca de loin, j'attends je patiente, si un jour il se décide je serais là mais en attendant je ne donne pas de signe de vie. 

On me demande parfois si j'ai des remords, si je me sent égoïste. C'est pas facile, mais je l'assume bien maintenant.