J’écris ce texte un soir où ma mère est encore ivre.
J’ai 15 ans bientôt 16, je suis fille unique et je vis avec mon père qui est présent physiquement mais je n’ai aucune attache avec lui on ne se raconte rien, il ne fais que m’engueuler chaque jour pour des choses qui ne valent pas cette colère contre moi mais je l’aime quand même car je sais qu’il souffre aussi de la situation. Je vis avec une mère et sa femme alcoolique depuis maintenant 7 ans, j’avais donc 8 ans lorsqu’elle a commencé.
Et oui j’étais bien jeune, trop, je ne m’en suis pas rendu compte au début mais je sais que c’est depuis qu’on a déménager. Je déteste ma mère de m’avoir confronté à cette dure vie si tôt je n’étais qu’une enfant qui ne reconnaissait plus ça mère, qui ce demander pourquoi maman était bizarre, je ne l’aimais pas lorsqu’elle était comme ça, je ne comprenais pas encore que ma vie allait chaviré.
J’ai donc compris après de part les nombreux actes de ma mère, comme trouver une bouteille en verre dans le sac de sport, je lui demander ce que c’était mais elle me répondais que c’était pour elle, j’étais trop jeune pour comprendre, mais j’ai vite construit les pièces du puzzle et j’ai vite sombré dans un malheur que aucun enfants ni adolescent ne devrait vivre et le faire de savoir que nous sommes si nombreux en ai triste.
Ce malheur il me suit depuis mes 8 ans, cet alcool me hante depuis mes 8 ans
Certains moments je m’effondre tellement la souffrance et trop forte et d’autre moments cela ne m’atteint pas, peut-être que j’ai trop pleuré pour elle, que mon esprit a appris à vivre avec mais mon cœur lui est détruit au plus profond, par ma mère, cette femme qui m’a élever, qui a été un modèle pour moi est maintenant devenu mon démon qui me détruit au plus profond, de la voir ivre me rend en colère mais en même temps en triste et vulnérable, et je me déteste de ressentir cette émotion je ne devrait pas avoir de la pitié pour elle, elle ne le mérite pas mais c’est ma mère et je n’arrive pas à savoir qu’elle émotion je devait avoir envers elle.
Durant ces 7 ans d’alcoolisme elle a su ce montrer violente, méchante, aigrie sur moi et mon père, j’ai vécu énormément d’engueulades entre eux et comme tous enfants je n’aime pas ça, j’ai vu passer un grand nombre de fois la phrase «on divorce» mais cela n’est jamais arrivé, quelques fois je préférais car certains soir je l’ai voit ils ne se contrôlent plus l’un comme l’autre et s’en ai venu au mains rien que de l’écrire j’ai mal et je suis tellement malheureuse mais je ne le montre pas. Dans mon groupe je suis la fille souriante, pleine de vie mais ils ne savent pas que le soir j’ai peur de rentrer à la maison de voir ma mère encore ivre de voir cette personne que je déteste tant de le faire autant de mal, s’ils savaient ce que je ressent mes parents comment mes amis ils ne me verraient plus de la même manière. J’ai ma meilleure amie qui est au courant de ma situation mais seulement un peu je ne lui ai jamais vraiment raconté et je ne le ferais pas, je n’ai jamais rien raconté à personne de mon histoire en entier, et du coup ma meilleure amie en sachant ma situation me qualifie de forte, or des fois j’aimerais bien la croire mais je subis plus que je n’affronte car j’ai peur des conséquences et oui si je dis TOUS ce que j’ai sur le cœur à mes parents j’ai peur du lendemain, de l’après car après chaque embrouilles entre eux ils s’ignorent puis reviennent à la normale et c’est moi qui fais la discutions qui n’a pas le droit de faire la gueule alors que je souffre autant et peut-être même plus.
Je vais m’arrêter là car j’en ai tellement à dire que je pourrais écrire encore pendant des heures et c’est ce que je fais le soir lorsque ça ne vas pas et vous en avais eu une partie de ce journal que je tiens et qui est remplis de si grand malheurs.
J’ai 15 ans est je vie avec une mère alcoolique et j’en souffre énormément même si j’aime ne pas le montrer.
Je sais que nous sommes bien trop d’adolescents à vivre cette situation et nous ne savons pas à qui parler (car je n’ai pas de psy même si j’aimerais), alors si tu lis ça et que tu est dans la même situation que moi et que comme moi tu veux en parler à d’autre du même âge je suis là pour toi d’une oreille attentive et viens on parle.
Merci si vous répondez et courage à ceux qui sont comme moi car nous savons ce que nous vivons.