Il y a peu une amie m'a fait une remarque très pertinente. Elle m'a demandé comment j'allais, elle connait la situation de mon conjoint dépendant alcoolique et je dis les choses de la façon dont je les vois. Et à cette question, comment vas tu ? j'ai répondu, il ne va pas bien (pas exactement ces termes), mais le fait est que je n'ai pas répondu si moi j'allais bien ou pas, mais j'ai parlé de mon conjoint. Me serais-je oubliée dans l'histoire ?
Aujourd'hui, je vais répondre à cette question, je ne vais pas bien. Je pleure tous les jours depuis quasiment une semaine. Je souffre de cet inconfort de vie duquel j'essaie de m'échapper tant bien que mal, mais j'ai l'impression qu'il me rattrape à chaque fois. J'ai l'impression de devenir dépendante à l'idée de trouver une solution pour que lui s'en sorte, mais pas pour moi. Je suis épuisée, et je dois continuer à gérer mon travail et mon fils. Je le fais, mais clairement, je ne suis pas à 100% dans ce que je dois faire. Je ne veux pas être parfaite, il y a des jours avec et des jours sans, je le sais, mais la c'est bcq plus de jours sans que avec.