Partir est donc la seule solution...

Je te souhaite plein de belles choses dans ta nouvelle vie. Que les sourires et les soleil reviennent !

Effectivement, un moment on sent que c'est le moment de partit....On réalise qu'on ne peut pas l'aider et que nous avons une vie à vivre.

La tristesse est là. Mais on a au fond de nous l'envie d'une vie meilleure pour nous et nos enfants donc on avance dans cette direction...

Plein de courage à toi

Bonsoir Lalalie123 et toutes celles dans le même cas.
Moi aussi j'ai trouvé la force de partir il y a quelques mois, même si au fond c'était une déchirure car au fond je souhaitais plus que tout parvenir à ce qu'il décide d'arrêter pour sauver sa vie de famille. En vain..... Après ces quelques mois de séparation, j'acceptais un peu plus la situation au fil du temps, redevenant plus sereine, essayant de lui faire confiance lorsqu'il avait notre fille de presque 6ans à ses côté pour le weekend ou quelques jours. J'osais croire qu'il aurait le déclic et se reprendrait en main, même si c'était pour vivre sans alcool au côté d'une autre.... Et puis il y a quelques jours je que je pouvais redouter est arrivé. Notre fille passé avec lui les quelques jours avant Noël quand il a pété 1 plomb, sûrement par manque (enfin ça je ne saurai jamais). Heureusement il a eu la présence d'esprit de m'appeler pour que je vienne rechercher notre fille. Il a été odieux envers elle. Il avait regrouper toutes ses affaires et la mise à la porte en gros, lui disant qu'il ne voulait plus jamais la voir, qu'elle n'était plus sa fille, qu'il n'était plus son père, qu'ils ne se reverraient plus..... Depuis aucune nouvelle effectivement, même pas de remords à Noël. Aujourd'hui je n'arrive plus à comprendre ce qui se passe. Sa chute bat des records au points où il entraîne sa fille dans la chute. Notre fille de bientôt 6 ans ne comprends plus, fait cauchemar sur cauchemar, a sans cesse peur que moi même je l'abandonne, se dit même que c'est de sa faute si son père ne l'aime plus. Comment on peut faire ça à sa propre fille? Il était un papa poule avant tous ses problèmes. C'est devenu un monstre. Comment a-t-il pu faire ça à notre fille? Toute cette violence verbale? Même moi je n'en dors plus.... Besoin d'aide s'il-vous-plaît....
Prenez bien soin de vous dans tous les cas, quelque soit la décision prise, quelqu'en soit les conséquences, même si c'est dur....

J'aimerais trouver la force et le courage de pouvoir le quitter, partir de cette relation qui me détruit. J'y pense beaucouo, mais n'y arrive pas pour le moment.
Il me fais du chantage "si tu pars, j'en ai rien à foutre, ça sera un défilé de filles à la maison", il me sait jalouse et dépendante affectivement et joue la dessus. Et oui je sais qu'il en est capable, il l'a déjà fait...
Du coup ça me paralyse et la petite voix en moi qui me dit "protège toi, tu ne mérite pas les insultes et sa violence" s'éteint pour que ses menaces à lui résonne.
Ses menaces d'avoir d'autre relations sont aujourd'hui plus fortes que le respect que je me porte à moi même. J'espère avoir la force et le courage d'inverser tout cela un jour.

Jubilnette je vous comprends, je n ai pas encore trouvé le courage non plus. Je n ai pas envie qu il puisse garder seul nos garçons de 4 et 8 ans. Ils les mettraient en danger.

Bonsoir à tous, j'écris tardivement mais ma séparation est très récente, depuis lundi soir. Je ne pensais jamais devoir taper sur mon moteur de recherche "alcool info service " surtout à nos âges, 25 ans. Et pourtant c'est ce que je suis en train de faire, de vivre... 1 an et demi de relation et j'ai enfin dit stop à cette maladie que souffre mon amoureux, mon ex à présent. Je culpabilise énormément de le laisser, étant une personne altruiste, empathique. J'avais comme ce devoir de l'aider, l'accompagner, le soutenir. Mais cette situation me pèse. Vous savez le mal être de se dire dans quel état vais je le retrouver ce soir ? Comment va t-il se comporter dans ce repas de famille ? D'amis ? Mon conjoint souffre d'alcoolisme depuis approximativement 4 ans, donc bien avant notre rencontre. Mais, bien sûr, je ne l'ai pas découvert de suite. Je ne pensais pas que cela était de cet ampleur au point de trouver les meilleurs cahettes du monde. Le mensonge était pour moi quelque chose d'inconcevable. Mon compagnon souffre de son enfance, enfant non désiré avec une mère mal saine, le rabaissant sans cesse. Voilà les dégâts... j'ai tout essayé, la méthode forte en utilisant des mots pour le réveiller et la méthode douce avec les conseils d'un psychologue: ne pas le fliquer, le laisser respirer. Rien n'y fait, et cela s'ajoute de la violence psychologique, l'agressivité verbale envers moi puis physique. Lundi était la goutte d'eau. Revenant d'une journée compliquée et le voyant dans cet état, j'ai décidé de mettre fin. C'est très dur et même cette nuit j'angoisse à l'idée d'être loin de lui et qu'il fasse une bêtise, une grosse bêtise. Mais, je sais que mes projets de vie ne peuvent pas s'accomplir or je suis prête à fonder une famille. Je ne peux pas l'attendre surtout qu'il est dans le déni, refusant les soins. J'ai besoin donc de vous, de votre soutien, vous qui vivez aussi cette situation avec plus ou moins de recul. Moi, étant une séparation fraîche. Je suis triste de me retrouver sans lui mais aussi soulagé, le mot est juste de ne plus vivre dans l'angoisse, et ne plus devoir me disputer dans le vide. J'avais l'impression de devenir hystérique et en même temps prise dans un engrenage avec la peur d'en parler à mes proches de sa maladie par honte. Je gardais donc tout pour moi et préférais le lendemain lui pardonner pour éviter la séparation et tout ce qui va avec, l'annonce aux proches, déménagement, etc. Très bonne soirée à vous enfin bonne nuit ... moi je suis dans la culpabilité encore une fois et la peur qu'il fasse une grosse bêtise .

Rien d'original dans mon témoignage....mêmes ressentis, immense tristesse, déceptions, peurs, stress, pleurs, honte, douleur morale et physique, anxyolitiques, somnifères.
7 ans que nous sommes ensemble, il m'a avoué son problème au bout de 3 mois et j'ai vainement cru que notre amour serait plus fort. J'ai tout essayé, il recommence à chaque fois. Je me sens glisser petit à petit. Je sombre à ses côtés, finalement, moi aussi je suis addict...à lui Je m'enferme, n'ai aucun projet à plus d'une heure car il peut rentrer ivre à tout moment. J'ai perdu tout espoir de guérison de sa part et je me regarde couler à ses cotés.
Je sais parfaitement que je dois le quitter mais je reste à attendre et souffrir. Je n'ose même plus en parler car la seule issue serait de stopper et j'en suis incapable. Je suis nulle.

Rusti vous n etes pas nulle, vous souffrez de la situation.