Bonjour à toutes et tous,
Comme une bouteille à la mer, je crois que j'ai besoin de partager mes inquiétudes, mes ressentis, et essayer d'y voir plus clair sur ce qui me semble un problème d'alcool de la part de mon compagnon.
Nous nous sommes rencontrés il y a environ 1an et demi. Mon copain à 28 ans et moi 30.
J'ai rapidement vu qu'il buvait excessivement en soirées. Il venait chez moi au milieu de la nuit très alcoolisé sans prévenir, m'appelant jusqu'à ce que je réponde, me réveillant pour que je descende lui ouvrir... J'ai fermé les yeux, pensant que cela passerait.. J'aurais dû déjà voir ça comme quelque chose d'inquiétant pour la suite de la relation.
Aujourd'hui, on habite ensemble depuis plus de 6 mois, et ça devient de plus en plus compliqué à vivre au quotidien pour moi.
Mon copain ne boit jamais seul, mais trouve toujours une occasion en semaine comme en week-end pour boire excessivement et rentrer en titubant maladroitement, me réveillant au passage, en plein milieu de la nuit. Et j'ai remarqué qu'il a tendance à s'entourer de personnes avec ces mêmes excès, normalisant au passage le fait de boire autant...
Je ne supporte plus ce comportement.
Il voir une psychologue depuis avant notre rencontre, avec l'envie de son côté de prendre sa vie en main comme il dit.
J'ai vu une toute petite amélioration après des disputes houleuses, mais il continue toujours a boire excessivement, avec des trous noirs très régulièrement. Il ne fait surtout plus de choses dites "aussi inquiétantes", comme rentrer sans chaussures en sonnant à 8h du matin.
Mais aujourd'hui je ressens une profonde lassitude, comme si ces petites améliorations, ne comblaient pas mes limites déjà dépassées.
Je doute sérieusement d'avoir désormais envie de me projeter avec lui dans le fait de fonder une famille, moi qui à 30 ans, rêve de ça depuis plusieurs années.
J'ai très peur d'être patiente et de regretter de rester, de m'engager d'avantage avec lui, de faire un enfant avec lui.
Je suis partagée entre l'espoir qu'il change un jour, et la crainte d'attendre quelque chose qui n'arrivera pas et me perdre dans tout ça.
Je sais que je ne peux pas agir à sa place, et ce qui est effrayant c'est l'entendre minimiser ses actes. Je suis terrifiée quand je l'entends dire qu'il adore la sensation d'ivresse, s'amuser, et déconnecter son cerveau en réponse à l'expression de mes limites : ne plus subir ses excès.
J'entame un travail psy dans les jours à venir pour m'aider à y voir plus clair j'espère et trouver des façons de communiquer différentes.
J'avais je crois simplement besoin de l'écrire, de le voir noter noir sur blanc, et le partager à des personnes qui peut-être se reconnaitront.
C.