Besoin de parler

Bonjour , je comprend votre enfer je vis le même depuis 9 ans il a enfin pris la décision de se reprendre en main et ça n est pas plus évident car un problème se résoud un autre apparaît.

Je suis d accord avec le fait de ne pas prendre l initiative de prendre rdv pour elle , tout se déclenchement doit venir d elle sans ça, ça me semble compliqué de réellement y arriver

Bonjour,

Voici le conseil d'une amie infirmière.

"Il a sans doute envie de se soigner mais ne peut pas. C'est comme s'il s'était cassé une jambe. Il veut se soigner mais ne peut pas conduire. Il a donc besoin de quelqu'un pour l'emmener à l'hôpital."

Le premier pas, les patients n'arrivent pas parfois à le faire seul, ils ont besoin qu'on les accompagne.

Si elle te le demande, fais le ou faites le ensemble, c'est son 1er pas.

Quoique tu choisisses, il ne faut pas que tu aies de regrets.

Bon courage à toi

Bsr,

J'ai vécu ça avec ma femme plusieurs années, écouter comprendre accompagner décider veiller sur.... sauver ?
Tous les spécialistes vous le diront c'est à la personne malade de décider de se soigner et vous serez confronté au secret médical. Vous pouvez l'accompagner jusqu'à la porte mais n'y allez pas avec elle à mon avis sinon elle pensera que vous êtes malades tous les deux et ne cherchera pas à comprendre ce qu'elle doit faire car vous serez là pour ''traduire'' ce qu'elle doit comprendre seule.
Moi j'ai attendu plus de dix ans après avoir chercher à l'aider et l'accompagner. Un jour je lui ai demandé de se soigner en hospitalisation longue. Après plusieurs semaines de soins, ça n'a pas marché car elle n'avait pas pris elle-même la décision et ensuite ça lui a créé un blocage pour poursuivre les soins. On a finit par se séparer car elle m'a reproché d'avoir dévoilé sa maladie que j'ai accepté pendant ces longues années de co-dépendance...souvent infernales.

Le CSAPA peut vous renseigner, vous aidez. Mais si vous arrivez à la convaincre comprenez que ça peut s'arrêter à tout moment et que les récidives sont régulières. Je pense même que le fait de côtoyer d'autres malades de l'alcool ou d'addiction peut encourager à banaliser sa propre situation. '' moi je ne suis pas si alcoolique qu'eux''.

Bon courage